Gramalote
Gramalote | ||
Blason |
Drapeau |
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Administration | ||
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Pays | Colombie | |
Département | Norte de Santander | |
Code DANE | 54313 | |
Démographie | ||
Gentilé | Gramalotero(a) | |
Population | 6 233 hab. (2005[1]) | |
Densité | 42 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 7° 55′ 39″ nord, 72° 45′ 14″ ouest | |
Superficie | 14 700 ha = 147 km2 | |
Localisation | ||
Carte de Gramalote | ||
Géolocalisation sur la carte : Colombie
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Liens | ||
Site web | http://gramalote-nortedesantander.gov.co | |
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Gramalote est une municipalité située dans le département de Norte de Santander en Colombie.
Situation géographique
La municipalité de Gramalote se trouve dans la cordillère des Andes orientale. Elle possède un relief montagneux et escarpé.
Division administrative
Le territoire administratif de la municipalité de Gramalote est composé de 24 zones rurales et de sa zone urbaine. Les zones rurales sont San Jorge, San José, Zumbador, Santa Bárbara, Boyacá, Violetas, La Garza, Villanueva, Ricaurte, Fátima, Cadral, San Isidro, Mirador, Triunfo, Jácome, Santa Anita, Rosario, Mongui, Piedecuesta, Silencio, Santa Teresita, Teherán, Valderrama y Miraflores.
Communes avoisinantes
Gramalote est bordée par les municipalités de Santiago et de Zulia à l'est, de Sardinata et Lourdes au nord-ouest, Villacaro à l'ouest et Salazar au sud.
Histoire
Contexte du mouvement de colonisation en Colombie
Après la période de la Conquête Espagnole vient celle de la colonisation du territoire dans tout le Nouveau Monde. En réalité ce mouvement de peuplement qui consistait à l'appropriation des zones encore inhabitées en Colombie par l'implantation de colons pour des fins agricoles, fut initié par les espagnols d'abord, au XVIe siècle, et continué par les créoles ensuite, jusqu'au XXe. siècle Il faut savoir que cette partie n'était originellement pas peuplée. Ce mouvement a connu sa dernière grande campagne au XIXe siècle dans pratiquement tout le territoire national.
Colonisation de la région
La colonisation de cette région s'initie avec les habitants des grandes agglomérations existantes à la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe (Cúcuta, Pampelune, Salazar de Las Palmas et Ocaña entre autres). Les premiers colons commencent à arriver fin du XVIIIe siècle et comme il était d'usage dans le mouvement colonisateur, cela se caractérise par la prise de possession des terres, en formant des fermes souvent grandes, mais aussi des propriétés moyennes et petites, tout cela sans installation urbaine jusqu'à l'année 1857.
Fondation
En cherchant à établir, pour les nombreux colons déjà installés, un point d'échange commercial et de concentration pour faciliter des services comme l'éducation ou les services religieux, Don Gregorio Montes fonde la première municipalité le de 1857 sous le nom de Calderos (fr. Chaudrons). Le fondateur cède des terrains de sa propriété pour la construction du premier oratoire du hameau. Dans un premier temps, le hameau naissant de Calderos fait partie de la municipalité de Salazar de Las Palmas, dont la fondation date de 1583. Le premier nom, Calderos, lui a été simplement donné par la rivière la plus proche, la Caldera.
Le le hameau devient un district en portant le nom de Galindo par acte de l’Assemblée Corporative du département de Santander. Cet acte, de caractère politique, était complètement contraire à la volonté des habitants, puisque ce nom lui était attribué en souvenir du Général libéral Teodoro Galindo qui, durant l'une des guerres civiles du XIXe siècle, a essayé de prendre militairement le village mais à fait face à la résistance de la population et fut assassiné sur le chemin de Salazar. Le nouveau nom s'utilisait uniquement dans les actes écrits officiels, le reste des habitants ne reconnaissant que le nom de Calderos.
Le , Galindo devient une commune, ayant pour maire Don Abelardo Madariaga et comme juge Don Timoteo Rolón.
Création de la paroisse
Depuis la fondation, Calderos compta avec un temple, bien que l'Évêque de Pampelune, dont dépendait le secteur n'avait pas encore établi la fondation de la paroisse. La première chapelle, qui du fait de pas être encore une paroisse ne disposait pas de prêtre stable, n'était utilisée que pour la prière et pour le sacrifice Eucharistique pendant les passages sporadiques d'ecclésiastiques. Les ruines de celle-ci sont celles qu'on peut encore voir dans la partie nord du village.
La paroisse a été érigée par un décret épiscopal de Nouvelle Pampelune Monseigneur Bonifacio Antonio Tasco. Le premier curé de Galindo a été don Secundino Jácome, et la date de commencement du fonctionnement de la paroisse est celle du , établie avec l'invocation à l'Archange Raphaël. La zone d'influence de cette paroisse incluait des secteurs de ce qu'est aujourd'hui Sardinata et Lourdes
Délocalisation et changement de nom
Dès les années 1970 du XIXe siècle on commence à projeter la restitution du village, pour considérer que l'emplacement antérieur se trouvait dans une topographie trop escarpée et par conséquent était peu apte au développement futur de la municipalité. Les opinions des habitants étaient divergentes sur la nécessité du déplacement et les alternatives de celui-ci. Le choix de l'actuelle position est celle qui a compté la plus grande adhésion de la population. À la suite du tremblement de terre de 1875 et par la volonté de nombre de personnes établies dans le village qui se développait on prit la décision définitive de la relocalisation. Celle-ci se discute entre 1880 et 1883. Finalement, de par initiative du prêtre Domiciano Antoine Valderrama, il est décidé de transférer le village à son lieu actuel.
