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Ce maquis , fondé et dirigé par Robert Leblanc, épicier à [[Saint-Étienne-l'Allier]], s'organisa en 1942-43. Organisation presque militaire, son action se déroula principalement dans la région du [[Vièvre]] et du [[Lieuvin]] (nord-ouest de l'[[Eure (département)|Eure]] non loin de [[Pont-Audemer]] qui a honoré Robert Leblanc en donnant son nom à un quai sur la [[Risle]] et ou se trouve également une rue du Maquis Surcouf). |
Ce maquis , fondé et dirigé par Robert Leblanc, épicier à [[Saint-Étienne-l'Allier]], s'organisa en 1942-43 .vec l'aide et la complicité de l'abbé Meulan curé du village et de Robert Samson dit La Torpille Organisation presque militaire, son action se déroula principalement dans la région du [[Vièvre]] et du [[Lieuvin]] (nord-ouest de l'[[Eure (département)|Eure]] non loin de [[Pont-Audemer]] qui a honoré Robert Leblanc en donnant son nom à un quai sur la [[Risle]] et ou se trouve également une rue du Maquis Surcouf). |
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Robert Leblanc est né le 5 janvier 1910, Quai de la poissonnerie à Pont-Audemer, sa mère Marie Louise Leblanc y est mercière, il est scolarisé à Pont-Audemer puis devient peintre en bâtiment, appelé sous les drapeaux il est matelot 2ème classe et se trouve réformé pour tuberculose, retrouvant la santé, il épouse en 1933 mademoiselle Denize Prey qui lui donnera 4 enfants. Ensemble ils s'installent à Saint-Etienne-l'Allier et tiennent le café-épicerie du village, de novembre1942 à août 1944 Robert Leblanc se consacre au Maquis Surcouf dont il est le chef (contrairement à l'usage il est à noter qu'il ne prend pas de pseudo, tous les documents retrouvés sont signés de son prénom et nom). En septembre 1944 il participe à la fondation du 1er bataillon de l'Eure dont il est nommé commandant, puis à celle du 1er Bataillon de Marche de Normandie dont il est également nommé commandant; puis les 1er, 2ème et 3ème Bataillons de Marche de Normandie vont être fondus en une nouvelle entité qui reprend le nom de 129ème Régiment d'Infanterie. C'est devant ce Régiment qu'à Coutance le 10 juin 1945 le général de Gaulle se déplace et remet la Légion d'Honneur au Commandant Robert Leblanc. Démobilisé fin 1945, il va créer une entreprise de transport qui rapidement périclite, puis une entreprise de peinture, c'est au service de cette entreprise qu'il trouve la mort dans un accident de la route sur une petite route de la commune de Planquery (calvados), le 13 avril 1956. Il avait 46 ans et laissait quatre jeunes enfants à la charge de son épouse. |
Robert Leblanc est né le 5 janvier 1910, Quai de la poissonnerie à Pont-Audemer, sa mère Marie Louise Leblanc y est mercière, il est scolarisé à Pont-Audemer puis devient peintre en bâtiment, appelé sous les drapeaux il est matelot 2ème classe et se trouve réformé pour tuberculose, retrouvant la santé, il épouse en 1933 mademoiselle Denize Prey qui lui donnera 4 enfants. Ensemble ils s'installent à Saint-Etienne-l'Allier et tiennent le café-épicerie du village, de novembre1942 à août 1944 Robert Leblanc se consacre au Maquis Surcouf dont il est le chef (contrairement à l'usage il est à noter qu'il ne prend pas de pseudo, tous les documents retrouvés sont signés de son prénom et nom). En septembre 1944 il participe à la fondation du 1er bataillon de l'Eure dont il est nommé commandant, puis à celle du 1er Bataillon de Marche de Normandie dont il est également nommé commandant; puis les 1er, 2ème et 3ème Bataillons de Marche de Normandie vont être fondus en une nouvelle entité qui reprend le nom de 129ème Régiment d'Infanterie. C'est devant ce Régiment qu'à Coutance le 10 juin 1945 le général de Gaulle se déplace et remet la Légion d'Honneur au Commandant Robert Leblanc. Démobilisé fin 1945, il va créer une entreprise de transport qui rapidement périclite, puis une entreprise de peinture, c'est au service de cette entreprise qu'il trouve la mort dans un accident de la route sur une petite route de la commune de Planquery (calvados), le 13 avril 1956. Il avait 46 ans et laissait quatre jeunes enfants à la charge de son épouse. |
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'''Distinctions''': Pour son action à la tête du Maquis Surcouf, la France qui par ailleurs fut pour lui et ses hommes d'une parfaite ingratitude, lui décerna ou le nomma: |
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- Chevalier de la Légion d'Honneur. |
