Henri Mathey

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Henri Mathey
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 91 ans)
BesançonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Autres informations
Arme
Conflit

Henri Mathey, né Henri-Jean-Marie-Paul Mathey, le à Besançon[1], décédé le dans la même ville) était un pilote de chasse français des Forces aériennes françaises libres du Général De Gaulle. Héros de la Seconde Guerre mondiale.

Supermarine Spitfire de la Royal Air Force britannique durant la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Âgé de 20 ans lors de l'Armistice du 22 juin 1940, à la suite de l'Appel du 18 Juin, Henri abandonne son école supérieure de commerce de Dijon pour rejoindre en 6 mois les Forces aériennes françaises libres du Général de Gaulle à Londres en Angleterre via les Pyrénées, l'Espagne, Lisbonne au Portugal et Greenock en Écosse. Henri est affecté le à l'escadrille « Alsace 341 Squadron » de la Royal Air Force après un long apprentissage du pilotage et de l'anglais. Le , il participe au jour J de la Bataille de Normandie en survolant avec succès dès 7h du matin les plages du débarquement pour couvrir les troupes alliées. Le , il est blessé par les tirs alliés sur les lignes allemandes et son Supermarine Spitfire est abattu pendant l'opération aéroportée d'Arnhem (dont il sera tiré le film Un pont trop loin de Richard Attenborough en 1977). Il est fait prisonnier et hospitalisé à Clèves. Il est interné au camp de Breslau en compagnie de plusieurs milliers d'officiers de la RAF (camp rendu célèbre par le film La Grande Évasion de John Sturges en 1963, où 76 officiers anglais, canadiens, néo-zélandais, australiens, polonais, français et belges s'évadent en creusant un tunnel de plus de 100 mètres de longueur. 73 son repris en Allemagne, 50 fusillés sur ordre d'Hitler, 23 réincarcérés et 3 seulement réussirent à rentrer en Angleterre). Henry s'évade durant un transfert des prisonniers du camp et il est sauvé par sa rencontre d'une unité avancée américaine après 10 jours de traversée à pieds d'une Allemagne en pleine débâcle. Henri Mathey a fait don d'un certain nombre de témoignages matériels et de documents au Musée de la Résistance et de la Déportation de la Ville de Besançon. Il décède dans sa ville natale le , à l'âge de 91 ans[2].

Liens externes

Notes et références

  1. (fr) Hector Tonon, Jean-François Culot, Marie-Édith Henckel, Annie Mathieu, Jacques Mathieu, Georges Bidalot, Jacqueline Bévalot, Paul Broquet, Jean-Claude Monti, Anne Porro, Jacques Breton, Jean-Claude Grappin, Pierre-Louis Bréchat, Yves Mercier et Pierre Riobé, Mémoires de Bregille (2e édition), Besançon, Cêtre, , 312 p. (ISBN 978-2-87823-196-0), pages 263 et 264.
  2. Le décès d'Henri Mathey sur MaCommune.info (consulté le ).