Celeste (opérateur télécom)
Celeste | |
Création | 14 novembre 2001 |
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Forme juridique | Société par actions simplifiée à associé unique |
Siège social | Champs-sur-Marne |
Direction | Star Investissement |
Activité | Télécommunications filaires |
Effectif | 570 en 2021 |
SIREN | 439 905 837 |
Chiffre d'affaires | 73 000 000 € en 2020 |
Résultat net | 3 164 600 € en 2018[1] |
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Celeste est un opérateur télécom français spécialisé dans les offres très haut débit pour les entreprises[2].
La société a été créée en 2001. Elle a déployé son propre réseau de fibre optique sur tout le territoire français. En , Les Échos indiquent que l'objectif de « devenir le seul opérateur alternatif français à disposer de sa propre infrastructure optique » est « dument rempli »[3]. En 2018, l’entreprise a connu un taux de croissance de 15 %.
L'entreprise est dirigée par son fondateur[3] Nicolas Aubé[4].
Création et développement
Celeste est fondé en 2001 par Nicolas Aubé et Frédérique Dofing. La société est originellement incubée dans la pépinière d’entreprise de Champs-sur-Marne[5] avant de s’implanter dans la Cité Descartes à Torcy, en Seine-et-Marne.
La société fournit des offres internet fixe aux entreprises, via un service de « fibre dédiée »[2] (un câble est directement tiré depuis son réseau backbone de 800 Gbit/s vers le client[6]), qui offre des débits de 1 Gb.
En 2016, Celeste dispose d’un réseau de fibre optique en propre, d’une longueur de 1 300 km et qui traverse les 15 principales agglomérations françaises[4].
En 2017, Celeste ouvre son réseau aux opérateurs alternatifs, qui peuvent se connecter à ses 300 fibres dédiées[7].
En 2019, le fonds d’infrastructures Infravia achète 75 % du capital de l’entreprise[8].
Le , Celeste annonce le rachat de la société helvète VTX Telecom qui lui permet de se lancer à l’international[9].
Investissements
En 2011, Celeste développe une technologie de centre de données « vert », baptisé Marylin[10]. Il s’agit d’un centre de données à construction verticale de cinq étages. Le refroidissement repose sur la technologie de « free cooling » (refroidissement des serveurs par l’air extérieur.
En 2014, Celeste développe et brevète un centre de données miniaturisé, baptisé Star DC, soutenu par l’État dans le cadre du programme Investissements d’Avenir[11]. De la taille d’une « place de parking »[5], le prototype a été mis au point par un consortium réunissant six PME et deux laboratoires universitaires.
Références
- https://www.societe.com/societe/celeste-439905837.html
- « Télécoms pour les entreprises : Celeste mise sur sa fibre pour doper sa croissance », sur La Tribune (consulté le )
- « L'opérateur télécom Celeste repart avec son dirigeant », sur Capital Finance, (consulté le )
- Christophe Lagane, « Nicolas Aubé, Celeste : « La fibre n'est pas un service public » », sur Silicon, (consulté le )
- « Champs-sur-Marne. Marilyn, le data center de Céleste voit la vie en vert », sur leparisien.fr, 2018-03-12cet15:54:26+01:00 (consulté le )
- « Celeste passe à 1Gb sur la fibre », sur echosdunet.net, (consulté le )
- « Céleste ouvre son réseau fibre aux opérateurs alternatifs », sur ChannelNews, (consulté le )
- « Télécoms professionnelles : Celeste veut grandir avec Infravia », sur La Tribune (consulté le )
- « Télécoms d’entreprise : Celeste rachète le suisse VTX et se lance à l’international », sur La Tribune (consulté le )
- « Le français Celeste veut exporter Marilyn, son datacenter vert, en Chine », sur usine-digitale.fr (consulté le )
- « Le mini data center de l'entreprise Céleste voit grand », sur leparisien.fr, 2014-09-24cest07:00:00+02:00 (consulté le )