Sergueï Nilus
Apparence
Sergueï Nilus
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom dans la langue maternelle |
Сергей Александрович Нилус |
Nationalité | |
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Formation |
3e Gymnase de Moscou (d) (- Université d'État de Moscou (- |
Activités | |
Période d'activité |
À partir de |
Conjoint |
Elena Alexandrovna Ozerova (d) (à partir de ) |
A travaillé pour |
Ministère des Affaires intérieures (en) Monastère Nikolo-Babaïevski |
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Parti politique |
Assemblée russe (en) |
Personnes liées |
Serguei Alexandrovitch Nilus (aussi connu comme Sergiei, Sergyei, Sergius, ou Serge, en russe Сергей Александрович Нилус), né le , et mort le , est un écrivain et éditeur russe.
Il fut l'un des premiers éditeurs des Protocoles des Sages de Sion. Plusieurs fois envoyé en prison sous le régime soviétique, il meurt en 1929 d'une crise cardiaque.
Biographie
Il est le fils d'Aleksandr Petrovitch Nilus, d'une famille d'émigrants suisses. Il étudie le droit à l'Université de Moscou. Par la suite il s'installe à Biarritz, avant de retourner en Russie en 1902.
Liste d'œuvres
- Le Grand dans le Petit ; l'Antéchrist est une possibilité politique imminente (1902 et 1905)
- La force de Dieu et la faiblesse humaine (1908)
- Le sacré sous le boisseau. Les secrets de l'esprit orthodoxe monacal (1911)
- Sur la rive du fleuve de Dieu (1911)
- L'Antéchrist approche et le règne du Diable sur terre est proche (1911)
- Il est proche, près des portes (1917)
Traitement littéraire du personnage historique
- Le Pendule de Foucault d'Umberto Eco, chapitre 12
- Sous les remparts de Chersonèse de Serge Boulgakov: Serge Nilus a été identifié comme le "Théologien laïc", antisémite, conservateur et volontiers apocalyptique, affrontant l'auteur qui s'identifiait au "Réfugié"[1]
Bibliographie
- M. Hagemeister, "Qui était Serge Nilus ?", Politica hermetica, no 9, 1995, p. 141-158
Notes et références
- Serge Boulgakov, Sous les remparts de Chersonèse (1918, publication posthume), Troudy po sotsiologii i teologii, t.2, Moscou, Naouka, 1997, traduit en français par Bernard Marchadier, Genève, Ad Solem, 1999, p. 10