Tommy Sands
Nom de naissance | Thomas Adrian Sands |
---|---|
Naissance |
Chicago |
Nationalité | Américaine |
Style | |
Années d'activité | 1951 - |
Thomas Adrian Sands, né le à Chicago (Illinois), est un chanteur de rock et acteur américain[1],[2],[3]. Son rôle dans The Singin' Idol, en 1957, propulsa sa carrière et il devint rapidement la nouvelle idole des jeunes. Son single Teen-Age Crush atteint la place n°2 au Billboard la même année[1],[2].
Biographie
Enfance
Tommy Sands est né à Chicago et a grandi au sein d'une famille d'artistes[1]. Sa mère, Grace Dickson[4], était chanteuse dans le groupe Art Kassel[4],[5]. Son père, Ben Sands, quant à lui était pianiste[1],[4],[5].
Lorsque ses parents divorcent, son père reste à Chicago mais Tommy déménage avec sa mère à Shreveport, en Louisiane[6],[3]. Il entre ensuite à l'école de Greenwood[5].
Il explique, lors d'une interview, que sa mère partait très tôt le matin pour aller travailler et qu'il n'avait donc rien d'autre à faire que d'écouter la radio. À cette époque, le Sud des États-Unis était le berceau de la musique country et de grands artistes comme Elvis Presley ou Hank Williams y sont nés[3].
Sa mère lui offre une guitare lorsqu'il a 8 ans et peu après il est recruté à la radio KWKH pour y jouer deux fois par semaine[4],[2]. Il commence ainsi à chanter dans des bars afin de gagner de l'argent pour aider sa mère[3].
En 1951 ils déménagent à Houston[1], dans le Texas (État d'origine de sa mère[4]) où il étudie au Lamar High School[5],[2].
Carrière
En 1951, alors qu'il vient de s'installer avec sa mère à Houston, Tommy Sands tourne son premier enregistrement au Freedom Records[4]. À 13 ans, il interprète Love Pains[6] dans un bar et se fait remarquer par Thomas Parker[3]. Cela lui permet de signer un contrat avec le label RCA[2] et ainsi Tommy Sands enregistre sept singles de 1953 à 1955[4],[3].
Par le biais de son agent, il rencontre Elvis Presley qu'il décrira lors d'une interview comme la personne la plus charismatique qu'il n'ait jamais connu[3].
Thomas Parker signe un contrat avec Elvis Presley dans lequel il certifie qu'il se consacrera entièrement à sa carrière et donc ne peut plus travailler avec Tommy Sands. Cependant ils restent amis et c'est son ancien agent qui lui permettra d'obtenir le rôle principal de The Singin' Idol[3].
The Singin' Idol, sorti en 1957, est l'épisode d'une émission télévisée américaine appelée Kraft television theatre[4]. Tommy Sands y joue le rôle d'une rock star (très ressemblante à la personnalité d'Elvis Presley)[1],[5],[2]. Il y interprète Teen-age crush qui atteint la place n°2 au billboard et se vend à plus d'un million d'enregistrements en une semaine[3]. Ainsi la carrière de Tommy Sands décolle : il signe un contrat de cinq ans avec Capitol Records[5] et il enchaîne les programmes télévisés.
L'année 1958 marque le début d'un partage entre la chanson et le cinéma dans sa carrière[7]. La même année, il interprète Friendly Persuasion lors de la vingt-neuvième cérémonie des Academy Awards[4].
En 1959, il fait un concert au Copa Room à Las Vegas et le label Capitol Records le repère[6]. Ils signent ensemble un contrat et Tommy Sands enregistre ainsi un album intitulé Sands at the Sands[6].
Il rejoint l'armée de l'air[4] et effectue différentes missions de mai à [6].
Tommy Sands a fait les premières parties des concerts de Hank Williams, Eddie Arnold et Elvis Presley[3].
Après son divorce avec sa première femme, Nancy Sinatra, il s'installe à Hawaï [4],[7],[6]afin de faire une pause avec le show-business.