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- Croix de Guerre avec Palmes. |
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-Croix du combattant 1939 - 1945. |
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- (Décoration alliée) Bronze Star Médal des U.S.A. |
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'''Effectif du Maquis Surcouf''' |
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A ces chiffres il faut également adjoindre les maquisards des groupes indépendants qui étaient financés et souvent dépendants militairement du Maquis Surcouf et de Robert Leblanc. |
A ces chiffres il faut également adjoindre les maquisards des groupes indépendants qui étaient financés et souvent dépendants militairement du Maquis Surcouf et de Robert Leblanc. |
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'''Effectif réel des Meuls aquisards du Maquis Surcouf ''': |
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De Mars 1942 à Mars 1943 - 20 hommes. |
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'''Liste des différents groupes de résistance rattachés financièrement où militairement au Maquis Surcouf.''' |
'''Liste des différents groupes de résistance rattachés financièrement où militairement au Maquis Surcouf.''' |
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- Groupe de Routot (Paul 1 pseudo de Charles Poper, chef de la Brigade de gendarmerie de Routot ). |
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Groupe de Routot (Paul 1) - Groupe de Cormeilles (Sylla) - Groupe de Lieurey (Marcel) - Groupe de Quillebeuf (Nicolas) - Groupe de Pont-Audemer (César) - Groupe de Beuzeville (Henri) - Groupe de Beuzeville (Toutain) - Groupe de Saint-Georges-du-Vièvre (Bayard où René 1) - Groupe des Baquets (Maurice) - Groupe d'Epaignes ( ). |
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- Groupe de Cormeilles (Sylla pseudo de Jacques Potot, chef de gare de Cormeilles) urey (Marcel pseudo de Louis-Marcel Vesque cultivateur) |
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- Groupe de Quillebeuf (Nicolas pseudo de Maurice Jouen) |
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- Groupe de Pont-Audemer (César pseudo d'Eugène Lefèvre chauffeur de taxi à Pont-Audemer) |
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- Groupe de Beuzeville (Henri pseudo de Henri Sorel marchand de chiffons à Beuzeville) |
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- Groupe de Beuzeville (Toutain pseudo de Camille Renoult vétérinaire à Beuzeville) |
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- Groupe de Saint-Georges-du-Vièvre (Bayard où René 1 pseudo de René Pesqueult quincailler à Saint-Georges-du-Vièvre) |
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- Groupe des Baquets (Maurice pseudo de Maurice Vautier) |
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- Groupe d'Epaignes ( ). |
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- Groupe d'Angerville (Jean-Marie pseudo de Louis Arhante qui remplaça André Thorel assassiné le 25 juin 1944). |
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Autre "maquis Surcouf", en Bourgogne, installé à la ferme de Mortière, dans les forêts de Chaignay et Villecomte (Côte d'or)**. Voir : http : chaignay/jmdaurelle.fr/surcouf.html |
Autre "maquis Surcouf", en Bourgogne, installé à la ferme de Mortière, dans les forêts de Chaignay et Villecomte (Côte d'or)**. Voir : http : chaignay/jmdaurelle.fr/surcouf.html |
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Version du 29 septembre 2014 à 17:33
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- Groupe de Cormeilles (Sylla pseudo de Jacques Potot, chef de gare de Cormeilles) mondiale. Il est notamment l'auteur de l'exécution de la collaboratrice Violette Morris.
Ce maquis , fondé et dirigé par Robert Leblanc, épicier à Saint-Étienne-l'Allier, s'organisa en 1942-43 .vec l'aide et la complicité de l'abbé Meulan curé du village et de Robert Samson dit La Torpille Organisation presque militaire, son action se déroula principalement dans la région du Vièvre et du Lieuvin (nord-ouest de l'Eure non loin de Pont-Audemer qui a honoré Robert Leblanc en donnant son nom à un quai sur la Risle et ou se trouve également une rue du Maquis Surcouf).
Non loin de la route D27 entre Epaignes et Lieurey se trouve un monument au Maquis Surcouf.
Robert Leblanc, fondateur et chef charismatique du Maquis Surcouf.
