Aller au contenu

Abderaman Koulamallah

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 29 juillet 2022 à 08:01 et modifiée en dernier par (:Julien:) (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Abderaman Koulamallah
Abderaman Koulamallah.
Fonctions
Ministre de la Communication
depuis le
Aziz Mahamat Saleh (d)
Ministre d'État pour la Reconciliation nationale
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Activité

Abderaman Koulamallah est un homme politique tchadien né le [réf. nécessaire]. Il est le fils de Hayatte Koulamallah née Hayatte Kifli Choukri d'origine soudanaise et d'Ahmed Koulamallah, dirigeant du Mouvement socialiste africain (MSA) puis chef des nordistes tchadiens, lui-même fils d'un Arabe soudanais, et de Méram Afadé, fille du sultan du Baguirmi, Abd ar-Rahman Gawrang II (en).

Biographie

Engagé dans le Frolinat contre la présidence de François Tombalbaye puis celle de Félix Malloum, il occupe plusieurs postes de ministre et de conseiller à la présidence de la république sous la présidence d'Idriss Déby, avant d'entrer en rébellion au sein des Forces unies pour le changement (FUC) de Mahamat Nour, qu'il dirigera après le ralliement de celui-ci.

En 1996, il fut empêché de se présenter à l'élection présidentielle à cause des origines soudanaises de sa mère[1], mais son demi-frère (même père) y fut autorisé en 2006.

Koulamallah intègre ensuite le Rassemblement des forces pour le changement (RFC) de Timan Erdimi et devient en le porte-parole du CMU (Commandement militaire unifié regroupant l'UFDD, le RFC et l'UFDD-Fondamentale). Il est le président de l'Union démocratique tchadienne (UDT).

Le , il annonce quitter le RFC et former l'UDC qui rejoint l'Alliance nationale.

Son mouvement intègre l'Alliance nationale. En , il intègre l'Union des forces de la résistance (UFR) regroupement nouvellement créé des huit principaux mouvements armés opposés au président Idriss Déby et opérant dans l'est du Tchad, et Koulamallah en devient le porte-parole. En , l'UFR se scinde en deux[2].

Le , il met fin à son exil et après un accord avec le gouvernement tchadien, il rentre au Tchad. Il est emprisonné à la suite de sa condamnation à perpétuité pour « atteinte à la sûreté de l’État » avant d'être gracié par le président Déby 17 jours après[2]. Il reprend la tête de son parti l'UDT qui est représenté à l'assemblée nationale par un député.

Du à la mort du président Idriss Déby en avril 2021, il est le conseiller chargé de mission à la Présidence de la république[3].

Le 2 mai 2021, le Conseil militaire de transition qui a pris le pouvoir après la mort d'Idriss Déby nomme Koulamallah aux postes de ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement « de transition ». Il remplace Chérif Mahamat Zene[4].

Ouvrages

Références

  1. Info Alwihda, « Tchad : l'essentiel du débat entre Abderaman Koulamallah et Succès Masra », sur Alwihda Info - Actualités TCHAD, Afrique, International (consulté le )
  2. a et b « Tchad : l’ancien rebelle Koulamallah libéré et gracié par Déby », Radio France internationale et AFP,
  3. « Abdramane Koulamallah nommé Conseiller Chargé de mission à la Présidence » (consulté le )
  4. « Tchad : Abderaman Koulamallah nommé ministre de la Communication », AlWihda,