Aller au contenu

John Wanamaker

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 décembre 2021 à 06:54 et modifiée en dernier par Polymagou (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

John Wanamaker
Illustration.
Fonctions
35e Postmaster General des États-Unis

(3 ans, 11 mois et 27 jours)
Président Benjamin Harrison
Gouvernement Administration B. Harrison
Prédécesseur Donald M. Dickinson
Successeur Wilson S. Bissell
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Philadelphie (Pennsylvanie)
(États-Unis)
Date de décès (à 84 ans)
Lieu de décès Philadelphie (Pennsylvanie)
(États-Unis)
Nationalité Américain
Parti politique Parti républicain

Signature de John Wanamaker

John Wanamaker, né le à Philadelphie (Pennsylvanie) et mort le au même endroit, est un homme d'affaires, fondateur des grands magasins Wanamaker's à Philadelphie, et homme politique américain. Membre du Parti républicain, il est Postmaster General des États-Unis entre 1889 et 1893 dans l'administration du président Benjamin Harrison.

Biographie

Marié à Mary Erringer Brown (1839-1920), il est le père de Thomas Brown Wanamaker, de Rodman Wanamaker (en), de Horace Wanamaker, de Harriett E. "Nettie" Wanamaker, de Mary Brown "Minnie" Wanamaker (en) (épouse de Barclay Harding Warburton I (en)) et d'Elizabeth "Lillie" Wanamaker (épouse de Norman McLeod).

Il reste célèbre pour son aphorisme : « Je sais que la moitié des sommes que je dépense en publicité l'est en pure perte mais je ne sais pas de quelle moitié il s'agit ». Ce qui a longtemps paru n'être qu'une boutade a été expliqué dans les années 1970 par Armand Morgenzstern, directeur de la recherche de l'agence de publicité Publicis-Conseil. John Wanamaker ne faisait que des annonces dans les quotidiens et uniquement des pleines pages. Il se trouve que le taux de mémorisation d'une telle annonce, son béta, est de 50 %.

Il a aussi indiqué qu'il pensait que cent ans plus tard, la distribution du courrier se ferait toujours à cheval ou en diligence[1].

Notes et références

  1. Une brève histoire du futur, Michio Kaku, Flammarion, 2011, p. 13

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes