Église Sainte-Marie de Mont-Saint-Aignan

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Église Sainte-Marie de Mont-Saint-Aignan
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Église-Sainte-Marie-Mont-Saint-aignan-la-Vatine

Repères historiques
Fondateur(s) Maurice Cantor
Lieu de fondation Mont-Saint-Aignan
Siège 35 rue de la Vatine
Site internet http://www.eglise-ste-marie.org

L'église Sainte-Marie est située à Mont-Saint-Aignan, banlieue de Rouen dans la Seine-Maritime. Elle a été initialement connue comme chapelle Sainte-Marie[1] et comporte une chapelle dédiée à sainte Rita.

Description[modifier | modifier le code]

L'église Sainte-Marie est le centre d'une petite église chrétienne « autocéphale » et indépendante fondée par un ancien prêtre de l'Église catholique romaine, Maurice Cantor (1921-2016), refusant certaines orientations prises après le Concile Vatican II et en désaccord avec son archevêque.

L'association loi de 1901 qui lui confère l'existence juridique avait pour titre, en 1974, Association cultuelle de l'église vieille-catholique libérale.

Maurice Cantor a été consacré évêque plusieurs fois et en particulier par un évêque péruvien en rupture de ban, Mgr Mario Cornejo, ancien évêque auxiliaire de Lima ayant quitté l'Église romaine après son mariage. Ainsi Maurice Cantor pouvait-il se prévaloir canoniquement de la succession apostolique.

Cette Église[2],[3],[4], initialement de tradition catholique, admet cependant le mariage des prêtres et l'administration des sacrements aux divorcés. Elle se revendique comme « autocéphale », c'est-à-dire ne relevant d'aucune autre juridiction ecclésiastique. Elle honore aussi sainte Rita et pratique l'exorcisme, la « guérison charismatique » et la bénédiction des voitures.

Elle fait partie du conseil international des églises communautaires, membre du conseil œcuménique des Églises.

Les évêques[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Frédéric Luz, op. cit., page 94
  2. Jean Vernette, Dictionnaire des groupes religieux aujourd'hui : religions, Églises, sectes, nouveaux mouvements religieux, mouvements spiritualistes, Paris, Presses universitaires de France, 2001, ©1995, 252 p. (ISBN 2-13-052026-X, OCLC 56322322, lire en ligne)
  3. Bernard Vignot, Le phénomène des Églises parallèles, Paris, Les Éd. du Cerf, , 127 p. (ISBN 978-2-204-08801-5, OCLC 708360774, lire en ligne)
  4. Frédéric Luz, Le soufre et l'encens : enquête sur les Églises parallèles et les évêques dissidents, Paris, C. Vigne, , 319 p. (ISBN 2-84193-021-1, OCLC 35551976, lire en ligne), pp.94-95

Liens externes[modifier | modifier le code]