Il participe en 1990 à un festival de rock ayant lieu en Angleterre[4].
Tommy Sands a son étoile au Walk of fame d'Hollywood[4]. Elle fait partie de la catégorie musique et peut être trouvée sur la Vine Street[7].
À ce jour, il continue de chanter en public.
Vie privée
Bien avant sa percée en tant que chanteuse, Nancy Sinatra rencontre Tommy[6] après l'une de ses performances au Cocoanut Grove en 1959[8],[3]. Ils commencent ensuite à sortir ensemble et rapidement se fiancent[6] puis se marient en . Après cinq ans de vie commune, ils décident de mettre un terme à leur mariage et divorcent en 1965[1],[4],[2].
Tommy Sands épouse Sheila Wallace en 1974 avec qui il a une fille, Jessica Sands[4],[2]. Leur mariage ne dure pas et ils divorcent (mais la date reste à ce jour encore inconnue). Sa fille, née le [5], est elle aussi artiste, notamment mannequin mais s'intéresse aussi à la chanson[4].
Discographie[9]
- 1953 : Love Pains / Transfer, RCA
- 1953 : Roses speak louder than world / Spanish conquita, RCA
- 1954 : Life is so lonesome / A time and a dollar, RCA
- 1954 : Sunshine ruby, RCA
- 1954 : Don't drop it / A place for girls like you, RCA
- 1955 : Kissin' ain't no fun / Something bound to go wrong, RCA
- 1957 : Let me be loved, Capitol Records
- 1957 : Man, like wow! / A swingin romance, Capitol Records
- 1957 : Steady date, Capitol Records
- 1957 : Goin' steady, Capitol Records
- 1957 : Teen-Age crush / Hep dee hootie, Capitol Records
- 1957 : My love song / Ring-a-ding-a-dong, Capitol Records
- 1957 : Sing boy sing / Crazy 'cause I love you, Capitol Records
- 1958 : Sands storm !, Capitol Records
- 1958 : The worryin' Kind / Bigger than Texas, Capitol Records
- 1958 : After the Senior prom, Capitol Records
- 1958 : Blue Ribbon Baby / I love you because, Capitol Records
- 1958 : Hawaiian Rock / Teen-Age Doll, Capitol Records
- 1958 : Soda-pop pop / A bundle of dreams, Capitol Records
- 1959 : I ain't get rid of you / Is it ever gonna happen, Capitol Records
- 1959 : I'll be seing you, Capitol Records
- 1959 : Bring me your love / Sinner Man, Capitol Records
- 1959 : You hold the future / I gotta have you, Capitol Records
- 1960 : That's love / Crossroads, Capitol Records
- 1960 : These are the thing you are / The old oaken bucket, Capitol Records
- 1960 : When I'm thinking of you, Capitol Records
- 1960 : Doctor heartache / On and on, Capitol Records
- 1961 : Rainbow, Capitol Records
- 1961 : Love in a goldfish bowl, Capitol Records
- 1961 : Jimmy's songs / Wrong side of love, Capitol Records
- 1961 : The Parent trap, Buena Vista
- 1961 : Cinderella, ABC-Paramount
- 1963 : Connie, ABC-Paramount
- 1965 : The statue / Little rosita, Liberty
- 1965 : Love's funny / One rose today, one rose tomorrow, Liberty
- 1967 : Candy store prophet / Second star to the left, Imperial
- 1969 : Seasons in the sun / Ain't no big thing, Superscope
Albums
Année | Titre de l'album | Label |
---|---|---|
1957 | Steady date with Tommy Sands | Capitol Records |
1958 | Stand storm | Capitol Records |
1958 | Sing boy sing | Capitol Records |
1959 | This thing called love | Capitol Records |
1960 | Dream with me | Capitol Records |
1960 | When I'm thinking of you | Capitol Records |
1960 | Sands at the sands | Capitol Records |
1961 | Babes in Toyland | Buena Vista |
1969 | Seasons in the sun | Superscope |
