Aller au contenu

Erythrophleum ivorense

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 3 août 2018 à 05:43 et modifiée en dernier par Tictacbot (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Erythrophleum ivorense est un arbre de la famille des Caesalpiniaceae, qui a pour noms vernaculaires lim du Gabon, ou encore tali (en français), et ordeal tree, ou sasswood tree (en anglais). L’arbre est présent de la Gambie à la Centrafrique et au Gabon. [1]

Description

[modifier | modifier le code]

Stature : Erythrophleum ivorense est un arbre de grande taille, faisant jusqu’à 40 m de haut, à fût cylindrique.[1]

Écorce et bois : L’écorce externe est écailleuse, généralement fissurée, de couleur grise. L’écorce interne est granuleuse et rougeâtre. Le bois de cœur est de couleur brun jaunâtre à brun rougeâtre.[1]

Sève : de couleur rouge, elle a donné son nom à l'arbre : selon le Cirad, le terme erytho-phleum est formé[2] à partir des deux mots grecs ἐρυθρός (éruthrόs, rouge) et φλέω (phléô, couler en abondance).

Feuilles : Les feuilles sont alternes.[1]

Fleurs et fruits : L’arbre produit des grappes atteignant 8 cm de long, avec des fleurs de couleur brun-rouge, bisexuées, et régulières. Le fruit est une gousse plate, de 5-10 cm sur 3-5 cm, contenant 2-10 graines ovoïdes.[1]

Utilisation

[modifier | modifier le code]

Usages médicinaux : L’écorce est vendue sous le nom d’écorce de tali, sassy-bark, mancona bark, ou casca bark. En Sierra Leone, l’extrait d’écorce s’utilise comme émétique et laxatif, et en externe pour calmer les douleurs. En Côte d’Ivoire, l’écorce des jeunes rameaux est utilisée pour soigner la variole. Dans certaines régions, l’écorce sert comme poison pour la chasse et la pêche.[1]

Usages domestiques, artisanaux et industriels : Le bois est vendu sous les appellations erun, missanda, sasswood, alui, bolondo, ou tali. Il convient pour la menuiserie, la parqueterie, la construction navale, entre autres. L’écorce peut être utilisée pour le tannage.[1]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b c d e f et g Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A. Bois d’œuvre 2, Volume 2, PROTA, 2008 - 197 pages
  2. D'après le document 381203 du Cirad, page 194.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Lemmens, R.H.M.J., Louppe, D. & Oteng-Amoako, A.A., Bois d'œuvre 2, Volume 2, PROTA, 2008 - 197 pages.

Liens externes

[modifier | modifier le code]