Paix de Passau

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Paix de Passau
Signé
Passau, Allemagne
Parties
Signataires Charles Quint (Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire romain germanique)

La paix de Passau est un traité signé par l'empereur Charles Quint en 1552, qui garantit la liberté de culte aux protestants.

Contexte historique

Le pape Jules III se voit prier par l'empereur Charles Quint de rouvrir les sessions du concile de Trente interrompu par la mort de Paul III en 1549 (sessions 9 à 16 du au ).

En , les princes allemands avec à sa tête l'électeur Maurice de Saxe, s'allient avec Henri II, roi de France, à Chambord[1]. À la demande de l'empereur, cette délégation de protestants est invitée à prendre part au concile. Mais au lieu de discuter, Maurice de Saxe attaque les armées de l'empereur qui doit prendre la fuite.

Celui-ci doit se résoudre à signer le la paix de Passau, traité défavorable aux catholiques et dans lequel il permet aux protestants de pratiquer leur religion.

Les troubles durent jusqu'à la mort de Maurice de Saxe, en 1553[2].

Plus tard, le , est signée la paix d'Augsbourg qui reconnait le protestantisme dans tout l'Empire selon la règle cujus regio, ejus religio (la religion du pays est la religion du prince).

Notes et références

  1. Thomas Nicklas, « Les idées de paix en 1555 et les motifs d’un compromis indispensable », dans De la guerre juste à la paix juste : Aspects confessionnels de la construction de la paix dans l’espace franco-allemand (xvie-xxe siècle), Presses universitaires du Septentrion, coll. « Histoire et civilisations », (ISBN 978-2-7574-2119-2, lire en ligne), p. 49–64
  2. (en) Theo Hoyer, « The Rise and Fall of the Schmalkaldic League: The Treaty of Passau », Concordia Theological Monthly, vol. XXIII, no 6,‎ (lire en ligne)

Voir aussi