Cramoisi Supérieur

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'Cramoisi Supérieur'
Image illustrative de l’article Cramoisi Supérieur
'Cramoisi Supérieur' au jardin botanique de New York.

Type Rosier de Chine
Obtenteur Coquereau
Pays France
Année 1832
Synonymes 'Agrippina', 'Bengale Cramoisi Supérieur', 'Bengale Éblouissant', 'Bermuda Wingood China', 'Lady Brisbane', 'L'Éblouissante', 'Queen's Scarlet'

'Cramoisi Supérieur' est un cultivar de rosier de Chine obtenu en 1832 par Coquereau[1] et introduit au commerce en 1835 par Vibert. Il est toujours présent dans les catalogues d'amateurs de roses anciennes, grâce à sa couleur particulière.

Description[modifier | modifier le code]

Ce rosier ancien est issu d'un semis de 'Slater's Crimson'. Il se présente sous la forme d'un arbuste d'un mètre environ[2] au feuillage peu dense et aux aiguillons rouges quand il est jeune. Ses folioles très dentées sont pourpre quand elles sont jeunes et pointues. Ses petites fleurs fleurissent en bouquets. Elles sont rouge foncé (cramoisi) au revers et cœur plus clairs.

Sa floraison est très remontante[3].

Sa zone de rusticité est de 7b à 10b[4] ; il doit donc être protégé par hiver rigoureux. Il est tolérant à la chaleur. Il est parfait pour les plates bandes et la fleur coupée. Tchekhov avait planté des roses 'Cramoisi Supérieur' dans le jardin de sa villa de Yalta en Crimée[5].

Descendance[modifier | modifier le code]

Il existe une mutation grimpante, 'Cramoisi Supérieur grimpant' (synonyme 'Madame Couturier-Mention'), découverte en 1885 par Couturier-Mention[3].

'Cramoisi Supérieur' a donné naissance au polyantha nain 'Éblouissant' (Turbat, 1918).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Amateur passionné d'Angers qui possédait un terrain dans le quartier de Maître-École.
  2. Pépinière Loubert
  3. a et b Joyaux 2015.
  4. (en) Fiche Help Me Find
  5. (en) Roses Crimea

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • François Joyaux, Nouvelle Encyclopédie des roses anciennes, Ulmer, , p.150.

Liens externes[modifier | modifier le code]