Lucus Feroniae
Le Lucus Feroniae (« bois sacré de Feronia ») est un site archéologique situé dans la commune de Capena, sur la Via Tiberina près de Fiano Romano.
Un autre lieu de culte était le Mont Soracte, dans l'actuelle municipalité de Sant'Oreste. Ces deux sites sont parfois et à tort confondus dans les textes modernes.
Description
Le Lucus Feroniae, situé à proximité de la petite cité de Capène (à l'est, en direction du Tibre), était le lieu de contact de trois antiques groupes ethniques : Latins, Sabins et Étrusques[1]. C'était à la fois un lieu de culte et l'emplacement d'un important marché. Plus tard, sous Jules César, une colonie romaine fut établie à cet endroit.
Les restes archéologiques comprennent le forum romain de forme rectangulaire, une basilique et un temple d'époque républicaine dont les façades donnent sur le forum ; un autre temple dédié à une divinité non identifiée et une rue piétonne flanquée d'arbres sur laquelle donnent des tabernæ, boutiques ou négoces dont certaines ont un pavement de mosaïques et d'autres une enseigne qui indiquait l'activité commerciale qui était exercée à l'intérieur.
Il y avait également un amphithéâtre, pouvant contenir 5 000 spectateurs, des thermes, avec frigidarium, tepidarium et caldarium, ainsi qu'une schola. Au centre du forum devait probablement trôner la statue de l'empereur.
À l'intérieur du musée, on peut voir des statues dont la tête et les mains sont interchangeables selon l'empereur en fonction.
Notes et références
- Filippo Coarelli, I santuari, il fiume, gli empori, vol. 13, in « Storia Einaudi dei Greci e dei Romani », 2008, p. 132.
Voir aussi
- (it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Lucus Feroniae » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
- Raymond Bloch, « Nouvelles dédicaces archaïques à la déesse Feronia », Comptes rendus des séances de l'Académie des inscriptions et belles-lettres, 96, 1952, p. 620-628 (en ligne).
- Jacques Heurgon, Trois études sur le « ver sacrum » (coll. Latomus, 26), Bruxelles, 1957, 52 p. (compte rendu de Jean Beaujeu, Revue belge de philologie et d'histoire, 39, 4, 1961, p. 1272-1275, en ligne).