Barthélemy Girerd
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Député aux États généraux de 1789 | |
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Maire de Tarare |
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Barthélemy Girerd est un homme politique français né le à Tarare (Rhône) et décédé le au même lieu. Médecin, il est député du tiers état aux États généraux de 1789 pour la sénéchaussée de Lyon, votant avec la majorité. Il est conseiller d'arrondissement sous le Consulat.
Biographie
Enfance et jeunesse
Barthélémy Girerd né le 11 août 1748 à Tarare (Rhône), il est le quatrième fils de Barthélémy Girerd (1708-1769) dit "le jeune" et d'Antoinette Chossinon (1724-??). Il fait ses études dans sa ville de naissance avant d'être envoyé a l'Université de Montpellier pour y étudier la médecine. Il se marie en 1773 avec Elizabeth Lespinasse, il est alors Docteur en médecine et même temps subdélégué de l'Intendance de Tarare.
A la suite de son grand dévouement lors d'une grave épidémie décimant la région son comportement est remonté au Roi, ce dernier lui aurait envoyé des lettres de noblesse. Anoblissement dont il ne reste aucune trace aujourd'hui car il l'aurait vraisemblablement refusé soit par humilité soit par convictions politique (opinions hostiles à la royauté). Il est toutefois désigné comme "Noble Barthélémy Girerd, Docteur en médecine de l'Université de Montpellier" dans au moins deux actes notariés de 1773 et 1776.
Député aux Etats Généraux de 1789 et Parcours politique
Pénétré des idées sociales et philosophiques de l'époque et décrit comme un ami du peuple il est élu député du Tiers-Etat pour la sénéchaussée de Lyon aux Etats-Généraux de 1789 (cette élections pour le Tiers-Etat confirmerait qu'il n'ai pas été anobli). Il demande aux Etats-Généraux que Tarare devienne le chef-lieu du district. Il est signataire du Serment du jeu de Paume.
Barthélémy Gired, dans la continuité de son mandat aux Etats-Généraux, est député de l'Assemblée nationale constituante[1] où il siège au Comité de salubrité. Il devient ainsi le premier des Girerd à devenir député et à faire partie d'une assemblée constituante (Frédéric Girerd: député à l'assemblée nationale constituante de 1848 puis Cyprien Girerd député à l'Assemblée nationale de 1871).
Barthélémy Girerd n'est pas réélu député et ne fit pas partie de l'Assemblée législative, il devient entre mai 1792 et décembre 1792 le maire de Tarare en succédant à son oncle. C'est lorsqu'il est maire que la Convention est proclamée, il est élu en tant qu'électeur de sa section. Malgré ses opinions républicaines il devient suspect en raison de ses croyances religieuses, En raison de ses réticences à s'acquitter de sa charge de commissaire chargé de la division des biens des émigrés et des rebelles il est étroitement surveillé et doit quitter Tarare à cause d'une dénonciation venant d'un certain Jean-Marie Lapalus. Une fois les troubles de la révolution terminés il revient dans sa ville natale, en 1802 il est président du Conseil de vote pour un collège électoral d'arrondissement. Le 1er mai 1806 il est nommé conseiller municipale de Tarare, le 15 décembre membre de l'Administration des hospices. Il redevient maire deux fois du 12 septembre 1814 au 31 mai 1815, et du 7 juillet 1815 au 23 novembre 1815 (par ordonnance royale). Il sert donc l'Etat français et sa ville sous trois régimes différents: la Monarchie, l'Empire et la République.
Il meurt à Tarare le 4 avril 1827.
Une rue porte son nom dans la ville de Tarare.
Sources
- « Barthélemy Girerd », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Archives parlementaires tome 1, sur Gallica
Notes et références
- France Assemblée nationale constituante (1789-1791) Auteur du texte, Archives parlementaires de 1787 à 1860 ; 8-17, 19, 21-33. Assemblée nationale constituante. 8. Du 5 mai 1789 au 15 septembre 1789 / impr. par ordre du Sénat et de la Chambre des députés ; sous la dir. de M. J. Mavidal,... et de M. E. Laurent,..., 1875-1889 (lire en ligne)