Aller au contenu

Place Poelaert

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 15 janvier 2022 à 16:51 et modifiée en dernier par DreZhsh (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Place Poelaert
Image illustrative de l’article Place Poelaert
La place Poelaert et le Monument à la gloire de l'infanterie belge.
Situation
Coordonnées 50° 50′ 16″ nord, 4° 21′ 10″ est
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Région Drapeau de la Région de Bruxelles-Capitale Région de Bruxelles-Capitale
Ville Bruxelles
Quartier(s) Marolles
Début Rue de la Régence
Fin Rue des Quatre Bras (tunnel Stéphanie)
Morphologie
Type Place ouverte, parvis
Superficie 7 750 m2
Histoire
Monuments Palais de justice de Bruxelles
Géolocalisation sur la carte : Bruxelles
(Voir situation sur carte : Bruxelles)
Place Poelaert
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Place Poelaert
Place Poelaert à Bruxelles.
Place Poelaert, à gauche l'ancien hôtel « La Régence », par l'architecte Ernest Jaspar, 1928-1929.

La place Poelaert (en néerlandais : Poelaertplein) qui surplombe de soixante-trois mètres la ville basse de Bruxelles sert de gigantesque parvis au Palais de justice de Bruxelles. Elle se trouve au sommet du Mont aux Potences. La construction d'un ascenseur urbain permet de relier rapidement ville basse et ville haute. Mesurant 155 mètres sur 50, elle est la plus vaste place de Bruxelles.

Description

Elle est le résultat de grands travaux de remblaiement et de dégagement commencés en 1867. Elle est située sur l'ancien parc raviné et les jardins de l'hôtel de Mérode devenu Cercle de Lorraine. Le projet initial d'aménagement, qui prévoyait une vaste place en demi-cercle (1862), n'a pas pu être mis en œuvre à cause du décès soudain de Joseph Poelaert, son architecte. Par conséquent, elle n'a pas eu d'unité architecturale dans le bâti qui l'entoure, ni le belvédère provenant du plan original, et constitue à la place un vaste espace de transit inadapté aux piétons, ne fonctionnant pas comme place urbaine mais comme lieu giratoire pour les automobiles empêchant l'appropriation du lieu par les promeneurs[1],[2].

Les immeubles caisses qui la bordent n'ont pas de style particulier (à l'exception de quelque bâtiments) et font preuve d'exemples des errements architecturaux des années cinquante du XXe siècle. Ces blocs de bureaux font alors contraste avec l'impression dégagée par le palais de Thémis qui la couronne et qui y projette son ombre.

Au lieu du belvédère initialement prévu, un simple déambulatoire et une table d'orientation de bronze d'après les dessins de l'architecte Alexandre Bouffiaux permet néanmoins de jouir quelque peu de cette perspective sur Bruxelles s'étendant à perte de vue.

Sur la place ont été dressés le Monument national à l'Infanterie Belge (architecte A. De Mol, sculpteur E. Vereycken, 1935) et le Monument aux soldats britanniques (architecte T. S. Tait, sculpteur C. S. Jagger, 1923).

Au numéro 3, l'ancien hôtel « La Régence » par l'architecte Ernest Jaspar y a été édifié en 1928-1929. De style Louis XV simplifié il a une allure qui contraste avec les immeubles fonctionnels du reste de la Place.[réf. nécessaire]

Notes et références

  1. En 1984, Yvonne du Jacquier dans Jolies places à Bruxelles, Bruxelles, p. 40, écrivait : « On regrette le temps où, bien isolé, le Palais dominait la capitale : plusieurs tours sans grâce ont tellement déséquilibré son environnement et ce n'est qu'une erreur de plus dans tous les attentats commis contre l'harmonie de notre ville. Quoi qu'il en soit, le Galgenberg est devenu aujourd'hui un des endroits les plus bruyants de la cité. Des milliers de voitures y passent journellement en surface et en sous sol ».
  2. Le patrimoine monumental de la Belgique, 1C, p. 122 : « Elle sert actuellement surtout de nœud routier et d'aire de parcage ».

Voir aussi

Sources et bibliographie

  • Guillaume Des Marez et A. Rousseau, Guide illustré de Bruxelles, Bruxelles, 1979, p. 216
  • Poelaert et son temps, Bruxelles, 19
  • Yvonne du Jacquier, Jolies places à Bruxelles, Bruxelles, s. d. (1984), p. 40.

Articles connexes

Sur les autres projets Wikimedia :