Aller au contenu

Frontière entre la Colombie et le Nicaragua

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 4 janvier 2020 à 10:50 et modifiée en dernier par Bot de pluie (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Frontière entre la Colombie et le Nicaragua
Délimitation de la frontière entre la Colombie et le Nicaragua, selon le jugement de la Cour Internationale de Justice. Les zones en question : ██ Zone colombienne ██ Zone de régime commun Colombie-Jamaïque ██ Zone anciennement colombienne qui échoit au Nicaragua selon la CIJ ██ Zone nicaraguayenne

Délimitation de la frontière entre la Colombie et le Nicaragua, selon le jugement de la Cour Internationale de Justice. Les zones en question :
██ Zone colombienne
██ Zone de régime commun Colombie-Jamaïque
██ Zone anciennement colombienne qui échoit au Nicaragua selon la CIJ
██ Zone nicaraguayenne

Caractéristiques
Délimite Drapeau de la Colombie Colombie
Drapeau du Nicaragua Nicaragua
Historique
Création 1928

La frontière entre la Colombie et le Nicaragua est définie par le traité Esguerra-Bárcenas (d'après les noms des deux présidents, Manuel Esguerra pour la Colombie et José Bárcenas Meneses pour le Nicaragua), signé à Managua le , approuvé par le Congrès de la République de Colombie via la loi N°93 en 1928 et par le Nicaragua via la loi du [1],[2].

La frontière ainsi définie relie les points 14° 59′ 08″ N, 82° 00′ 00″ O et 10° 49′ 00″ N, 82° 00′ 00″ O[1].

Par le biais de ce traité, la Colombie reconnaît la souveraineté du Nicaragua sur la côte des Mosquitos tandis que le Nicaragua reconnaît la souveraineté de la Colombie sur l'archipel de San Andrés y Providencia[1].

Le , la Cour internationale de justice de La Haye confirme la souveraineté de la Colombie sur toutes les îles de San Andrés ainsi que sur 60 % des eaux territoriales et concède 40 % des eaux au Nicaragua (70 000 km2). Cette annonce a surpris les Colombiens et le président Juan Manuel Santos réfute d'ores et déjà ce nouveau découpage qui isole une partie de ses îles[3]. La Colombie se retire du pacte de Bogotá de 1948 et fait appel de la décision de la CIJ[4].

Notes et références

Lien interne