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Georges-Ernest Coquart

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Georges-Ernest Coquart
Image illustrative de l'article Georges-Ernest Coquart
Portrait par Jean-Jacques Henner (1895)
Présentation
Naissance
Paris
Décès (à 70 ans)
Paris
Nationalité Drapeau de la France France
Activités Architecte diocésain, enseignant
Diplôme DPLG en 1888
Formation ENSBA, atelier Lebas
Élèves Paul Friesé
Œuvre
Distinctions Prix de Rome (1858)
Académie des beaux-arts (1888)

Ernest-Georges Coquart, appelé aussi Georges-Ernest Coquart est un architecte français, né à Paris le et décédé dans la même ville en .

Biographie

Fils de François-Henri Coquart, architecte à Paris, il entre à l'École des beaux-arts en 1847 et fréquente l'atelier d'Hippolyte Lebas. Cinq fois logistes, il est second grand prix en 1853 puis premier grand prix de Rome en 1858 pour un projet d'hôtel impérial des invalides de la marine. Il est pensionnaire à l'Académie de France à Rome entre 1859 et 1863, mais sa santé faible l'empêche d'effectuer beaucoup d'envois. Ils concernent le temple de Vénus et de Rome. Il effectue quand même une mission archéologique sur l'Île de Samothrace en 1866. Il est ensuite

De retour en France, il est nommé premier inspecteur aux travaux de la Cour de cassation jusqu'en 1871 puis en devient l'architecte officiel. Il succède en 1870 à Félix Duban à la fonction d'architecte de l'école des beaux-arts en 1870. À ce titre, il réalise il achève les travaux de la Cour vitrée puis installe le musée de la Renaissance dans la chapelle et le corridor attenant (1874-1878). En 1875, il est désigné architecte diocésain de Laval.

Enseignant, il dirige d'abord un atelier libre d’architecture à l’École des Beaux-Arts à partir de 1867[1], il est ensuite nommé professeur d’architecture (1883). Dans son travail d'architecte, on lui reproche sa lenteur et il est ainsi révoqué de ses fonctions à la Cour de cassation et à l'école des beaux-arts. Il termine sa carrière en tant que secrétaire du conseil général des Bâtiments civils.

Principales réalisations

Dessins d'architecture

  • Chapelle sépulcrale, graphite, plume, encre dorée, encre de Chine et aquarelle, H. 45.9 ; L. 35.4 cm[5]. Paris, Beaux-Arts[6]. Concours d'émulation du 6 février 1855.
  • Plafond de salle d'opéra, graphite, plume, encre noire, encre dorée et aquarelle, H. 33.4 ; L. 22.3 cm[7]. Paris, Beaux-Arts[8]. Concours d'émulation de l'ENSBA de 1855.

Notes et références

  1. Hélène Guéné et François Loyer, L'église, l'état et les architectes : Rennes, 1870-1940, Norma, , 366 p. (ISBN 978-2-909283-16-6, lire en ligne), p. 113-114
  2. « Bâtiment : Cours vitrée », sur ENSBA (consulté le )
  3. Archives départementales de la Mayenne, fonds Garnier, 183 J.
  4. « Visite de la cour - 1er étage », sur Cour de cassation (consulté le )
  5. « Chapelle sépulcrale », sur Cat'zArts
  6. Emmanuelle Brugerolles (dir.), Bâtir sous le Second Empire, Beaux-Arts de Paris éditons, (ISBN 978-2-84056-549-9), p. 44-47
  7. « Plafond de salle d'opéra », sur Cat'zArts
  8. Emmauelle Brugerolles (dir.), Bâtir sous le Second Empire, Beaux-Arts de Paris éditions, (ISBN 978-2-84056-549-9), p. 109-111

Annexes

Bibliographie

  • David de Pénanrun, Roux et Delaire, Les architectes élèves de l'école des beaux-arts (1793-1907), Librairie de la construction moderne, 2e éd., 1907, p. 219-220 (lire en ligne)
  • Christiane Pinatel, « La “ Restauration ” en plâtre de deux colonnes du temple de Castor et Pollux dans la Petite Écurie royales de Versailles : histoire et archéologie », Revue archéologique, vol. 3, no 35,‎ , p. 67-114 (lire en ligne)
    Biographie de l'architecte à la page 73 note 15

Liens externes