Jean-Joseph Weerts

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Jean-Joseph Weerts
Portrait.
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Jean-Joseph Weerts (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Personne liée
Lieu de travail
Mouvement
Distinction
Œuvres principales
signature de Jean-Joseph Weerts
Signature
Vue de la sépulture.

Jean-Joseph Weerts, parfois orthographié Weertz, né à Roubaix le et mort à Paris le , est un peintre français d'origine belge.

Biographie

Né à Roubaix, rue des Fabricants, de parents belges, il s'initie au dessin dans le cabinet de travail de son père, un constructeur-mécanicien, puis à l'Académie des beaux-arts de Roubaix, où il devient l'élève de Constantin Mils en 1858. Artiste pensionné de la ville de Roubaix, il entre en 1867 à l'École impériale des beaux-arts de Paris, où il est l'élève d'Alexandre Cabanel.

Il produit près de sept cents œuvres : portraits, peinture d'histoire ou d'inspiration religieuse. Son tableau La Mort de Bara, en 1883, lui vaut la Légion d'honneur. Peu de temps après sa réalisation, ce grand tableau est reproduit en photogravure et les centaines de milliers d'exemplaires tirés sont envoyés dans les écoles. On reproduit aussi cette gravure dans des journaux. Cette image va ensuite imprégner la mémoire.

Il décore également un certain nombre de bâtiments publics dans toute la France, tel que l'hôtel de ville de Roubaix, où il peint l'épisode de la charte de 1469 dans la salle Pierre de Roubaix (1913). En 1900, il est nommé Rosati d'honneur[1].

Il est enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise (82e division)[2] et une rue de Roubaix porte son nom. Un monument en son hommage, exécuté par le sculpteur Alexandre Descatoire, se trouve au parc Barbieux[3].

Son neveu, Fernand Weerts, est sculpteur.

Œuvres

Distinctions

Notes et références

  1. Archives de la ville de Fontenay aux-Roses.[source insuffisante]
  2. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Versailles, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 782.
  3. « L'hommage de Roubaix au peintre J.-J. Weerts », Le Petit Parisien,‎ (lire en ligne).
  4. Notice no 00000077473, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
  5. Acheré 1997.
  6. Sabine Bouchy du Palut, « L'Alsace, province perdue », sur Histoire par l'image, .
  7. « France !! ou l'Alsace et la Lorraine désespérées », Musée lorrain.
  8. « Le Grand Amphithéâtre, un cadre prestigieux », Université Lumière-Lyon-II, . Version enregistrée par Internet Archive.

Annexes

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Bibliographie

  • Didier Schulmann (dir.) (préf. André Diligent), Jean-Joseph Weerts (catalogue de l'exposition au musée de Roubaix, au ), Musée de Roubaix, , 64 p. (ISBN 2-906982-06-7).
  • Amandine Delcourt, Chantal Acheré et Bruno Gaudichon, Les Jean-Joseph Weerts de la Piscine (catalogue de l'exposition à La Piscine, Roubaix, 30 juin-2 septembre 2012), Invenit et la Piscine, , 399 p. (ISBN 978-2-918698-32-6).

Sur des tableaux en particulier :

  • Chantal Acheré-Lenoir, « Jean-Joseph Weerts (1846-1927) et la peinture monumentale : La charte des drapiers de Roubaix », Revue du Nord, Villeneuve d'Ascq, vol. 74, nos 297-298,‎ , p. 785–809 (DOI 10.3406/rnord.1992.4777).
  • Chantal Acheré, « France !! ou l'Alsace et la Lorraine désespérées : Un tableau de J.-J. Weerts au musée Lorrain », Le Pays lorrain, vol. 78, no 3,‎ , p. 169–178 (lire en ligne)

Liens externes