Maria Oliva Bonaldo
Maria Oliva Bonaldo | |
Vénérable | |
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Naissance | 26 mars 1893, Castelfranco Veneto, Italie |
Décès | 10 juillet 1976, Rome, Italie |
Nationalité | Italienne |
Ordre religieux | Filles de l'Eglise (fondatrice) |
Vénérée à | Maison généralice des Filles de l'Eglise, 62 Viale del Vaticano, Rome |
Béatification | cause en cours |
Vénérée par | l'Eglise catholique |
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Maria Oliva Bonaldo, née le à Castelfranco Veneto et décédée le à Rome est une religieuse catholique italienne fondatrice des filles de l'Église et reconnue vénérable par l'Eglise catholique.
Biographie
Maria Oliva Bonaldo est la quatrième enfant d'un couple d'aubergiste de Castelfranco Veneto. A 11 ans, elle perd sa mère, dont elle était très proche et qui lui laissera notamment une grande dévotion pour l'eucharistie et l'amour des pauvres[1]. Admise comme institutrice après ses études, elle se consacra à partir de 1910 à l'enseignement. De plus, elle se fiance avec un jeune peintre, Mario Melli. Toutefois, le , au cours de la procession de la Fête-Dieu, elle se sent appelée à se dédiée entièrement à Dieu dans une œuvre au service de l'Eglise[2]. Cette idée ne la quitte plus, et le , elle entre comme postulante chez les Filles de la Charité Canossiennes. Malgré des épreuves, comme la tuberculose et une "nuit de la foi", elle parvient à être diplômée en lettres puis préside l'école tenue par les canossiennes à Trévise[1].
Le , Maria Oliva Bonaldo réalise son vœu de fonder une nouvelle congrégation religieuse : les Filles de l'Eglise, engagées dans le service de l'Eglise et dans la promotion de la prière et de l'adoration eucharistique[1]. Un premier couvent est ouvert dès l'année suivante, et en 1946, après la guerre, 46 jeunes femmes font leur profession religieuse. Maria Oliva Bonaldo devient dès lors supérieure générale, charge qu'elle occupera jusqu'à sa mort. Elle développe son œuvre et fait preuve de créativité pour ramener ceux qui se sont éloignés de l'Eglise[3]. Elle lance par exemple les "églises volantes", qui consiste à faire célébrer la messe dans les quartiers périphériques, là où il n'y a pas d'église[1]. En 1957, la congrégation est définitivement approuvée par décret pontifical[2]. Mère Bonaldo visite régulièrement ses sœurs, et en 1960, elle en envoie quelques-unes en mission en Bolivie. Attentive au Concile Vatican II, elle sera aussi en contact avec de grandes personnalités de son époque, notamment Igino Giordani et Giorgio La Pira[1].
Après un infarctus qui la rendit muette et paralysée, elle mourut quelques jours plus tard, le à Rome, entourée de ses sœurs[1].
Béatification
La cause pour la béatification et canonisation de Maria Oliva Bonaldo est introduite dans le diocèse de Rome le . Le , l'enquête diocésaine est envoyée au Saint-Siège pour y être étudiée par la Congrégation pour les causes des saints[1].
Le , le pape François a reconnu que Maria Oliva Bonaldo avait vécu les vertus chrétiennes à un degré héroïque, lui attribuant ainsi le titre de vénérable[4].
Notes et références
- « Venerabile Maria Oliva del Corpo Mistico (Maria Oliva Bonaldo) su santiebeati.it », sur Santiebeati.it (consulté le ).
- https://www.figliedellachiesa.org/it/chi-siamo/m-oliva-bonaldo.html
- « Vénérable Maria Oliva Bonaldo », sur cef.fr (consulté le ).
- http://www3.diocesitv.it/pls/treviso/v3_s2ew_consultazione.mostra_pagina?id_pagina=5367