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Eugene de Kock

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Eugene de Kock
Biographie
Naissance
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Condamné pour

Eugene Alexander de Kock, né le , est un colonel de police afrikaner, actif durant le régime de l'apartheid en Afrique du Sud.

Biographie

Eugene de Kock et la réalisatrice Jann Turner en 1997. Photo de George Hallett (en)

Surnommé le "Prime Evil" (le premier mal) par ses anciens collègues et "fléau de Dieu" par l'African National Congress (ANC), il est considéré comme l'une des personnalités les plus sombres de la période de l'apartheid[1]. Il est en effet le commandant de l'unité C1, une unité de contre-insurrection de la police sud-africaine responsable de kidnappings, de tortures et d'assassinats de militants anti-apartheid dans les années 1980 et début des années 1990. Les victimes de la C1 étaient principalement des membres de l'ANC.

En 1994 après la transition démocratique, les crimes de de Kock par la C1 sont révélés par un témoignage devant la Commission de la vérité et de la réconciliation. En 1996, il est jugé coupable de 89 chefs d'accusation et condamné à 212 ans de prison pour six meurtres, plusieurs agressions, des vols et des fraudes. Ayant le sentiment de servir d'exemple et de bouc-émissaire, De Kock fait alors une demande d'amnistie dans le cadre de cette commission, et se venge au cours d'une audition, accusant plusieurs membres du régime de l'apartheid, dont l'ancien président Frederik de Klerk, d'avoir autorisé les activités de l'unité C1[1].

Le 30 janvier 2015, il sort de prison après vingt années de détention. Le ministre de la Justice, Michael Masutha, affirme lui accorder la liberté conditionnelle « dans l'intérêt de la réconciliation nationale »[2].

Notes et références

  1. a et b Sophie Pons, Apartheid : l'aveu et le pardon, Bayard, , p. 51.
  2. « Afrique du Sud : Eugene de Kock, "tueur numéro 1" de l'apartheid, est libre », sur www.boursorama.com,

Articles connexes

Liens externes