Ouled Sidi Cheikh - Cheraga
Cet article est une ébauche concernant l’Algérie.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.
Cet article ne cite pas suffisamment ses sources ().
Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ».
En pratique : Quelles sources sont attendues ? Comment ajouter mes sources ?
Ouled Sidi Cheikh - Cheraga (de l'est) (en arabe : الشرقة اولاد سيدي الشيخ) est une tribu pré-saharienne de l'Algérie[1].
Au milieu du XIXe siècle, elle formait une confrérie religieuse musulmane et elle a organisé plusieurs révoltes contre l'occupation française en Algérie dans les années 1860[2], puis en 1881 derrière le Cheikh Bouamama.
Histoire
La généalogie des Ouled Sidi Cheikh remonte jusqu'au premier Calife de l'Islam Abou Bakr. La tribu des Beni Saad desquels descendent les aieux des Ouled Sidi Cheikh sont originaires de la région du Hidjaz (Arabie Saoudite) arrivés au Maghreb vers le milieu du XIe siècle durant l'invasion des grandes tribus hilaliennes. Le premier ancêtre dont les Ouled Sidi Cheikh ont conservé le souvenir fut un nommé : Sidi Mamar Ben-Ali venu de Tunis pour s'installer au ksar entre les villes d'El Bayadh et Labied, avec son fils Sidi Aissa. Ses successeurs furent :
- Bel Lahia ;
- Abou Leila ;
- Sidi Bou Semaha décédé en Égypte en allant au pèlerinage à la Mecque.
Sidi Cheikh Ben Abou Bekr était un saint marabout qui descendait en ligne directe d'Abou Bakr, compagnon du prophète Mahomet, premier calife de l'Islam[réf. nécessaire].
Sidi Cheikh selon la légende, était un personnage d'une piété et d'une sainteté exemplaires, ayant le don de faire des miracles, don qu'il transmis à sa postérité et spécialement à l’aîné de ses descendants... L'immense influence qu'il acquit sur toutes les populations comprises entre le tell de la frontière du Maroc et le Djebel Amour. [3].
Notes et références
- H. Charles-Lavauzelle, En Algérie . Les Ouled sidi Cheikh -, En Algérie . Les Ouled sidi Cheikh -(Paris)-1891,
- Daneil Rivet, Le Maghreb à l'épreuve de la colonisation, 2002, Hachette Litterature. Coll. Pluriel HIstoire. (p. 132-133)
- Pierre de Buire (le général Cosseron de Villenoisy), La dernière insurrection en Algérie, Paris, C. Douniol (Paris), , 8 p.
