Martin-Pierre Gauthier

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 13 novembre 2020 à 15:56 et modifiée en dernier par Benj73 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Martin-Pierre Gauthier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Autres informations
Membre de
Maîtres
Distinctions

Martin-Pierre Gauthier (Troyes, 1790 - Paris, 1855) est un architecte français, grand prix de Rome.

Biographie

Élève de Charles Percier, il obtint le grand prix de Rome en 1810 avec un projet de basilique chrétienne. Il séjourne à la villa Médicis entre 1811 et 1814[1].

À son retour à Paris, il fut architecte des hospices de Paris et du Louvre de Napoléon Ier. Il enseigna à l'École polytechnique. Il fut élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1842 et nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1844[2].

La ville de Troyes, satisfaite de ses travaux précédents, chargea Gauthier de reconstruire l'hospice Saint-Nicolas. Il en réalisa les plans, mais n'en surveilla pas le chantier. Les entrepreneurs accumulèrent fraudes et malfaçons et furent poursuivis, ainsi que l’architecte, par l’administration. Gauthier fut condamné à verser 200 000 francs. Incapable de payer, il fut incarcéré à Clichy. Sur intervention de l’Institut, Napoléon III promit d’éteindre sa dette. Cependant Gauthier succomba en prison avant de pouvoir bénéficier de ce geste[3].

Réalisations

Modèle:Message galerie

Publication

  • Les plus beaux édifices de la ville de Gênes et de ses environs (2 volumes, 1818-1830).

Références et notes

  1. Villa Médici : Martin Pierre Gauthier ou Gautier
  2. « Cote LH/1097/69 », base Léonore, ministère français de la Culture
  3. Source
  4. Renée Grimaud, « Un fondeur généreux », Hauts-de-Seine insolites : Trésors cachés et lieux secrets, Parigramme, 2013, p. 54.

Annexes

Liens externes