Étienne Laclotte
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| Étienne Laclotte | |
| Présentation | |
|---|---|
| Naissance | Bordeaux |
| Décès | (à 84 ans) Bordeaux[1] |
| Nationalité |  France
|
| Mouvement | Architecture néo-classique |
| Œuvre | |
| Réalisations | Château Labottière Hôtel de Lalande Hôtel Bonnaffé |
| Entourage familial | |
| Famille | Jean (père) Michel et Jean (frères) |
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Étienne Laclotte (1728-1812) est un architecte bordelais[2]. Avec ses frères, Michel et Jean, il forme une société exerçant les professions d’architecte et entrepreneur, qui aura une place dominante dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle parmi la corporation des maîtres maçons de Bordeaux[3].
Réalisations
[modifier | modifier le code]Originaire de Bordeaux, Étienne Laclotte a construit de nombreux édifices dans la région bordelaise[3].
- Château Labottière, construit avec son frère Jean Laclotte de 1770 à 1773 pour Étienne Labottière, un bourgeois de Bordeaux, synthèse du « goût à la grecque » ; elle est le témoin de l'art de vivre au XVIIIe siècle. Classé monument historique en 1938[4], l’hôtel a fait l’objet d'une rénovation[5].
- Hôtel de Lalande, un hôtel particulier où est installé le Musée des Arts décoratifs et du design, construit en 1779 dont le style reflète une certaine sobriété par rapport aux constructions bordelaises du début du XVIIIe siècle.
- Château Bertranon à Sainte-Croix-du-Mont en Gironde[6].
- Château de Virazeil à Virazeil pour la partie construite en 1770-1774 pour Jacques Daugeard, président à mortier du parlement de Bordeaux. Le château a été aussi attribué à Victor Louis.
- L'hôtel Castelnau-d'Auros en 1775 pour Pierre de Castelnau, baron d'Auros[7] et conseiller au parlement de Bordeaux.
- L'hôtel Bonnaffé, situé dans l'îlot Bonnaffé, entre la place de la Comédie, la rue Sainte-Catherine et la rue de la Maison-Daurade. Il sera construit entre 1783 et 1785.
- L'annexe de l'église Sainte-Croix au Pont-du-Guit dans le quartier Belcier: cette chapelle Saint-Benoît sera transformée en entrepôt dès 1797, le pont resta en l'état jusqu'à la construction de la gare du Midi[8].
-
Château Labottière (1773). -
Hôtel de Lalande (1779). -
Hôtel Castelnau-d'Auros (1775). -
Hôtel Bonnaffé (1785).
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Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Philippe Maffre, Construire Bordeaux au XVIIIe siècle : les frères Laclotte, architectes en société (1756-1793), Bordeaux, Société Archéologique de Bordeaux, , 487 p. (ISBN 2-908175-14-2, présentation en ligne), [fiche de lecture]
Lien interne
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative aux beaux-arts :
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Relevé généalogique sur Geneanet
- Etienne Laclotte sur Artemisia.
- (Maffre 2013).
- Notice no PA00083197, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- L’Institut Culturel Bernard Magrez, « Le Château Labottière ; Une histoire et un écrin somptueux (12 p.) », sur web1.see.asso.fr (consulté le ).
- « Maison dite Château Bertranon », notice no IA33000422, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Histoire d'Auros », sur auros.fr : « En 1760, le château est acheté par un officier Pierre de Castelnau qui prit le titre de "Baron d’Auros". Il avait un hôtel particulier à Bordeaux dans une rue qui a conservé son souvenir, la rue Castelnau d’Auros, à proximité de la place Gambetta. »
- Philippe Maffre, « L'annexe de l'église Sainte-Croix au Pont-du-Guit », Revue archéologique de Bordeaux, vol. 87, , [fiche bibliographique].
