Alex Burger
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Alex Burger est un auteur-compositeur-interprète né le 24 octobre 1990 à Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec).
Il lance un premier EP, À m’ment donné[1], en juin 2018, suivi par l'album Sweet Montérégie, le 22 janvier 2021 sous l’étiquette Big in the Garden[2]. Entre les deux, Burger est finaliste du Festival international de la chanson de Granby en 2018, et participe au Francouvertes en 2019. Il remporte le Cabaret Festif! de Baie-Saint-Paul en 2019. En 2020, Burger participe à l’émission La Voix, diffusée sur la chaine canadienne TVA en faisant fait partie de l’équipe de Pierre Lapointe et se rend jusqu’aux quarts de finale.
Alex Burger a fait partie du groupe Câltar-Bateau avec huit autres musiciens. Ce groupe lance deux albums : Verbal boisson en 2014 et La bavure des possessions en 2015. Le groupe se rend jusqu’aux finales des Francouvertes en 2016. Il participe ensuite au projet Bon Enfant, en tant que bassiste[3], avec Daphné Brissette (Canailles), Étienne Côté (Canailles), Mélissa Fortin (Canailles) et Guillaume Chiasson[4]. Il est aussi bassiste pour Mon Doux Saigneur[5] avec Emerik St-Cyr. Il lance ensuite sa carrière solo[6].
Biographie
Ses débuts en musique
Alex Burger commence à jouer de la guitare à 12 ans en s’inspirant de groupes comme AC/DC et Guns N Roses[7], et commence le chant à 19 ans.
Ses inspirations country
Burger vient d’une famille où la musique country était omniprésente. Il écoute Willie Lamothe fréquemment chez son grand père. C'est alors qu'il commence à s'intéresser à ce style de musique[8]. Ses inspirations sont aussi internationales (Hank Williams, John Prine, Bob Dylan) que québécoises (Faulkner, Plume, Marcel Martel).
Son passage à La Voix
Après sa finale aux Francouvertes, les producteurs de l’adaptation québécoise de The Voice Québec lui proposent d'y participer.
Malgré des hésitations, son père le convainc d'y participer. Sa dernière performance, durant laquelle il a interprété la pièce Doris de Stephen Faulkner, l’opposait à Flora Stein, qui deviendra plus tard finaliste de l’émission[9]. Pour Burger, une participation à La Voix constitue une source de visibilité auprès du public québécois[10].
Tout au long de son parcours, il est resté fidèle à lui-même et à son univers. Il fait passer un message politique en apposant un autocollant mentionnant « Justice pour Joyce » sur sa guitare sans que la production s’en rende compte[11] en hommage à Joyce Echaquan, une mère de famille autochtone décédée à l’hôpital, dans des conditions qu'il juge « inhumaine »[12].
Un premier album : Sweet Montérégie
Sweet Montérégie est le premier opus d’Alex Burger, qui a signé la production et la coréalisation avec Alexandre Martel (Hubert Lenoir, Anatole)[3].
L’album a parfois des airs de blues, de country et de rock, mais son style musical se veut toujours rassembleur. Alex Burger aime tester des choses, avoir une liberté de création et affronter l’inconnu, tout en racontant des histoires dans chacune des pièces.
La Presse a qualifié l’album d’une « belle surprise » du début de l’année 2021, lui octroyant une note de 4 étoiles sur 5 et en soulignant le travail de fond réalisé par Burger dans l’écriture des textes, la composition de la musique, l’arrangement et la réalisation[13].
Discographie
- À m’ment donné, 2018
- Sweet Montérégie, 2021
Notes et références
- Antoine Bordeleau, « Alex Burger se révèle avec À’ment donné », sur Voir,
- Philippe Renaud, « Avec Alex Burger, ce serait tous les jours comme au Shack », sur Le Devoir, (consulté le )
- « «Sweet» Alex Burger », sur La Voix de l’Est, (consulté le )
- (en-US) « Bon Enfant • Site Officiel », sur Bon Enfant (consulté le )
- « Alex Burger | Fête country », sur La Presse, (consulté le )
- « Alex Burger », sur Le Canal Auditif, (consulté le )
- Marie-Ève Fortier, « En route vers la « Sweet Montérégie » d’Alex Burger », sur ecoutedonc.ca,
- Raphaël Gendron-Martin, « «Le country, c’est la seule vraie musique» −Alex Burger », sur Le Journal de Montréal,
- Marie-Josée R. Roy, « «La Voix»: elles passent en finale! », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )
- Maxime Prévost Durand, « Alex Burger : pour un dernier concours », sur Le Courrier de Saint-Hyacinthe,
- Maxime Prévost Durand, « Alex Burger : éliminé, mais tout de même gagnant », sur Le Courrier de Saint-Hyacinthe, (consulté le )
- Alexis Riopel, « Les dernières heures de Joyce Echaquan », sur Le Devoir,
- Émilie Côté, « Le charme insouciant d’Alex Burger », sur La Presse,
