Noisebridge
Be Excellent to Each Other |
Fondation |
2007 |
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Personnes clés |
Fondateurs : Jacob Appelbaum, Mitch Altman, bénévoles |
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Noisebridge est un hackerspace anarchiste et pédagogique implanté à San Francisco, inspiré par des hackerspaces d'Europe comme le Metalab à Vienne (Autriche) et le C-base à Berlin. Il a reçu de multiples prix[1],[2]. Il est enregistré comme une association sans but lucratif (IRS 501(c)(3) charitable status)[3]. D'après la page Vision du site web Noisebridge, « Noisbridge est un espace pour partager, créer, collaborer, pour la recherche, le développement, le mentorat, et bien sûr, pour apprendre. Noisebridge est également plus qu'un espace physique, c'est une communauté dont les racines s'étendant à travers le monde. »[4],[5] Il a été mis en place et a commencé à se réunir en 2007 et possède des locaux permanents depuis 2008[6].
Participation
Noisebridge encourage la participation de tous ceux qui se sentent prêts à contribuer, et les non-membres sont les bienvenus dans l'espace à tout moment. Tous les workshops et activités sont gratuits, avec quelques exceptions vis-à-vis des coûts matériels, et tous sont ouverts au public.
Recherche
Des membres de Noisebridge ont pris part à des projets majeurs qui ont été récompensés par des prix. Cela inclut la victoire du "best paper awards"[réf. nécessaire] de la part des meilleures conférences universitaires comme la Usenix Security Conference[7] et CRYPTO[8],[9]
Noisebridge fait fonctionner un laboratoire lights-out d'informatique dans le nuage[10] lights-out de plus de 100 cœurs de processeurs et fournit des ressources à plusieurs projets open source, parmi lesquels la ferme de compilation de GCC.
Contributions
Des membres de Noisebridge font régulièrement des présentations à des évènements dans le monde, comme Defcon, Blackhat, The Chaos Computer Club's Chaos Communications Congress, CCC Camps, HOPE, et autres, exposent à des évènements locaux comme Maker Faire, et contribuent à la fondation de hacklabs à d'autres endroits[11]. Il est connu pour son évènement Five Minutes Of Fame ainsi que pour héberger le Dorkbot de San Francisco.
Passerelle vers l'espace
Noisebridge a un programme d'exploration de la haute atmosphère, qui a lancé des sondes météo pour explorer des altitude de presque 70,000 pieds, embarquant une multitude de smarphones et d'appareils photos numériques pour la captation d'images et l'évaluation de l'altitude en utilisant un système GPS[12],[13],[14],[15]. Les altitudes atteintes ont dépassé les limites de fonctionnement des appareils GPS grands publics[16].
Couverture médiatique
Noisebridge a gagné le Best of the Bay award 2010 du SF Bay Guardian 2010 en tant que « Best Open Source Playground » (meilleur espace de jeu open source) ; la critique a conclu « the vibe is welcoming and smart. »[1] (l'émotion est accueillante et astucieuse). En 2011 le SF Weekly a récompensé Noisebridge en tant que Best of San Francisco pour son « Best Hacker Playground » (meilleur espace de jeu hacker), le décrivant comme "the ultimate in DIY ethic" (le meilleur dans l'éthique Faites-le-vous-même) et notant son "distinctive sense of humor."[2] (sens de l'humour particulier). Noisebridge a été présenté par des médias internationaux concernant une myriade de projets auxquels il prenait part, à NPR[17], la BBC[14], Wired[13], The Guardian[18], CNET[5], Le Monde, qui on couvert des séances de biohacking à Noisebridge[19], Heise Online, ORF, Irish Times, Die Welt Online, Die Zeit Online, Der Standard, et d'autres[20]. La politique de Noisebridge est l'accès ouvert à tous ; en conséquence, des sans domicile fixe peuvent s'y rendre pour réaliser des choses pour gagner de l'argent.
Espace physique
Sur la majeure partie des années 2007 et 2008, Noisebridge était un groupe de personnes qui se rencontraient dans de nouveaux lieux chaque semaine. En le groupe Noisebridge a commencé à louer un espace commercial dans le Mission District de San Francisco[6], mais a rapidement été à l'étroit. En septembre 2009 Noisebridge a déménagé dans un espace bien plus grand à quelques blocs au sud de Mission Street[21]. L'espace actuel a un atelier de travail du métal, un laboratoire d'optique, une darkroom, une cuisine[5], deux salles de cours, des paillasses électroniques et des fauteuils pour le travail sur ordinateur et la socialisation[21].
Références
- « Best Open Source Playpen », Best of the Bay 2010 - Editor's Picks - City Living, SF Bay Guardian, (consulté le )
- « Best Hacker Hangout - 2011 - Noisebridge », Best of San Francisco 2011 - People & Places, SF Weekly, (consulté le )
- « Search Charitable Organizations », Internal Revenue Service (consulté le )
- « Noisebridge website's Vision page », Noisebridge (consulté le )
- Mills Elinor, « Building circuits, code, community at Noisebridge hacker space », CNET News, (consulté le )
- Danny O'Brien, « Hackers need space to innovate », Irish Times, (consulté le )
- « Lest We Remember: Cold Boot Attacks on Encryption Keys », Proc. 17th USENIX Security Symposium (Sec ‘08), San Jose, CA,, Princeton University, (consulté le )
- « CRYPTO 2009: Program: Best-paper award for Short Chosen-Prefix Collisions for MD5 and the Creation of a Rogue CA Certificate », iacr.org, International Association for Cryptologic Research,
- « MD5 considered harmful today: Creating a rogue CA certificate », 25th Annual Chaos Communication Congress. Berlin, (consulté le )
- « Noisecloud », Noisebridge (consulté le )
- Archana Aithal, « Xinchejian: Hackerspace Shanghai », CNN International,
- Priya Ganapati, « DIY Group Sends $25 Balloon to 70,000 Feet », Wired.com, (consulté le )
- Priya Ganapati, « Amateurs Fling Their Gadgets to Edge of Space », Wired.com,
- Jamillah Knowles, « Hackspaces get closer to home », BBC, (consulté le )
- « Spacebridge », Noisebridge (consulté le )
- « Spacebridge Alpha Launch », Noisebridge (consulté le )
- Jon Kalish, « DIY hackers tinker everyday things into treasure », NPR, (consulté le )
- « Hackers of the world unite », The Guardian,
- Yves Eudes, « Biohackers: les bricoleurs d'ADN (Biohackers: DIYers of DNA) », Le Monde, (consulté le )
- « Noisebridge website's Media coverage page », Noisebridge (consulté le )
- Alejandro Martínez-Cabrera, « Hackerspaces nurture creative spirits », San Francisco Chronicle, (lire en ligne, consulté le )
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Noisebridge » (voir la liste des auteurs).
Liens externes
- « Noisebridge website's Board and Officers page », Noisebridge (consulté le )