Fadel Chaker
Nom de naissance | Fadel Abderrahmane Shamandar |
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Naissance |
Sidon, Liban |
Activité principale | Chanteur, Millitant |
Genre musical | Pop |
Années actives | Depuis 1998 |
Labels | Rotana Records, Al Khouyoul Records |
Fadel Chaker (en arabe فضل شاكر, prononcé : /fadˤl ʃaːkɪr/), de son vrai nom Fadel Abderrahmane Shamandar, né le à Sidon (Saïda) au Liban, est un chanteur libanais pop.
Biographie
Chaker est né d'une mère palestinienne et d'un père libanais dans le camp palestinien d'Ain Héloué, à Saïda.
Fadel Shamandar commence sa carrière en chantant dans des mariages du camp palestinien. Il change son nom en Chaker plus tard.
Son premier album est commercialisé au milieu des années 1990 et au temps de sa gloire, toutes ses chansons connaissent l'engouement du public, jusqu'à ce qu'il mette fin à sa carrière en 2011, pour s'engager dans l'activisme islamiste (courant salafiste).
Ses débuts
Son premier album Wallah zaman sorti en 1998 le fait connaître du grand public. Parmi les compositeurs et écrivains on trouvait Salah Sharnouby et Ahmed Sheta, deux noms reconnus de la scène musicale arabe.
Radicalisme
La révolte en Syrie en 2011 contre le dictateur Bachar al-Assad conduit Fadel Chaker à supporter la révolution du peuple syrien[1]. En , le chanteur s'affiche aux côtés d'Ahmad al-Assir, un imam qui s'oppose au terroristes du Hezbollah. Lors du siège de la mosquée d’Ahmad al-Assir par les terroristes du Hezbollah en 2013, il prend les armes aux côtés des partisans de l’imam al-Assir et se vante sur une vidéo postée sur les réseaux sociaux d’avoir tué deux soldats et blessé quatre autres. Après cela, la justice libanaise délivre un mandat d’arrêt à son encontre[2]. Il s'enfuit et est condamné à mort par contumace par un tribunal militaire pour « acte terroriste »[3],[4].
En 2016, Fadel Chaker est condamné par contumace à cinq ans de prison ferme pour offense à un pays ami et incitation à la haine[5]. Il est de nouveau condamné, par contumace, à 15 ans de prison en pour son rôle dans la bataille de Saïda en 2013 contre les combattants du Hezbollah[6].
Albums
- 1998: Walah Zaman [Al Khouyoul Records]
- 1999: Baya' El Oolob [Al Khouyoul Records] : Le second album fut un succès après que la chanson éponyme Baya’ al qouloub prit la tête des hit parade pendant la première semaine de sa sortie.
- 2000: El Hob El Adeem [Al Khouyoul Records]
- 2000: Sahrat Tarab {Master Melody]
- 2001: Hobak Khayal [Al Khouyoul Records]
- 2003: Layali Beirut [Rotana Records]
- 2003: Sa'at Taram maa Fadl Shaker [Rotana Records]
- 2003: Sidi Rouhy [Rotana Records]
- 2004: Saharney El Shook [Rotana Records]
- 2006: Allah Aalam [Rotana Records]
- 2009: Baada Aal Bal [Rotana Records]
- 2010: Rawae3 [Rotana Records]
Clips
- Law Ala Albi
- Weftara'na
- El Alam El Gedeed
- Akhedny Maak
- Ya Msahirni El Leil
- Ma Assadak
Dernières chansons
Avant de quitter le chant, Fadel Chaker a chanté 2 chansons qui sont :
- Nesitha
- Yahoun El Omr Li Habibi
Ces chansons devraient être dans un album qui devait le descendre mais il n'a pas vraiment eu lieu.
Notes et références
- « Fadel Chaker, un crooner libanais devenu fugitif islamiste », sur www.dhnet.be (consulté le )
- « Fadel Shaker, de l’art de la chanson à l’art de la guerre », sur france24.com, (consulté le ).
- Laure Curien, « Liban: Fadel Chaker, le crooner néo-salafiste », sur Le Journal International (consulté le )
- ridha, « Société : L'ex-chanteur libanais Fadhel Chaker condamné à mort pour acte terroriste (vidéo) », sur Kapitalis, le portail d'informations sur la Tunisie et le Maghreb Arabe (consulté le )
- « Fadel Chaker condamné par contumace à cinq ans de prison », sur L'Orient-Le Jour (consulté le )
- (en) « Lebanon sentences Islamist cleric to death », AFP,