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Soroní

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Soroní
Église du village.
Nom local
(el) ΣορωνήVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Périphérie
District municipal
district municipal de Camiros (d)
District régional
Communauté démotique/locale
communauté de Soroní (d)
Dème
dème de Rhodes (d)
Île
Coordonnées
Démographie
Population
1 265 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation sur la carte de Grèce
voir sur la carte de Grèce

Soroní, en grec moderne : Σορωνή, est un village de la communauté de Kámiros (el), dont il est le siège, sur la côte ouest de l'île de Rhodes, en Grèce. Il est situé à 25 km au sud-ouest de la ville de Rhodes.

Selon le recensement de 2011, la population de Soroní compte 1 278 habitants[1].

Le village tire son nom d'une forêt proche, Soron (grec moderne : Σόρων) ou Saron (Σάρων) signifiant forêt de chênes et bois de chênes, soronis ou saronis signifie vieux ou petit chêne. Une hypothèse étymologique alternative renvoie à une dérivation de la langue cananéenne signifiant « plaine côtière fertile »[2].

Des tombes de l'époque mycénienne ont été mises au jour en 1932 au sud du village[3]. Une statue hellénistique de Dionysos a été découverte en 1914 non loin de Soroní, territoire de l'ancienne Camiros[4]. Elle fait actuellement partie des collections du musée archéologique de Rhodes.

Quelques rares vestiges d'un château des Hospitaliers sont aujourd'hui visibles[5], même si la fonction défensive de ce monument fut probablement modeste dans la mesure où, à partir de 1470, les habitants de la région étaient appelés à se rassembler dans le château de Villanova (actuellement Paradísi (el)) en cas d'attaque d'envergure[6]. Une chapelle dédiée à saint Luc abrite vraisemblablement la sépulture d'une famille génoise, probablement vassale des Hospitaliers, comme en témoignent les inscriptions et détails architecturaux sous les armoiries du grand maître Jacques de Milly[7].

Le village est construit très près de la plage et aussi de la montagne. Il a une superficie de 13,675 ha. Il possède une végétation riche et un sol fertile, que les habitants cultivent avec des oliviers, des vignes et d'autres produits agricoles.

Notes et références

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Références

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  1. (grk) ELSTAT, « Απογραφή Πληθυσμού - Κατοικιών 2011. ΜΟΝΙΜΟΣ Πληθυσμός » [« Recensement de la population et des logements de 2011. Population permanente »] [xls], sur www.statistics.gr (consulté le ).
  2. (en) Martin Bernal, Black Athena: The Afroasiatic Roots of Classical Civilation Volume III: The Linguistic Evidence, New Brunswick, Rutgers University Press, , 736 p. (ISBN 9780813515847, lire en ligne), p. 692.
  3. (en) R. Hope Simpson, Mycenaean Greece, Park Ridge, Noyes Press, , 246 p. (ISBN 978-0-8155-5061-7, lire en ligne), p. 196.
  4. Mary-Anne Zagdoun, La sculpture archaïsante dans l'art hellénistique et dans l'art romain du Haut-Empire, Ecole française d'Athènes, , 277 p. (ISBN 978-2-86958-023-7, lire en ligne), p. 183.
  5. Victor Guérin, Étude sur l'Ile de Rhodes, Paris, A. Durand, , 311 p. (lire en ligne), p. 277.
  6. (en) Michael Heslop, Medieval Greece: Encounters Between Latins, Greeks and Others in the Dodecanese and the Mani, Londres, Routledge, , 368 p. (ISBN 978-1-000-20915-0, lire en ligne), p. 118.
  7. (en) Anna-Maria Kasdagli, Stone Carving of the Hospitaller Period in Rhodes: Displaced pieces and fragments, Oxford, Archaeopress Publishing Ltd, , 216 p. (ISBN 978-1-78491-479-0, lire en ligne), p. 52.

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