Famille de Boissonneaux de Chevigny
Pour les articles homonymes, voir Chevigny.
| de Boissonneaux de Chevigny | |
| |
| Blasonnement | "d'azur au chevron d'argent accompagné en chef de deux étoiles de même et en pointe d'un lion d'argent" |
|---|---|
| Période | XVIe siècle - XXIe siècle |
| Pays ou province d’origine | Lorraine |
| Charges | Député Sénateur |
| Fonctions militaires | Officier |
| Fonctions ecclésiastiques | Évêque |
| Récompenses militaires | Légion d'honneur Croix de guerre 1914-1918 (France) Croix de guerre 1939-1945 Mort pour la France |
modifier  |
|
La famille de Boissonneaux de Chevigny, olim Boissonneau, est une famille subsistante de l'ancienne bourgeoisie française.
Histoire
Gustave Chaix d'Est-Ange écrit que cette famille est originaire de l'ancien diocèse de Toul, en Lorraine[1]. Il ajoute qu'il n'a que peu de renseignements sur cette famille mais qu'elle n'est pas citée dans les anciens nobiliaires de cette région et qu'elle n'a pas pris part en 1789 aux assemblées de la noblesse qui s'y sont tenus[1]. Cet auteur rapporte également qu'en 1745 Joseph Boissonneaux de Chevigny sollicita l'admission de sa fille à la maison royale de Saint-Louis à Saint-Cyr mais que ses titres furent jugés insuffisants[1].
D'après Charles de Montzey et Charles-Maurice de Vaux [2], un Boissonneaux de Chevigny fut élève à l'École Militaire sous Louis XV ou Louis XVI[3].
Le roi d’Italie Victor-Emmanuel III accorda par décret du 3 juillet 1902 le titre de marquis de Châteauneuf à Étienne de Boissonneaux de Chevigny (descendant par sa mère, Delphine Spitalieri de Cessole, de la famille niçoise et noble Peyre de Chateauneuf) qui est mort, trois mois plus tard le 12 octobre 1902 à Genève, sans alliance ni postérité[4],[5].
Personnalités
- Pierre le Boyssonneau ou Pierre Boissonneau, écuyer, lieutenant général de la prévôté de Tournant-en-Brie (années 1513-1516)
- Joseph Boissonneaux sieur de Chevigny, né le 19 mars 1705 - Décédé le 24 mars 1785 à Mandres-aux-Quatre-Tours, capitaine d'infanterie au régiment Royal-Lorraine, époux de Marguerite Privat des Molières [6].
- Joseph Paul de Boissonneaux de Chevigny, né le 16 février 1838 à Borny - décédé le 20 mars 1907 à Nancy, président de la conférence St-Vincent de Paul de la paroisse St-Léon de Nancy.
- Louis de Boissonneaux de Chevigny, né le 21 décembre 1846 à Metz, décédé après 17 septembre 1910, directeur des postes & télégraphes du Rhône en 1906, chevalier de la Légion d'honneur.
- Pierre de Boissonneaux de Chevigny, né le 9 janvier 1873 à Nice, décédé le 5 novembre 1901 à Beni-Merris (Tunisie), officier de cavalerie - sous-lieutenant au 6ème Hussard à son décès.
- André de Boissonneaux de Chevigny, Saint-Cyr (promotion « de Bourbaki » 1897-1899), capitaine d'infanterie coloniale, officier de la Légion d'honneur.
- Jean de Boissonneaux de Chevigny, né le 20 novembre 1878 à Marbache, décédé le 1er février 1957 à Versailles, diplôme d'ingénieur agronome en 1899, diplôme de l'école nationale des haras en 1902, capitaine de réserve, inspecteur général des Haras, chevalier de la Légion d'honneur, croix de guerre avec palmes, médaille militaire commémorative de la grande guerre, Mérite militaire d'Espagne, en mission aux États-Unis du 16 novembre 1914 au 6 février 1917.
- François de Boissonneaux de Chevigny, né le 1er octobre 1910 à Rodez, décédé le 4 mars 2003 à Compiègne, officier des Haras, chevalier de la Légion d'honneur et croix de Guerre (1939-1945).
- Jacques de Boissonneaux de Chevigny, né le 16 juin 1912 à La Roche-sur-Yon, décédé le 6 juillet 1941 à Damour (Syrie), Saint-Cyr (promotion « du Tafilalet » 1931-1933), lieutenant au 2e régiment de spahis marocains, tué au combat de Damour, chevalier de la Légion d'honneur, mort pour la France (6 juillet 1941), croix de Guerre 1939-1945.
- Jacqueline de Boissonneaux de Chevigny (1911-1993), plus connue sous le nom de sœur Jeanne d'Arc, religieuse et bibliste française
- Pierre de Boissonneaux de Chevigny (1914-2011), Résistant, député (1956-1958) et sénateur (1952-1956 et 1959-1974) de Meurthe-et-Moselle, commandeur de la Légion d'honneur et médaille de la Résistance.
- Mgr Robert de Boissonneaux de Chevigny (1920-2011), membre de la congrégation du Saint-Esprit, évêque émérite de Nouakchot, chevalier de la Légion d'honneur.
- Hubert de Boissonneaux de Chevigny (1949), aviateur et explorateur français
- Louise de Chevigny, mannequin (agence Viva-Paris), notamment pour le défilé Chanel automne / hiver 2021 - 2022 [7]
Armes
« D'azur au chevron d'argent accompagné en chef de deux étoiles de même et en pointe d'un lion d'argent »
Alliances
Les principales alliances de la famille de Boissonneaux de Chevigny sont : de Gondelu (début XVIe siècle), de Beauvot (1585), Boudart (1614), de Bailly (1648), Gascard, Gaudard (XVIIIe siècle), Privat des Molières (XVIIIe siècle), Georges de Chélaincourt, Debonnaire de Gif, de Cessole de Chateauneuf, Portal, etc.[1]
Bibliographie
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 5, pages 140 à 141 Boissonneaux de Chevigny (de)
- BNF, Cabinet des titres, Carré d'Hozier
- Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire Français, 2012, p.130
Notes et références
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 5, pages 140 à 141 Boissonneaux de Chevigny (de).
- « Les écoles de cavalerie : Versailles, l'École militaire, l'École de Saint-Germain, Saint-Cyr, Saumur : étude des méthodes d'équitation des grands maîtres de l'époque, de Pluvinel, Robichon de La Guérinière, Bon de Bohan, Cel d'Auvergne, Vte d'Abzac, Cte d'Aure, Baucher, etc. / le baron de Vaux ; préface de S.A.I. le prince Roland Bonaparte - Vaux, Charles-Maurice de (1845-19..). Auteur du texte »
- « Institutions d'éducation militaire, Volumes 1 à 2 De Charles de Montzey »
- « ICC 1920 »
- Arnaud Chaffanjon, La marquise de Sévigné et sa descendance, H. Lefebvre, (lire en ligne), p. 264.
- « Archives parlementaires de 1787 à 1860 »
- « FORBES »
