Henri Baron
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Cimetière de Pregny (d) |
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Henri Charles Antoine Baron |
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Jaques-Louis Reverdin (gendre) Henri Reverdin (d) (petit-fils) Antoine Bovy (beau-père) Olivier Reverdin (arrière-petit-fils) |
Henri Charles Antoine Baron, né le à Besançon et mort à Genève le , est un peintre, dessinateur et illustrateur français.
Biographie
Henri Baron est le frère de Jules-Aimable Baron (Besançon 1814-Avanne 1899), dessinateur et lithographe, qui fréquente Tony Johannot et Paul Gavarni[1]. Henri est l'élève de Jean Gigoux qui va fortement inspirer son œuvre. Il débute au Salon de 1840 à Paris, et sera médaillé plusieurs fois.
En 1843, il fonde avec Célestin Nanteuil, Eugène Prosper Leroux, Adolphe Mouilleron (1820-1881), et Louis Français, le périodique Les Artistes contemporains qui perdure jusqu'en 1847[2],[3].
En 1846, le duc d'Aumale lui commande le panneau décoratif Chantilly au XVIe siècle, La Pêche pour sa chambre du château de Chantilly. En 1850, sa toile les Noces de Gamache[4] est achetée par l'État. Il effectue régulièrement des voyages en Italie qui lui inspire de nombreuses œuvres.
En 1852, il épouse Octavie Bovy, fille du sculpteur-graveur suisse Antoine Bovy (1795-1877). Par ce lien familial, Baron participe à la restauration de la décoration du château de Gruyères (canton de Fribourg).
Ses œuvres sont également souvent exposées au Salon de Lyon. À partir de 1862, Henri Baron participe à la « société des Amis des arts » de Besançon. L'impératrice Eugénie lui commande la toile de la Fête officielle au Palais des Tuileries pendant l'Exposition universelle de 1867, œuvre exposée au Salon de 1868. Il présente L'Hiver à l'exposition universelle de 1878.
Il collabore régulièrement avec Louis Français (1814-1897) avec qui il cosigne certains tableaux et cofonde la revue Les artistes contemporains. Comme Gigoux, Français ou Célestin Nanteuil, il produit de nombreuses compositions, en particulier pour l'atelier du lithographe et imprimeur Bertauts[5].
Après avoir été nommé chevalier de la Légion d'honneur, Baron meurt le à Genève, où il vivait en partie depuis son mariage.
Collections publiques
- Besançon, musée des beaux-arts et d'archéologie
- Les Noces de Gamache[6]
- Dijon, musée Magnin :
- Chantilly, musée Condé :
- Paris, musée du Louvre :
- Palais des beaux-arts de Lille :
- Musée national du château de Compiègne : Fête officielle au palais des Tuileries pendant l'Exposition universelle de 1867, 1867, aquarelle[19]
- Musée des beaux-arts de Marseille : La Mère de famille[20]
- Abbeville, musée Boucher de Perthes :
- Le Goûter de Monsieur; Jeune noble et sa servante[21]
- Musée des beaux-arts de Tourcoing : Tête de femme, aquarelle[22]
- Nevers, musée municipal Frédéric Blandin : Le Musicien ambulant, estampe[23]
Galerie
Bibliographie
- Paul Brune (1862-1920), Dictionnaire des artistes et ouvriers d'art de la Franche-Comté, Paris, Bibliothèque d'art et d'archéologie, , 337 p..
Notes et références
- Journal (1838-1842) de Charles Weiss, éd. S. Lepin, Paris, Les Belles-lettres, 1997.
- Les Artistes contemporains, fiche périodique sur Gallica.
- « Leroux, Eugène », in: Janine Bailly-Herzberg, Dictionnaire de l'estampe en France 1830-1950, AMG-Flammarion, 1985, p. 194.
- Les Noces de Gamache, un ballet de Louis Milon.
- Bertauts sur data.bnf.fr.
- Notice no M0332004901, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture.
- Notice no 50110000659.
- Notice no 50110000618.
- Notice no 50110001013.
- Notice no 184600000076542.
- Notice no 50520001247.
- Notice no 000PE000032.
- Notice no 000PE000034.
- Notice no 000PE000033.
- Notice no 50350043182.
- Notice no 000PE019297.
- Notice no 000PE020539.
- Notice no 000PE020542.
- Notice no 50350111674.
- Notice no 000PE014741.
- Notice no M0811000093.
- Notice no 50350227935.
- Notice no 01550011587.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :