Aller au contenu

Frédérique Darragon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 7 septembre 2022 à 21:55 et modifiée en dernier par Elnon (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Frédérique Darragon
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (75 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

Frédérique Darragon, née le à Paris, est une photographe et spécialiste française de l'Himalaya et des régions rurales de la région autonome du Tibet et du Sichuan en Chine. Elle est l'auteur d'un livre et d'un film documentaire. Elle est fondatrice et présidente de la Fondation Licorne, où les bénéfices du film ont été versées. Elle est cofondatrice de l'Institut du patrimoine de la Licorne de l'université du Sichuan et professeur à l'Institut d'architecture de l'université des nationalités du Sud-ouest à Jiaotong (Chine).

Biographie

Frédérique Darragon est née en 1949[1],[2] à Paris, elle est la fille d'un inventeur français[3].

Elle est diplômée en économie internationale. Elle a voyagé et vécu dans différents pays. Elle a pratiqué le polo et le nautisme à la voile, elle a participé à plusieurs courses transatlantiques. Elle est également connue pour les photos qu'elle a faites au cours de ses voyages et recherches et pour ses peintures d'art figuratif[4].

En 1998, elle s'est rendue au Tibet afin d'enquêter sur les léopards des neiges, et, sur les conseils de Michel Peissel, elle a étudié les structures de pierre de près de 60 mètres de haut que l'on rencontre dans le Changthang, le Gyarong, le Minyak et le Kongpo[5].

Elle a fait d'importantes découvertes. Par datation au carbone 14 de bouts de bois de la structure interne des tours, elle a confirmé qu'elles ont été construites il y a 500 à 1800 ans[6],[7]. Le fait que la plupart des tours ont survécu à des centaines de tremblements de terre au fil des ans, est probablement dû à leur conception en forme d'étoile ainsi qu'à leur mode de construction mêlant la maçonnerie avec des planches de bois ou des poutres – une technique anti-sismique propre à ces parties de la Chine et du Tibet et encore employée aujourd'hui dans ces régions[8]. Pour Frédérique Darragon, ces tours sont la preuve qu'une culture sophistiquée existait autrefois dans ces régions éloignées[9].

Darragon estime que ces régions vont devenir une attraction touristique et a fait campagne pour que les tours soient inscrites sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO afin qu'elles soient protégées.

L'enquête sur les tours de l'Himalaya a fait l'objet d'un documentaire pour Discovery Channel en 2003 et a été publiée sous forme de livre en 2005, The Secret Towers of the Himalayas.

Bibliographie

Références

  1. (en) Mae Gentry, For Ted, there's life after Jane, Chicago Tribune, 6 février 2003
  2. Xu Xin, Les tours de garde : la mission himalayenne de Frédérique Darragon, China pictorial, 2006
  3. (en) Discover Danba – Tibetan gem in western Sichuan
  4. (en)Unicorn Foundation, Who are we
  5. (en) Frédérique Darragon, « The Star-shaped Towers of the Tribal Corridor of Southwest China », Journal of Cambridge Studies, vol. 4, no 2,‎ , p. 67-83 (lire en ligne)
  6. (en)« Radiocarbon Dating the Secret Towers of the Himalayas (Datation au carbone 14 des tours secrètes », www.radiocarbon.eu (consulté le )
  7. (en)Richard Stone, « Unraveling a Riddle in Plain Sight (Vol. 328 no. 5979 pp. 685-687 - DOI: 10.1126/science.328.5979.685 », Sciencemag, (consulté le )
  8. (en) Richard Stone, « Towering Mysteries », sur smithsonianmag.com, (consulté le ).
  9. (en) Dana Thomas (en), A documentary recounts the history of mysterious ancient structures in Tibet. Who built them, and why?, Newsweek, 15 novembre 2003.

Articles connexes

Liens externes