Rue du Boccador

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8e arrt
Rue du Boccador
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Situation
Arrondissement 8e
Quartier Champs-Élysées
Début 19, avenue Montaigne
Fin 24, avenue George-V
Morphologie
Longueur 254 m
Largeur 15 m
Historique
Création 1881
Dénomination 1883
Ancien nom Rue Boccador
Géocodification
Ville de Paris 1056
DGI 1044
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
rue du Boccador
Géolocalisation sur la carte : 8e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 8e arrondissement de Paris)
rue du Boccador
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La rue du Boccador est une voie du 8e arrondissement de Paris.

Situation et accès

Elle commence au 19, avenue Montaigne et se termine au 24, avenue George-V.

Ce site est desservi par la ligne de métro (M)(9) à la station Alma - Marceau et par les lignes de bus RATP 4280.

Origine du nom

Cette voie rend hommage à l'architecte Dominique de Cortone dit le Boccador (1465-1549).

Historique

La section de la rue du Boccador située entre l'avenue Montaigne et la rue de La Trémoille a été ouverte en 1881. Elle a absorbé la cité Godot-de-Mauroy, ou cité Montaigne, de l'avenue Montaigne à la rue Marbeuf.

La voie est prolongée de la rue de La Trémoille à l'avenue George-V en 1883 sous le nom de « rue Boccador » et prend sa dénomination actuelle le .

Sous l'Occupation, une grande partie des immeubles de la rue fut rachetée par l'affairiste Michel Szkolnikoff, qui avait fait fortune dans le marché noir avec l'armée allemande. Placés sous séquestre à la Libération, ils furent revendus entre 1947 et 1948 au profit de l'État[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 4.

Articles connexes

Notes et références

  1. Pierre Abramovici, Szkolnikoff, le plus gros trafiquant de l'Occupation, Paris, Nouveau Monde, , 350 p. (ISBN 978-2-36583-865-8), p. 290 à 295.
  2. a b et c Rochegude 1910, p. 105.
  3. Becq de Fouquières 1953, p. 93-94.
  4. Rochegude 1910, p. 105. « Avant de venir habiter […] au 3, rue du Boccador, Jean Béraud vivait au 5 de la rue voisine, la rue Clément-Marot : il aimait son quartier et n'aurait consenti pour rien au monde à la quitter. » (Becq de Fouquières 1953, p. 92).
  5. Martine Azoulai, « Germaine Cellier, le sens de la formule », sur Vanity Fair, , p. 104-111.
  6. a et b Becq de Fouquières 1953, p. 94.
  7. Dédicace de Roger Hanin.

Sources

  • André Becq de Fouquières, Mon Paris et ses Parisiens, vol. 1, Paris, Pierre Horay, .
  • Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris. VIIIe arrondissement, Paris, Hachette, .