Ćamil Sijarić

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Ćamil Sijarić
Description de l'image Ćamil Sijarić 2013 stamp of Montenegro.jpg.
Naissance
Šipovice, Royaume du Monténégro
Décès (à 75 ans)
Sarajevo, Yougoslavie
Activité principale
Auteur
Genres

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Ćamil Sijarić, né le à Šipovice, région de Sandjak au Royaume du Monténégro, et mort le à Sarajevo, était un écrivain d'origine bosniaque du Monténégro.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il a terminé l'école primaire à Godijevo près de Bijelo Polje, puis à partir de 1927 jusqu'en 1935 a fréquenté la grande médersa du roi Alexandre à Skopje, d'où il a été expulsé en raison d'activités politiques. Il a poursuivi ses études à Vranje et y a obtenu son diplôme d'études secondaires 1936 après quoi il a poursuivi des études de droit à Belgrade. Il est diplômé 1940 et pendant la Seconde Guerre mondiale, il a servi à Sarajevo, Mostar, Bosanska Gradiška et Banja Luka[1].Il poursuit son activité politique, participe à des manifestations et des grèves, et dans ces années il rencontre Sabina Fehimović, une étudiante de Mostar. Il lui dédiera la chanson Breza, et l'amour de ses années d'étudiant deviendra sa femme en 1941. Entre-temps, il publie des poèmes dans les magazines de Belgrade et de Sarajevo (Žena danas, Gajret, plus tard, après la guerre dans : Zora, Nova žena, Brazda, Oslobođenje) [2],[3],[4].

Il est élu secrétaire de la Cour d'honneur nationale de Banja Luka 1945, puis il a été journaliste pour le journal "Glas" et dramaturge du Théâtre National de Banja Luka. Il s'installe à Sarajevo en 1947, où il travaille à la rédaction du journal "Pregled". En janvier 1948, en tant qu'employé du ministère de l'Éducation de la République socialiste de Bosnie-Herzégovine, il est mis à la disposition de la maison d'édition "Svjetlost". Après cela, il a été membre du comité principal du Front populaire et de la rédaction de "Zadrugar". Il rejoint la section littéraire de Radio Sarajevo en 1951 et y resta jusqu'à sa retraite 1983 années. Ses œuvres ont été traduites en plusieurs langues, dont l'albanais, le russe, l'allemand, l'anglais et le français. Il a été membre de l'Académie monténégrine des sciences et des arts et de l'Académie des sciences et des arts de Bosnie-Herzégovine [5].

Sijarić a péri dans un accident de voiture à Sarajevo en décembre 1989 [6].

Peu de temps avant sa mort, Sijarić a écrit un poème intitulé Znam ( Je sais ), qui semble le montrer préfigurant sa propre mort:

Znam Je sais

Znam da se u ovu kasnu jesen
U prekasnu jesen
na Šipovicama šipci crvene.
Da hoće vjetar bar malo – bar malo,
njihove boje nanijeti na mene,
na ruke,
na lice –
jer vidim da se ove jeseni
posljednji put za mene
crvene
šipci iz Šipovica

Je sais qu'en cette fin d'automne,
en cette très fin d'automne
à Šipovice, les cynorrhodons rougissent.
Si seulement le vent – ne serait-ce qu'un peu
étalait leurs couleurs sur moi,
sur mes mains,
sur mon visage –
Car je vois que cet automne
les cynorrhodons à Šipovice
rougira pour moi
pour la dernière fois

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ram bulja (nouvelles, Sarajevo, 1953)
  • Bihorci (roman, Sarajevo, 1956)
  • Zelen prsten na vodi (nouvelles, Sarajevo, 1957)
  • Naša snaha i momci (nouvelles, Sarajevo, 1962)
  • Kuću kućom čine lastavice (roman, Sarajevo, 1962)
  • Mojkovačka bitka (roman, Sarajevo, 1968)
  • Putnici na putu (nouvelles, Sarajevo, 1969)
  • Zapisi o gradovima (texte journalistique, Sarajevo, 1970)
  • Konak (roman, Sarajevo 1970)
  • Kad djevojka spava, to je kao da mirišu jabuke (nouvelles, Sarajevo, 1973)
  • Carska vojska (roman, Sarajevo, 1976)
  • Raška zemlja Rascija (roman, Sarajevo, 1979)
  • Francuski pamuk (nouvelles, Sarajevo, 1980)
  • Oslobođeni Jasenovac (texte journalistique, Sarajevo, 1983)
  • Herceg-Bosno i tvoji gradovi (texte journalistique, Sarajevo, 1986)
  • Lirika (un recueil de poèmes,Beograd,1988)
  • Miris lišća orahova (nouvelles, Sarajevo, 1989)
  • Drvo kraj Akova (nouvelles, Sarajevo,1990)),
  • Koliba na nebu (des poèmes, Banja Luka, 1990)

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

  • 1953: nagrada Udruženja književnika BiH
  • 1957: nagrada Udruženja književnika BiH
  • 1968: 27- julska nagrada Bosne i Hercegovine
  • 1980: Andrićeva nagrada

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ (bs) « Ćamil Sijarić - Magijski pripovjedač »,
  2. ↑ « Blog - Ćamil Sijarić (1913-1989), une grande voix des Balkans »,
  3. ↑ (sr) « O Ćamilu Sijariću, Osnovna škola Ćamil Sijarić, Novi Pazar »
  4. ↑ (sh) Jahja Ferhatović, « Sijarićeva lirika od zavičajnog do univerzalnog doživljaja svijeta »
  5. ↑ (bs) « Sto godina od rođenja Ćamila Sijarića »,
  6. ↑ (en) Miljenko Jergović, « Ćamil Sijarić, The Man of Exile »,
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