Suzanne Manet

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Suzanne Manet
Madame Manet au piano (Édouard Manet)
Musée d'Orsay, Paris
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom de naissance
Suzanne LeenhoffVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Fratrie
Conjoint
Enfant
Autres informations
Propriétaire de
Instrument

Suzanne Manet, née Suzanne Leenhoff le à Delft et morte le à Paris (7e arrondissement), est la concubine puis l'épouse du peintre Édouard Manet. De nationalité néerlandaise, elle était une excellente pianiste.

Biographie

Si Manet travaillait souvent avec Victorine Meurent (qui servit de modèle pour nombre de ses toiles), il partagea sa vie intime avec Suzanne Leenhoff, qui devint Suzanne Manet. Cette Néerlandaise corpulente et placide, que Berthe Morisot appelait affectueusement « la grosse Suzanne », vécut aux côtés du peintre et l'épousa en malgré ses nombreuses infidélités, soit un an après la mort de son père.

La silhouette tranquille et apaisante de Suzanne figure à de nombreuses reprises dans l'œuvre de Manet. On compte plusieurs portraits notoires, notamment La Lecture, où Mme Manet écoute avec attention les paroles de son fils Léon, ainsi que la toile Madame Édouard Manet[Laquelle ?]. Dans Madame Manet au piano, l'époux de la jeune femme met en valeur le grand talent qu'elle avait pour jouer cet instrument, au point qu'elle put apaiser les derniers jours de Baudelaire en jouant du Wagner. Il est aussi établi que Suzanne Manet, avant de rencontrer Édouard Manet, connut intimement le père de l'artiste. Cette double relation entre le père et le fils a posé de nombreux problèmes au sein de la communauté bourgeoise que la famille Manet fréquentait. L'identité du père de Léon fut l'un de ces problèmes car il fut difficile, en effet, de déterminer lequel d'Édouard ou d'Auguste Manet était le géniteur de l'enfant[1].

Enfin, c'est également la compagne du peintre qui sert de modèle au nu féminin de La Nymphe surprise[1].

En 1877, elle a une aventure avec Jules-Armand Hanriot : Édouard Manet, qui avait accueilli le jeune peintre parmi ses proches chez lui, et l'avait même recommandé, menace désormais de le tuer s'il s'approche de sa femme. Dès lors, Hanriot va se faire plus que discret, et en effet, il semble disparaître[2].

La sœur de Suzanne Manet, Martha Adian Johanna Leenhoff, était l'épouse du peintre Jules Vibert.

Notes et références

  1. a et b « Frédéric Vitoux. Extrait de : Voir Manet », (consulté le )
  2. (de) Biographie de Manet, sur Destobesser.com.

Liens externes