Filmographie[10]
Films[5]
- 1958 : Sing, Boy, Sing de Henry Ephron : Virgil Walker
- 1958 : Mardi Gras de Edmund Goulding : Barry Denton
- 1961 : Babes in Toyland de Jack Donohue : Tom Piper
- 1961 : Love in a goldfish bowl de Jack Sher : Gordon Slide
- 1962 : Le jour le plus long de K. Annakin, A. Marton, D.F. Zanuck, B. Wicki : un ranger de l'armée américaine
- 1964 : Ensign Pulver de Joshua Logan : Bruno
- 1965 : L'île des braves de Franck Sinatra : Lieutenant Blair
- 1967 : The violent ones de Fernando Lamas : Mike Marain
Télévision
Année | Série/Émission | Episode | Réalisateur | Rôle |
---|---|---|---|---|
1957 | Kraft Television Theatre | The Singin' Idol | Paul Bogart | Ewell Walker |
1957 | Flesh and blood | Frank Parcelli | Vito Sorrano | |
1957 | Zane Grey Theater | The promise | Charles F. Haas | Jace Rawlins |
1958 | Shower of stars | saison 4, épisode 4 | Seymour berns | inconnu |
1958 | Studio One | The left-handed welcom | Ron Winston | Buck Slater |
1960 | La grande caravane | The larry hanify story | Ted Post | Larry Hanify |
1962 | The United States steel hour | The inner panic | Walter Gorman | Lenny |
1962 | Toast of the town | épisode 15.25 | Robert Bleyer,
John Moffit |
lui-même |
1963 | Alcoa Premiere | Blow high, blow clear | John Brahm | Harlan Tracy |
1963 | Laramie | Trapped | Joseph Kane | Tad Henderson |
1963 | Toast of the town | épisode 17.8 | Robert Bleyer,
John Moffit |
lui-même |
1963 | La grande caravane | The Davey Baxter Story | Dick Moder | Davet Baxter |
1963 | The Gus Morgan Story | Virgil W. Vogel | Ethan Morgan | |
1964 | The Bob Stuart Story | Keith Lance | ||
1964 | Slattery's People | Question: Why the Lonely?...
Why the Misbegotten? |
Lamont Johnson | Jed Haskell |
1964 | Mr. Novak | Let's Dig a Little Grammar | Joseph Sargent | Ray Wilson |
1964 | Kraft Suspense theater | Lion Amongst Men | Jack Smight | Eddie Riccio |
1965 | Combat ! | More Than a Soldier | Bernard McEveety | Carey |
1965 | Valentine's day | For Me and My Sal | Barry Shear | Wally |
1965 | Mr. Novak | And Then I Wrote... | Abner Biberman | Gary Lewin |
1965 | Le Proscrit | That the Brave Endure | Ron Wilson | Cadet Richard Bain |
1965 | Bonanza | The Debt | William F. Claxton | Wiley Kane |
1968 | Hawaï, police d'état | No blue skies | Herschel Daugherty | Joey Rand |
1975 | Hit gun for sale | John Persey | ||
1976 | A sentence to steal | David Friedkin | ||
1978 | The Hardy Boys/Nancy | Mystery on the Avalanche Express | Christian I. Nyby II | Kanner |
Notes et références
- « Tommy Sands | Biography & History », sur AllMusic (consulté le )
- (en-US) « Tommy Sands songs - Biography, Daughter, Girlfriend, Fact and Career », sur SuperbHub (consulté le )
- (en) « Tommy Sands--Rare TV Interview, Elvis Presley, Nancy Sinatra », sur Youtube.com
- « Tommy Sands », sur IMDb (consulté le )
- « RAB Hall of Fame: Tommy Sands », sur rockabillyhall.com (consulté le )
- « Tommy Sands | Way Back Attack », sur www.waybackattack.com (consulté le )
- (en) « Tommy Sands », sur latimes.com (consulté le )
- (en) Val Holley, Mike Connolly and the Manly Art of Hollywood Gossip (lire en ligne)
- (en) « Tommy Sands discographie », sur discogs.com
- « Tommy Sands », sur IMDb (consulté le )
Liens externes
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