Louis-Christophe Zaleski-Zamenhof

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 23 mai 2021 à 00:40 et modifiée en dernier par Lepticed7 (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Louis-Christophe Zaleski-Zamenhof
Louis-Chirstophe Zaleksi-Zamenhof en 2006.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 94 ans)
AntonyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Ludwik ZamenhofVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Domicile
Formation
Activités
Famille
Famille Zamenhof (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Mère
Wanda Zamenhof (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Juliette Sekrecka (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Hanna Zaruski-Zamenhof (d)
Margaret Zaleski-Zamenhof (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Distinction

Louis-Christophe Zaleski-Zamenhof (né Ludwik Krzysztof Zamenhof le à Varsovie en Pologne et mort le à Paris en France[1]) est un docteur-ingénieur en construction terrestre et maritime et un espérantiste polonais naturalisé français.

Biographie

Louis-Christophe Zaleski-Zamenhof est le petit-fils de Louis-Lazare Zamenhof, initiateur de la langue espéranto.

Lui et sa mère échappèrent presque par miracle à la déportation dans les lieux de mort nazis. Jeune adolescent enfermé dans le ghetto de Varsovie, il réussit à passer dans la zone polonaise occupée, où il vécut caché sous un faux nom, qu’il a conservé ensuite en mémoire de cette époque. Son père Adam Zamenhof (1888-1940) a été tué par les nazis dans une exécution de masse de l'intelligentsia polonaise à Palmiry en 1940. Ses deux tantes sont mortes dans le camp d’extermination de Treblinka. Louis-Christophe Zaleski-Zamenhof vit en France de 1960 à sa mort. Sa profession l’a amené à participer à des constructions innovantes dans le monde entier. En France, il a travaillé entre autres à l’élaboration de la Croix de Lorraine du Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises[2].

Louis-Christophe Zaleski-Zamenhof et le maire suppléant de Białystok lors du Congrès mondial de l'espéranto de 2008.

Dans un livre-interview de Roman Dobrzyński rédigé en polonais (Ulica Zamenhofa, 2003) puis en espéranto (La Zamenhof-Strato; 1re édition en 2003 - 2e édition en 2005), il livre différents épisodes de sa vie depuis son enfance, comme petit-fils de Louis-Lazare Zamenhof, les années terribles de la guerre de 1939 à 1945, ses études en Pologne, jusqu’à ses années professionnelles. Présent parfois dans les manifestations espérantistes, il n’y exerce aucun rôle particulier, suivant la ligne de son grand-père qui avait abandonné tous droits sur la langue qu’il avait créée. Ce livre-interview a été traduit en de nombreuses langues : lituanien (Zamenhofo gatvé, 2004), tchèque (Zamenhofova ulice), japonais (Zamenhof doori, 2005), portugais (A Rua Zamenhof, 2006), slovaque (Zamenhofova ulica, 2006), français (La Rue Zamenhof, 2008), italien (Via Zamenhof creatore dell’esperanto, 2009), coréen (Zamenhof geori, 2009), allemand (Die Zamenhofstraße, 2012).

Notes et références

  1. (eo) « Forpasis la Nepo », sur edukado.net, (consulté le )
  2. La rue Zamenhof–Roman Dobrzynski, L’Harmattan, 2008

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :