Frontière entre la Grèce et la Macédoine du Nord

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 5 février 2021 à 11:31 et modifiée en dernier par Place Clichy (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Frontière entre la Grèce et la Macédoine du Nord
Carte de la Macédoine du Nord montrant la frontière avec la Grèce
Carte de la Macédoine du Nord montrant la frontière avec la Grèce
Caractéristiques
Délimite Drapeau de la Grèce Grèce
Drapeau de la Macédoine du Nord Macédoine du Nord
Longueur totale 246 km
Particularités Ancienne frontière avec la Serbie puis la Yougoslavie
Historique
Création 1913
Tracé actuel 1913

La frontière entre la Grèce et la Macédoine du Nord est la frontière séparant la Grèce et la Macédoine du Nord. C'est la seule frontière grecque à n'avoir jamais été contestée ni varié.

Histoire

Jusqu'aux guerres balkaniques, la Grèce n'avait de frontière terrestre qu'avec l'Empire ottoman. À la suite de ces conflits, la frontière fut fixée entre les alliés grec et serbe. La frontière sépara ensuite la Grèce et la Yougoslavie puis, après 1992, la Grèce et l'ancienne république yougoslave de Macédoine, devenue en 2019 la Macédoine du Nord. Malgré ces évolutions, la frontière n'a jamais été contestée au fil des décennies[1].

Description

La frontière entre la Grèce et la Macédoine du Nord, intégralement terrestre, s'étend d'ouest en est du Lac Prespa où elle rejoint la frontière entre l'Albanie et la Grèce à un point appelé Triethnes (« trois nations ») pour aller rencontrer la frontière entre la Bulgarie et la Grèce. Elle est pratiquement intégralement montagneuse, sauf au niveau de la vallée de l'Axios/Vardar et du plateau de Pélagonie. Ce plateau est divisé entre les deux pays qui s'en partagent aussi les deux principales villes : Flórina en Grèce et Bitola en Macédoine du Nord[1].

Voir aussi

Bibliographie

Notes et références

  1. a et b Prévélakis, p. 21-22.