On commence alors la création du nouveau Galindo, dans l'actuel lieu de Gramalote, et principalement la construction de l'église consacrée, ainsi que le précédent oratoire, à l'Archange Raphaël.
La construction de l'église se termine dans les années 1940 et elle est décorée de vitraux, des fresques et des images religieuses qui ont été offertes à la paroisse par diverses familles tout au long de la construction et dont on peut encore lire les noms de ces bienfaiteurs. Les tympans de la plus grande coupole reproduisent des scènes bibliques. En 1910 on installe dans la tour orientale l'horloge lunaire. Ses tours et façade ont été reconstruites pour le premier centenaire de la fondation en 1957 par initiative du père Samuel Jaimes, en donnant sur l'ensemble une géométrie beaucoup plus svelte et mieux proportionnée. L'église contait en plus d'un superbe retable fixé sur l'autel mayeur et d'un ambon en bois de taille, qui malheureusement furent démontés au début des années 1970 à la suite des orientations du Concile Vatican II, comme cela est arrivé dans une grande partie des lieux de culte du monde [catholique].
Les vestiges qui permettent de rappeler l'existence de l'ancien Calderos que les habitants nomment encore Pueblo-Viejo (Vieux-Village) sont rares et restent ignorés. La réticence de quelques habitants à quitter la première implantation; ont conduit l'Évêque de Pampelune de décider la démolition du premier oratoire afin de motiver les habitants récalcitrants à se déplacer vers la nouvelle implantation. De Calderos persistent seulement les ruines qui s'étalent le long de l'ancienne voie centrale, dénommée " Calle de la Jeringa" (Rue de la seringue).
Avec la Constitution de la Colombie de 1886, les attributions de la pyramide administrative de la Nation sont révisées et permettent désormais aux communes de changer le nom de la municipalité de leur propre initiative. Ainsi en 1888; cette opportunité et saisie et on opte pour le nom de Gramalote, qui provient peut-être de la plante graminée présente dans la zone ; plante qui était le fourrage principal pour le bétail, alors disponible dans le secteur.
Le XIXe siècle est aussi l'implantation de la culture du café dans cette région. Culture qui s'est imposée comme source principal de revenus.
Entre les premières familles implantées on peut citer, Angarita, Anto, Ayala, Ballesteros, Belfini, Berti, Botello, Bruno, Buono, Bayona, Cardenas, Castellanos, Delfino, Escalante, Galvis, Gomez, Guerrero, Gutierrez, Hernandez, Ibarra, Jacome, Lazaro, Luzardo, Madariaga, Mantilla, Molina, Montez, Ordoñez, Ortega, Palacios, Pascual, Peñaranda, Rojas, Rolón, Romero, Sánchez, Valderrama, Vermont y Yañez.
Par la suite la fondation des municipalités de [Lourdes] et Sardinata et le tracé de la route de Cúcuta font de Gramalote un passage obligé et offre à la commune un fort développement avec une abondante activité commerciale de produits agricoles et de biens de consommation.
À la fin du XIXe siècle deux communautés religieuses féminines s'installent dans la municipalité :; elles apportent pour une longue période la seule ressource médicale et d'éducation. D'abord les Filles de la Charité de Saint Vincent de Paul elles fondent et construisent l'hôpital du même nom et plus tard la communauté des Sœurs Betlemitas qui, sous la conduite de la mère Encarnación; fondent et construisent le collège Sacré Cœur de Jésus. L'un et l'autre avaient une envergure qui leur permettait d'être centre de santé et d'éducation non seulement de la municipalité mais de la région. Le collège, persiste de nos jours, avec une grande vitalité et ce, grâce aux aides de l'état, mais il reste dirigé par la communauté fondatrice. L'hôpital quant à lui étatisé, a conservé, avec autorisation des autorités d'état, la présence de la communauté religieuse. Toutefois, par la suite il a été privé de la participation des sœurs. À partir de ce moment l'hôpital commence à perdre des compétences et ressources, l'état ne pouvant pas remplacer le vide qu'il a lui-même généré.
Aux années 1950 le tracé de la route Gramalote-Sardinata qui est une sortie vers l'atlantique par Ocaña a permis à la localité, pendant quelques années, d'être la route des voyageurs et des commerçants.
Dans les années 1960 se fondent deux nouveaux lycées, le premier d'éducation d'état et pour l'éducation littéraire et scientifique, nommé Simón Bolivar, le deuxième préparant au bac agricole, nommé Collège Vocationnel. Finalement en années 1990 la congrégation des Clarisses installent une communauté dans le village.
Économie
Festivités
Semaine Sainte et Pâques
Fête de la Patronne. Notre Dame de Monguí
Histoire de l'image
Festivités de Noël
16 et
Autres institutions
Galerie d'images de Gramalote
- Instituto Departamental Sagrado Corazón de Jesús: Comunidad de las Hermanas Betlemitas
- E.S.E Hospital San Vicente de Paul, fundado por las Hijas de la Caridad de San Vicente de Paul
- Convento de Hermanas Clarisas
- Parroquía San Rafael de Gramalote
- Registraduria nacional del Estado Civil
- Gobernación del Norte de Santander
Liens externes
Références
- (es) Censo 2005 — Gramalote[PDF], DANE