Compagnie française des voies ferrées économiques
Apparence
La Compagnie française des voies ferrées économiques (VFE) est fondée par Léon Émile Francq. Elle construit et exploite plusieurs lignes dans différentes régions[1].
Son siège se situait à Paris, 17, boulevard de la Madeleine, puis 3, rue La Fayette. Elle comprenait quatre administrateurs, messieurs de Monnecove, Chavoix, Joubert et Francq. Elle disparaitra en 1905, à la suite de difficultés financières.
En 1900, son président est le député Edmond Caze, administrateur de la Compagnie des chemins de fer économiques du Nord appartenant au groupe Empain[2].
Le secrétaire de la compagnie VFE est monsieur Georges Tartary, ingénieur .
Les lignes construites
- de 1897 à 1902, La compagnie est l'entrepreneur général chargé de la construction de la ligne de Polisot aux Riceys et à Cunfin ainsi que de la fourniture du matériel fixe et roulant[3].
Les lignes exploitées
- Jarrie - le Bourg-d'Oisans (rétrocédée à la Société des Voies Ferrées du Dauphiné) , 1892[4].
- Tramway de Roubaix Tourcoing au travers de la compagnie nouvelle des Tramways de Roubaix et de Tourcoing (TRT) à partir de 1894.
- Tramway des Deux-Sèvres, auxquels se substitue la Compagnie des Tramways des Deux-Sèvres en 1899.
- Tramway de Saumur, mis en service le [5] et constitué de deux lignes (l'une vers Fontevrault, de 15 km, et une vers Saint-Hilaire-Saint-Florent, de 4 km, avec une antenne de 1 km ouverte le [6],[5]).
- Tramway de Montivilliers, mis en service le 12 juillet 1899 (14,3 km).
Notes et références
- http://www.scriponet.com/images/Descript/8/1467.JPG
- http://cunfin.perso.sfr.fr/MTVS23.1982p04.pdf
- Jean-Claude Riffaud : « Les chemins de fer départementaux de l'Aube », dans Magazine des Tramways à Vapeur et des Secondaires no 23, 1982.
- « La voie ferrée de l'Oisans », sur www.persee.fr (consulté le )
- « Voie ferrée de la ligne de Tramway de Saumur à Fontevraud », sur le site Patrimoines en Pays de la Loire (consulté le 2 octobre 2022).
- « Recueil général des lois, décrets et arrêtés ... », sur Gallica, (consulté le )