Aller au contenu

Boro Golić

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 21 juillet 2022 à 10:04 et modifiée en dernier par LeFnake (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Borislav Golić
Image illustrative de l’article Boro Golić
Fiche d’identité
Nationalité Drapeau de la Bosnie-Herzégovine Bosnie-Herzégovine
Drapeau de la France France
Naissance (79 ans)
Lieu ?, Drapeau de la République fédérative socialiste de Yougoslavie Yougoslavie
Poste Ailier gauche
Entraîneur
Surnom(s) Boro
Situation en club
Club actuel Fin de carrière
Parcours professionnel *
SaisonsClub M. (B.)
-1967 RK Borac Banja Luka
1967-1968 FC Sochaux
1968-1969  ?
1969-1970 FC Mulhouse
?-? RK Borac Banja Luka
*Statistiques en compétitions nationales et continentales.
Équipes entraînées
Année(s)Équipe Com.
?-1988 RK Borac Banja Luka
1988-1991 Girondins Bordeaux
1991-1992 USAM Nîmes
1992-1998 Girondins Bordeaux
1998-2000 USAM Nîmes
2000-12/2003 PSG-Asnières
2005 Drapeau de Dubaï Dubaï
2005-2008 US Saintes
6-12/2008 Espérance de Tunis
2009- ? équipe de Belgique
2010-2011 ES Nanterre

Borislav Golić, dit Boro Golić, né le [1] en Yougoslavie, est un ancien handballeur serbo-français, reconverti entraîneur. Il est le père d'Andrej Golić[2], international français.

Biographie

C'est à Banja Luka, à l'âge de 15 ans, que Borislav Golić découvre le handball[3]. Il évolue alors dans le club de la ville, le RK Borac Banja Luka, le meilleur club yougoslave de l'époque. Outre des titres en Championnat et en Coupe, il remporte la Coupe des clubs champions européens en 1976[3],[4].

Entre-temps, il découvre la France en évoluant au FC Sochaux lors de la saison 1967-68 puis au FC Mulhouse en saison 1969-70[5]. Avant de revenir pour entraîner au RK Borac Banja Luka, club phare de l'ex-Yougoslavie où il forme des joueurs parmi les meilleurs au monde[6].

Puis retour en France en 1988 où il devient l'entraîneur des Girondins de Bordeaux HBC et forme notamment un tout jeune joueur, Jérôme Fernandez, aux trois postes d'arrière[7],[8].

Par la suite, il entraîne l'USAM Nîmes lors de la saison 1991-1992[9] où il fait venir son fils, fils, Andrej Golić. Mais la saison suivante, il retrouve Bordeaux où il reste jusqu'en 1998, année où il part à nouveau à l'USAM Nîmes qui évolue alors en Division 2[10]. En 2000, il prend ensuite la direction du PSG-Asnières[11] qu'il dirige jusqu'en décembre 2003[4].

Il entraîne ensuite en Division 2 à l'US Saintes entre janvier 2005[12] et 2008[13]. Il prend alors la direction de la Tunisie et de l'Espérance sportive de Tunis[14] mais n'y reste que jusqu'en décembre[15]. Il prend ensuite en charge l'équipe nationale de Belgique en 2009 puis à l'ES Nanterre à compter de 2010[4].

Notes et références

  1. « Les clubs de la Coupe de la LNH 2001-2002 », sur Handzone.net, (consulté le ).
  2. Christophe Ayad, « Naturalisé français, Golic affronte son pays natal », (consulté le )
  3. a et b « Les 50 qui font bouger Saintes », sur L'Express.fr, (consulté le )
  4. a b et c « Golic, coach de Nanterre », sur journal Le Parisien, (consulté le )
  5. « Boro Golic, le formateur », Dernières Nouvelles d'Alsace, (consulté le )
  6. Jean-Louis Le Touzet, « Banja Luka, l'ancien club phare de la Yougoslavie », (consulté le ).
  7. « Le rôle de l'arrière raconté par Jérôme Fernandez », sur 20minutes.fr, (consulté le )
  8. « Clubs où a joué Jérôme Fernandez », sur Site officiel de Jérôme Fernandez (consulté le )
  9. « Quand Nîmes était le n°1 », sur L'équipe.fr, (consulté le )
  10. « Historique de l'USAM Nîmes », sur usam.chez-alice.fr/ (consulté le )
  11. « Saison 2000-2001 du PSG Handball », sur paris-canalhistorique.com (consulté le )
  12. « Boro Golic à Saintes », sur Handzone.net, (consulté le ).
  13. « Boro Golic : « Un choix difficile » », sur Handzone.net, (consulté le ).
  14. « Borislav Golic, nouvel entraîneur », sur turess.com, (consulté le ).
  15. « Borislav Golic s'en va », sur turess.com, (consulté le ).