François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter

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François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 71 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Mouchet (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
François Honoré Georges JacobVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Père
Fratrie
Georges II Jacob (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
signature de François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter
Signature
Vue de la sépulture.
Chambre de l'impératrice Marie-Louise au château de Compiègne, 1811.
Trône de Napoléon Ier pour le Sénat français.

François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter (17701841) est l'ébéniste parisien le plus en vogue entre 1796 et 1825.

Biographie

Fils de Georges Jacob qui a lancé le style Louis XVI et le style Directoire, il s'associe en 1796 avec son frère Georges Jacob Fils pour créer Jacob Frères Rue Meslée. Son père avait bénéficié des commandes de la famille royale sous l'Ancien Régime, les deux frères satisfont les commandes de la famille impériale.

Faisant appel aux esquisses du peintre Jacques-Louis David et des ornemanistes Percier et Fontaine, les frères créent un mobilier s'inspirant de l'antiquité gréco-romaine pour lancer le style Empire.

Leur style se caractérise par une grande qualité du dessin, des lignes épurées, des formes originales, l'emploi de bronzes dorés ciselés (réalisés par Pierre-Philippe Thomire). En menuiserie, il emploie l'acajou, le bois doré et le bois laqué avec, parfois, des incrustations d'ébène et des bois indigènes tels que l'érable ou l'if.

Pour l'impératrice Joséphine, ils livrent des meubles au château de Malmaison, également au Palais Rohan de Strasbourg, entre 1807 et 1809, pour la chambre à coucher dite « de Napoléon Ier ». Ils travaillent au Château de Compiègne. Ils livrent l'imposant berceau du Roi de Rome, le précieux cabinet à bijoux de l'impératrice Marie-Louise, d'après les dessins de Percier et Fontaine. On leur doit le salon d'argent, au palais de l'Élysée.

Très dépendant des commandes impériales, leur atelier qui emploie plus de trois cents ouvriers[1], fait faillite en 1813 quand les finances du Premier Empire ne permettent plus d'honorer ses dettes. Jacob-Desmalter, parvient cependant à ressusciter son entreprise et, à la chute de l'Empire, il retrouve la clientèle paternelle des Bourbons pour réaliser le mobilier en style Restauration. Son fils, Georges Alphonse (1799-1870), lui succède en 1825.

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (15e division)[2].

Notes et références

  1. La dynastie des Jacob, Cédric Henon, sur http://www.authenticite.fr/
  2. Paul Bauer, Deux siècles d'histoire au Père Lachaise, Mémoire et Documents, , 867 p. (ISBN 978-2-914611-48-0), p. 430.

Voir aussi

Bibliographie

  • Paul Lafond, Une Famille d'ébénistes français : Les Jacob, le mobilier, de Louis XV à Louis-Philippe (mémoire lu à la réunion des Sociétés des beaux-arts des départements, tenue dans l’hémicycle de l'École des beaux-arts, à Paris, le 30 mars 1894), Paris, s.n. (imp. Edouard Plon, Nourrit et Cie), , 35 p., in-8° (lire en ligne).
  • Hector Lefuel, François-Honoré-Georges Jacob-Desmalter : ébéniste de Napoléon Ier et de Louis XVIII, A. Morancé, Paris, 1925, 461 p.

Liens externes

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