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Ce n'est pas le Jardinier le Nôtre, Mais c'est le Capitaine Ingénieur Antoine Du Chaffat le véritable Auteur des Allées de la Robertsau à Strasbourg. Huguenot, il dut avec sa famille se réfugier à Ulm après la Révocation de l'Edit de Nantes -...
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== Historique ==
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L'origine du parc de l'Orangerie remonte au {{s-|XVIII|e}}. Durant le [[Grand Siècle]] {{s-|XVII|e}}, [[Le Nôtre]] —&thinsp;créateur des jardins de Versailles&thinsp;— avait déjà dessiné les allées principales du parc<ref name="expoarchives">{{lien web|url=http://archives.strasbourg.fr/Pdf/atelier/Orangeriemai11.pdf|titre=Document de l'exposition des archives de la ville de Strasbourg}}</ref>.
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La source de la rectification se trouve dans l'Ouvrage : "L'Orangerie, Jardin de L'Europe" - Editions de La Nuée Bleu à Strasbourg - De Simone et de Paul Claude Babinger. Paru 3ème trimestre 1983


Au cours de la [[Révolution française]], la ville de [[Strasbourg]] hérite de cent quarante [[oranger]]s confisqués par les républicains au [[château de Bouxwiller]] et décide de construire en [[1804]] l'actuel [[pavillon Joséphine]] (du nom de [[Joséphine de Beauharnais]], impératrice des Français, femme de [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] de [[1796]] à [[1809]]) pour les abriter.
Au cours de la [[Révolution française]], la ville de [[Strasbourg]] hérite de cent quarante [[oranger]]s confisqués par les républicains au [[château de Bouxwiller]] et décide de construire en [[1804]] l'actuel [[pavillon Joséphine]] (du nom de [[Joséphine de Beauharnais]], impératrice des Français, femme de [[Napoléon Ier|Napoléon Bonaparte]] de [[1796]] à [[1809]]) pour les abriter.

Version du 17 septembre 2014 à 09:31

Parc de l’Orangerie
Image illustrative de l’article Parc de l'Orangerie
Le Pavillon Joséphine, façade Sud-Est, au centre du parc.
Géographie
Pays France
Commune Strasbourg
Quartier quartier de l'Orangerie
Superficie 26 ha
Histoire
Création XVIIIe
Gestion
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1929, pavillon Joséphine)
Logo monument historique Classé MH (1993, parc avec fabrique, fontaines, groupes sculptés, éléments immobiliers divers)[1]
Accès et transport
Tramway Modèle:Ligne CTS
station Droits de l'Homme
Bus Modèle:Ligne CTS , Modèle:Ligne CTS , Modèle:Ligne CTS
arrêts Orangerie et Conseil de l'Europe
Localisation
Coordonnées 48° 35′ 31″ nord, 7° 46′ 34″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Parc de l’Orangerie
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
(Voir situation sur carte : Bas-Rhin)
Parc de l’Orangerie
Géolocalisation sur la carte : Strasbourg
(Voir situation sur carte : Strasbourg)
Parc de l’Orangerie

Le parc de l'Orangerie est un parc public de la ville de Strasbourg. Il est situé en face du Palais de l’Europe et proche des autres institutions européennes dans le quartier dit de l'Orangerie, au sein de la Neustadt. Sa superficie est de 26 hectares.

Il est délimité à l'ouest par l'avenue de l'Europe, au sud par les boulevards du Président Edwards et de l'Orangerie, à l'est par la rue François Xavier Richter et est bordé par le canal de la Marne au Rhin au nord.

Historique

L'origine du parc de l'Orangerie remonte au XVIIIe siècle. Durant le Grand Siècle XVIIe siècle, Le Nôtre — créateur des jardins de Versailles — avait déjà dessiné les allées principales du parc[2]. C'est une erreur du 19 ème Siècle - Ce n'est pas le Jardinier Le Nôtre mais Le Capitaine Ingénieur Antoine Du Chaffat (Huguenot) qui a dessiné en 1735 le plan intitulé : "Plan de Strasbourg, sa Citadelle et le Fort de Kehl avec tous ses Ouvrages qui ont ''este'' construit Pendant la Paix."

La source de la rectification se trouve dans l'Ouvrage : "L'Orangerie, Jardin de L'Europe" - Editions de La Nuée Bleu à Strasbourg - De Simone et de Paul Claude Babinger. Paru 3ème trimestre 1983

Au cours de la Révolution française, la ville de Strasbourg hérite de cent quarante orangers confisqués par les républicains au château de Bouxwiller et décide de construire en 1804 l'actuel pavillon Joséphine (du nom de Joséphine de Beauharnais, impératrice des Français, femme de Napoléon Bonaparte de 1796 à 1809) pour les abriter.

Le parc de l'Orangerie est largement agrandi sous la période allemande, à l'occasion de l'exposition industrielle et artisanale de Strasbourg de 1895. C'est à cette époque que le lac artificiel (avec une cascade) est creusé[2]. Le parc est intégrée dans la Neustadt.

Le pavillon Joséphine a été inscrit au titre des monuments historiques en 1929 alors que le parc a été classé en 1993[1].

Détruit par un incendie en 1968, le pavillon Joséphine a été reconstruit à l'identique et réaménagé pour une utilisation culturelle.

La fontaine de la charmille, endommagée suite à la chute d'un arbre, a été restaurée en 2012.

En 2013 la principale allée du parc, l'Allée de l'Orangerie Jospéhine, a été réaménagée ainsi que l'allée des Platanes. Un nouvel éclairage a également été mis en place.

De nos jours

Aujourd'hui il ne reste que trois orangers, conservés dans les serres du parc qui sont accessibles au public à certaines dates.

L'Orangerie est un lieu de promenade privilégié des Strasbourgeois on y trouve : un zoo et une mini-ferme, un centre de réintroduction de cigognes, un bowling, un circuit de voitures pour enfants (L’École de Conduite), plusieurs aires de jeux, des terrains de sports et de pétanque. Il est aussi possible de louer une barque pour naviguer sur le lac.

De nombreuses fontaines, statues et autres kiosques agrémentent les allées du parc. Plusieurs glaciers y tiennent également un stand.

Le Buerehiesel est une ancienne maison à colombages qui se trouvait à l'origine à Molsheim. Elle a été démontée et transportée pour l’Exposition industrielle de 1885; c'est aujourd'hui un restaurant réputé[2].

Images


Références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Félicien Lesec, Strasbourg : parc de l'Orangerie, Éd. Altissima, Bellerive-sur-Allier, 2008, 64 p. (ISBN 978-2917748-02-2)
  • Parc de l'Orangerie : le jardin de Strasbourg, Ville de Strasbourg, 2000, 18 p.

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