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3e compagnie de chars de combat de la France libre

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3e compagnie de chars de combat
Création décembre 1940
Dissolution août 1943
Pays France
Allégeance France libre
Branche Armée de terre
Type compagnie de chars
Rôle combat blindé
Ancienne dénomination Escadron mixte
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Opération Myrmidon
Commandant historique Jacques Branet

La 3e compagnie de chars de combat est une unité blindée des forces françaises libres (FFL), formée en Angleterre en décembre 1940 sous le nom d'escadron mixte.

Le drapeau du centre d'instruction d'Old Dean (en) dont fait partie l'escadron mixte.

L'unité est formée le à la dissolution du bataillon de chasseurs de Camberley. L'escadron mixte (motos et chenillettes) de ce bataillon devient une unité d'instruction pour l'arme blindée[1], sous le commandant du lieutenant Horace Savelli[2]. L'escadron est intégré au centre d'instruction d'Old Dean (en) en avril 1941[1].

Le , l'escadron mixte en transformé en compagnie de chars, tout en gardant son nom[3]. Le capitaine Jacques Branet en prend le commandement[4]. L'escadron est renforcé par des Français expatriés en Amérique du Sud et par d'autres évadés par l'Union soviétique ou par la Suède[3].

Une partie des hommes de l'escadron participe à l'Opération Myrmidon, un raid avorté sur la région de Bayonne le [3].

En 1943[3], l'escadron mixte est renommé 3e compagnie de chars de combat. Il embarque en mars sur le Monarch of Bermuda[5] et arrive en mai à Suez[4] puis rejoint en juillet Sabratha en Libye[6]. C'est là qu'avec la 1re et la 2e compagnies de chars de la France libre, il forme le 501e régiment de chars de combat de la future 2e division blindée[4].

Personnalités ayant servi au sein de l'unité

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Références

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  1. a et b Le Marec 1994, p. 20.
  2. « Horace SAVELLI », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  3. a b c et d Le Marec 1994, p. 58.
  4. a b et c « Jacques BRANET », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  5. « Jean NANTERRE », sur Musée de l'Ordre de la Libération (consulté le )
  6. Le Marec 1994, p. 57.

Lien externe

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