Vellerat
Vellerat | ||||
Vue depuis l'entrée du village | ||||
Héraldique |
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Administration | ||||
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Pays | Suisse | |||
Canton | Jura | |||
District | Delémont | |||
Commune | Courrendlin | |||
NPA | 2830 | |||
No OFS | 6728 | |||
Démographie | ||||
Gentilé | Les Poulats[1] | |||
Population permanente |
67 hab. (31 décembre 2017) | |||
Densité | 33 hab./km2 | |||
Géographie | ||||
Coordonnées | 47° 19′ 15″ nord, 7° 22′ 20″ est | |||
Superficie | 2,04 km2 | |||
Divers | ||||
Langue | Français | |||
Localisation | ||||
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Géolocalisation sur la carte : canton du Jura
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Vellerat (ancien nom allemand : Weiler) est une localité de Courrendlin et une ancienne commune suisse du canton du Jura.
Histoire
Lors de la création de la République et Canton du Jura en 1979, cette commune favorable à la séparation n'avait pas eu droit au 3e plébiscite du des communes limitrophes car, pour quelques centaines de mètres, le village n’est pas considéré comme une commune limitrophe. La commune demeure donc attaché au district de Moutier et au canton de Berne.
La commune protesta longtemps et se distingua par plusieurs actions. Le 11 août 1982, les autorités se déclarent «commune libre». Un poste-frontière est installé à l’entrée du village. Des passeports y sont délivrés. Le village ne participe plus aux scrutins cantonaux bernois et boycotte même le recensement fédéral de 1990. Berne fulmine, multiplie les pressions. Pierre-André Comte, alors maire de l'époque, est condamné pour «insubordination», reçoit des menaces de mort. Mais les médias du monde entier se passionnent pour le combat de ce « village d’Astérix » [2].
Mais, en janvier 1993, il n’est plus question de rire, Christophe Bader, militant du groupe Bélier, est tué par l’explosion d’une bombe qu’il transportait dans sa voiture. Cette mort provoque une onde de choc. Deux mois plus tard, la commission Widmer, du nom de l’ancien ancien président de la ville de Zurich, publie son rapport sur la Question jurassienne, demandé par la Confédération. Il appelle à la réunification. Le 25 mars 1994, l'« Assemblée interjurassienne » est créée dans le but de résoudre la Question Jurassienne. Dans la foulée, l'accord du 25 mars octroie le droit à la commune de Vellerat : la situation se débloque enfin pour Vellerat et le processus de transfert est lancé. Une modification de la constitution fédérale fut votée par l'ensemble de la population suisse afin de permettre son transfert dans le Canton du Jura (91,6 % de oui) [3]. La commune devient officiellement jurassienne le 1er juillet 1996. Elle est à ce jour la dernière commune bernoise à avoir rejoint le canton du Jura [2].
Le les citoyens de Vellerat ont accepté avec 82,6% de « oui », à l'instar de ceux de Rebeuvelier, la fusion de leur commune au sein de celle de Courrendlin au [4].
Jumelage
Le village est jumelé avec les Fourons (Belgique) depuis 1983 [5].
Notes et références
- Les Armoiries jurassiennes, Delémont, Les fils de Paul Boechat,
- « Vellerat, le village des irréductibles Jurassiens », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Chancellerie fédérale ChF, « Droits politiques », sur www.bk.admin.ch (consulté le )
- « Vellerat disparaît pour fusionner avec Courrendlin », sur https://www.lematin.ch, (consulté le )
- « LES FOURONS », sur http://www.vellerat.ch (consulté le )