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Jules Le Bigot

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Jules Le Bigot
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Autres informations
Membre de
Grade militaire
Conflit
Distinction

Jules Le Bigot est un amiral français, né le à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) et mort le à Paris.

Biographie

Il fait partie de l’entourage de Paul Doumer et est présent lors de l’assassinat de celui-ci le .

Il est promu vice-amiral en 1937 et commandera les forces navales françaises d’Extrême-Orient à partir du et se trouve dans la concession française de Shanghai lors de la prise de la ville par l'Empire du Japon[1]. Lorsque les Japonais ont pris Shanghai, leurs troupes ont traversé sans opposition aucune la Concession Internationale, mais à l’entrée de la Concession Française, il s’est assis sur un pliant au milieu de la rue devant leurs véhicules et les a obligés à négocier pour ne faire passer finalement qu’un convoi de ravitaillement désarmé. Le , des convois non-armées japonais sont autorisés à traverser la concession[2]. De cette mission, il ramène une malle remplie de petites figurines en bois réalisées par les pensionnaires de l'orphelinat de T'ou-Sé-Wé. Ces figurines ont donné lieu à une exposition sur les Scènes de la vie en Chine, au musée des Tissus et des arts décoratifs de Lyon, en [3].

Il est nommé préfet maritime de Cherbourg en 1939. Lors de la bataille de France, Les Allemands arrivent le dans les faubourgs de Cherbourg. Le 19, le conseil municipal déclare la ville ouverte, et Erwin Rommel reçoit la reddition de la place des mains de Le Bigot qui a fait détruire auparavant les trois sous-marins en construction de la classe Roland Morillot[4] à l'arsenal et le fort de l'Est.

Bibliographie

Notes et références

  1. Albert Moreau, « L'histoire du croiseur Lamotte-Picquet », sur Net-Marine (consulté le ).
  2. Guy Brossollet, Les Français de Shanghaï : 1849-1949, Belin, , 350 p. (ISBN 978-2-7011-2514-5), p. 135.
  3. Ivan Macaux, Christian Henriot, Scènes de la vie en Chine. Les figurines de bois de T'ou-Sé-Wé. Éditions des Équateurs, 2014
  4. Wilfried Langry, « Les sous-marins du type Roland Morillot », sur Marine 1939, (consulté le ).