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Ordu-Baliq

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Ordu-Baliq
Ruines de la capitale
Présentation
Type
Partie de
Localisation
Localisation
Coordonnées
Carte

Ordu-Baliq
Administration
Pays Drapeau de la Mongolie Mongolie
Khaganat turc oriental (581 – 630)
ouïghour (744 – 848)
Géographie
Coordonnées 47° 25′ 52″ nord, 102° 39′ 34″ est

Ordu-Baliq ou Ordubalïgh (terme köktürk signifiant « ville de la cour » ou « ville de l'armée » ; mongol : Хар балгас (Khar balgas) ; chinois : 八剌沙衮 ; pinyin : bālà shāgǔn), également connue sous les noms de Mubalik ou Karabalsagun, était la capitale du Khaganat turc oriental (581 – 630), puis du premier Khaganat ouïghour (744 – 848), construit sur le site de l'ancienne capitale impériale göktürk, à 27 km au Nord-Nord-Est de la future capitale mongole de Karakoroum. Ses ruines sont connues sous le nom de Khar Balgas en mongol (mongol cyrillique : Хар балгас, signifiant la « ville noire »). Elles forment des parties du site de la vallée de l'Orkhon, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les ruines sont maintenant situées dans le sum de Khotont, dans l'aïmag d'Arkhangai, en Mongolie.

Stèle de Karabalghasun

Une stèle trilingue (alphabet de l'Orkhon, alphabet sogdien, caractères chinois), surnommée la stèle de Karabalghasun y a été découverte et est déjà décrite par le voyageur persan du XIIIe siècle Juvainî, qui raconte les conquêtes de Gengis Khan. Il n'en reste plus aujourd'hui que des fragments emportés à Saint-Pétersbourg par les missions russes, et des fac-simile par estampage, produit par la Société finno-ougrienne d’Helsinki en 1892. Les copies de Bouillane de Lacoste à ce sujet sont conservés au site Lemoine de la bibliothèque de la Société asiatique[1].

Annexes

Notes et références

  1. « Le pays où on se nourrit de légumes... », La Lettre, Collège de France, no 8,‎ , p. 12 (lire en ligne)

Bibliographie

  • James Hamilton, « L’inscription trilingue de Qara Balgasun d’après les estampages de Bouillane de Lacoste », Actes du Colloque franco-japonais sur les documents et archives provenant de l’Asie Centrale, Kyoto,‎ , p. 18-28