Quelfennec

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 24 février 2021 à 23:48 et modifiée en dernier par Cymbella (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Quelfennec
Image illustrative de l’article Quelfennec
Le site de Quelfennec à Plussulien - Carrière de pierre néolithique - Vue rapprochée
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Commune Plussulien
Coordonnées 48° 15′ 23″ nord, 3° 03′ 10″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Côtes-d'Armor
(Voir situation sur carte : Côtes-d'Armor)
Quelfennec
Quelfennec
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
(Voir situation sur carte : Bretagne (région administrative))
Quelfennec
Quelfennec
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Quelfennec
Quelfennec
Histoire
Époque Néolithique

Quelfennec est un site archéologique découvert en France en 1964 par Charles-Tanguy Le Roux sur la commune de Plussulien, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor et fouillé jusqu'en 1976[1].

Archéologie

Le site est une carrière de dolérite qui a fait l'objet d'une intense exploitation au Néolithique, de -3500 à -1800[2], pour la production d'outils en pierre polie[3].

On estime cette production à 5000 haches par an soit 2 à 3 millions de haches produites et divers autres outils qui étaient largement exportés au-delà des limites de l'Armorique. Les haches de Quelfennec ont été retrouvées dans tout l'ouest de la France (de la Normandie au Languedoc) mais aussi en Europe du Nord-ouest, dans les îles britanniques et en Belgique[2], preuve de leur grande valeur. Cette production aurait donné lieu à une activité de 3 à 4 personnes à l'année et une vingtaine de saisonniers sur de très nombreuses années. Ces haches de pierre polie servaient à cette époque pour mener à bien les grands travaux de déforestation permettant l'extension des domaines de culture agricole. C'est la dureté particulière de la dolérite, sans fragilité excessive, qui explique son intérêt particulier pour fabriquer des haches et des herminettes (hachettes à tranchant recourbé à l'image du museau d'une hermine) mais aussi des percuteurs[4].

La production des haches semble avoir disparu progressivement vers -2000 du fait de la diffusion des outils en métaux à l'Âge du bronze.

Références

  1. http://www.centrebretagne.com/office-de-tourisme/decouvrir/natures-legendes/site-neolithique-de-quelfenec-plussulien.html
  2. a et b Briard, Langouët et Onnée 2004, p. 7
  3. Le Roux Charles-Tanguy, Le souterrain de l'âge du fer de Kervignac en Plussulien, Annales de Bretagne, no 76, 1, 1969, p. 85-96
  4. Le Roux Charles-Tanguy, L'outillage de pierre polie en métadolérite de type A. : les ateliers de Plussulien (Côtes-d'Armor), Laboratoire d'anthropologie de Rennes, 1999

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.