Aller au contenu

L'Amante anglaise

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 2 avril 2022 à 13:04 et modifiée en dernier par Crusca (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

L'Amante anglaise
Auteur Marguerite Duras
Pays France
Genre Roman
Éditeur Gallimard
Collection Blanche
Date de parution
Nombre de pages 194
ISBN 2070221059

L'Amante anglaise est un roman de Marguerite Duras paru le aux éditions Gallimard.

Historique

Le roman a été adapté par son auteur dans la pièce de théâtre homonyme, L'Amante anglaise, créée en 1968 au Théâtre national populaire-Théâtre de Chaillot.

Le roman est composé uniquement de dialogues entre un interrogateur qui reste anonyme, et trois personnes liées à un crime perpétré dans la ville fictive de Viorne. L'histoire a été inspirée à Marguerite Duras par un fait divers criminel réel, survenu en décembre 1949 à Savigny-sur-Orge, et qui était déjà, en 1960, à l'origine d'une de ses pièces, Les Viaducs de la Seine-et-Oise) : les morceaux découpés d'un cadavre féminin ont été jetés du haut du viaduc de Viorne dans des trains qui passaient au-dessous du pont, pour être retrouvés un peu partout en France[1].

Résumé

Robert Lamy, le propriétaire du café Le Balto à Viorne, commente l'enregistrement sonore de la soirée quand Claire et Pierre Lannes, en présence de l'ouvrier agricole Alphonse, ont été interrogés dans le café par deux policiers. Pendant cette soirée, Claire avait avoué d'avoir tué Marie-Thérèse Bousquet. sa cousine sourde-muette qui vivait chez le couple Lannes. Pierre Lannes répond aux questions concernant son mariage avec Claire, et la situation de Marie-Thérèse au milieu du ménage Lannes. Il décrit Claire comme quelqu'un qui au cours des années s'est aliénée des autres humains, et qui a développé une étrangeté qui allait jusqu'à folie. Claire refuse de dire ou se trouve la tête de la victime qui n'a toujours pas été retrouvée, et elle ne sait pas dire pourquoi elle a tué Marie-Thérèse.

Est-ce que Claire est folle ? Est-ce qu'elle a vraiment tué ? Si oui, pour quel motif ? Le roman ouvre plusieurs pistes, comme par exemple le fait que tous les protagonistes ont a un moment rêvé du crime, l'homonymie l'amante anglaise - la menthe anglaise - la menthe en glaise, des multiples évocations de la graisse et de la viande en sauce, le rôle d'Alphonse qui n'est pas parmi les personnes directement interrogées.

Éditions

Notes et références

  1. Annie Coppermann, « Suzanne la magnifique », Les Échos, 9 septembre 1999.