Jules Mascaron
Jules Mascaron | ||||||||
Biographie | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Naissance | Marseille |
|||||||
Ordre religieux | Congrégation de l'Oratoire | |||||||
Ordination sacerdotale | ||||||||
Décès | (à 69 ans) | |||||||
Évêque de l'Église catholique | ||||||||
Ordination épiscopale | ||||||||
Évêque d'Agen | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
Évêque de Tulle | ||||||||
– | ||||||||
| ||||||||
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org | ||||||||
modifier |
Jules Mascaron[1], né en 1634 à Marseille et mort en 1703 est un prédicateur français de la société de l'Oratoire de Jésus.
Biographie
Né à Marseille, d'un père avocat à Aix-en-Provence, il entra très tôt à la Congrégation de l'Oratoire et devint vite un prédicateur réputé. Paris confirma bientôt l'appréciation de la province ; en 1666 on lui demanda de prêcher devant la Cour, et il devint un des favoris de Louis XIV, qui prétendait que son éloquence était « une des rares choses qui ne vieillissent pas ».
En 1671, il fut nommé évêque de Tulle et consacré l'année suivante par François de Harlay de Champvallon, archevêque de Paris, puis huit années plus tard, évêque d'Agen. Il continua néanmoins de prêcher régulièrement à la Cour, surtout à l'occasion de funérailles. Son panégyrique de Turenne, en 1675, est considéré comme son chef-d'œuvre. Son style est marqué par la préciosité.
Il fut admiré par Mme de Sévigné et par Mlle de Scudéry, avec laquelle, il correspondit.
Cette relation bâtie sur une admiration partagée a duré 40 ans. Elle était à la fois sa confidente et sa lectrice avisée dont il attendait l'opinion avant de prononcer ses discours. Comme orateur, il avait régulièrement recours aux citations tirées des auteurs de l'Antiquité gréco-romaine sans pour autant oublier de faire des allusions aux progrès scientifiques de son siècle. Ses élans imaginaires, sa trivialité, sa naïveté, sa familiarité figurent parfois comme des défauts. Néanmoins, il était un orateur qui communiquait facilement avec ses auditeurs.
Il consacra ses dernières années à son diocèse, où il mourut en 1703.
Six de ses plus fameux sermons ont été édités en 1704.
Œuvres
- Charles Bordes, Recueil des oraisons funèbres prononcées par Messire Jules Mascaron, G. Dupuis, 1704
- Esprit Fléchier, Choix d'oraisons funèbres de Bossuet, Fléchier, Massillon, Bourdaloue, Mascaron, et de M. de Beauvais, accompagné de notes, et précédé d'un essai sur l'oraison funèbre, par M. Villemain, Testu, 1813
- Jules Mascaron, "Les Oraisons funèbres - texte présenté, établi et annoté par Bernard Gallina", Schena Editore - Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, 2002
Notes
- ou Jules de Mascaron selon le Dictionnaire des lettres françaises : Le XVIIe siècle, Fayard, 1996
Liens externes
- Ressource relative à la religion :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Personnalité de l'Ancien Régime
- Religion sous l'Ancien Régime
- Théologien français
- Théologien du XVIIe siècle
- Évêque de Tulle
- Évêque d'Agen
- Évêque catholique français du XVIIe siècle
- Écrivain français du XVIIe siècle
- Naissance en mars 1634
- Décès en novembre 1703
- Oratorien français
- Décès à 69 ans
- Naissance à Marseille