Robert Leblanc est né le 5 janvier 1910, Quai de la poissonnerie à Pont-Audemer, sa mère Marie Louise Leblanc y est mercière, il est scolarisé à Pont-Audemer puis devient peintre en bâtiment, appelé sous les drapeaux il est matelot 2ème classe et se trouve réformé pour tuberculose, retrouvant la santé, il épouse en 1933 mademoiselle Denize Prey qui lui donnera 4 enfants. Ensemble ils s'installent à Saint-Etienne-l'Allier et tiennent le café-épicerie du village, de novembre1942 à août 1944 Robert Leblanc se consacre au Maquis Surcouf dont il est le chef (contrairement à l'usage il est à noter qu'il ne prend pas de pseudo, tous les documents retrouvés sont signés de son prénom et nom). En septembre 1944 il participe à la fondation du 1er bataillon de l'Eure dont il est nommé commandant, puis à celle du 1er Bataillon de Marche de Normandie dont il est également nommé commandant; puis les 1er, 2ème et 3ème Bataillons de Marche de Normandie vont être fondus en une nouvelle entité qui reprend le nom de 129ème Régiment d'Infanterie. C'est devant ce Régiment qu'à Coutance le 10 juin 1945 le général de Gaulle se déplace et remet la Légion d'Honneur au Commandant Robert Leblanc. Démobilisé fin 1945, il va créer une entreprise de transport qui rapidement périclite, puis une entreprise de peinture, c'est au service de cette entreprise qu'il trouve la mort dans un accident de la route sur une petite route de la commune de Planquery (calvados), le 13 avril 1956. Il avait 46 ans et laissait quatre jeunes enfants à la charge de son épouse.
Distinctions: Pour son action à la tête du Maquis Surcouf, la France qui par ailleurs fut pour lui et ses hommes d'une parfaite ingratitude, lui décerna ou le nomma:
- Chevalier de la Légion d'Honneur.
- Croix de Guerre avec Palmes.
- Croix du Combattant volontaire de la résistance.
-Croix du combattant 1939 - 1945.
- (Décoration alliée) Bronze Star Médal des U.S.A.
Effectif du Maquis Surcouf
Ces chiffres sont ceux des seuls maquisards (hommes vivants en petites unités militarisées, dissimulées dans la campagne) et ne prennent pas en compte ceux qui étaient placés dans les fermes amies ou restés chez eux, (sédentaires, nommés hommes de seconde main par Robert Leblanc.
A ces chiffres il faut également adjoindre les maquisards des groupes indépendants qui étaient financés et souvent dépendants militairement du Maquis Surcouf et de Robert Leblanc.
Effectif réel des Meuls aquisards du Maquis Surcouf :
De Mars 1942 à Mars 1943 - 20 hommes.
De Mars 1943 à Novembre 1943 - 35 hommes.
En Décembre 1943 l'effectif est de 105 hommes.
En Janvier 1944 l'effectif est de 108 hommes.
En Février 1944 l'effectif est de 54 hommes.
En Mars et Avril 1944 l'effectif est de 150 hommes.
En Mai 1944 l'effectif est de 179 hommes. En Juin 1944, du 1er au 13 Juin l'effectif est de 250 hommes, du 13 au 30 Juin les attaques allemandes obligent Robert Leblanc à réduire ses effectifs, 80 hommes restent à ses côtés, 43 sont éparpillés en différents sites.
En Juillet 1943 l'effectif est de 123 hommes. Effectif porté à 193 hommes en Août 1944.
Note: ces chiffres sont extraits du registre de comptabilité du Maquis Surcouf, registre où chaque mois est porté le nombre des rationnaires avec les coûts induits.
Liste des différents groupes de résistance rattachés financièrement où militairement au Maquis Surcouf.
- Groupe de Routot (Paul 1 pseudo de Charles Poper, chef de la Brigade de gendarmerie de Routot ).
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- Groupe de Cormeilles (Sylla pseudo de Jacques Potot, chef de gare de Cormeilles) urey (Marcel pseudo de Louis-Marcel Vesque cultivateur)
- Groupe de Quillebeuf (Nicolas pseudo de Maurice Jouen)
- Groupe de Pont-Audemer (César pseudo d'Eugène Lefèvre chauffeur de taxi à Pont-Audemer)
- Groupe de Beuzeville (Henri pseudo de Henri Sorel marchand de chiffons à Beuzeville)
- Groupe de Beuzeville (Toutain pseudo de Camille Renoult vétérinaire à Beuzeville)
- Groupe de Saint-Georges-du-Vièvre (Bayard où René 1 pseudo de René Pesqueult quincailler à Saint-Georges-du-Vièvre)
- Groupe des Baquets (Maurice pseudo de Maurice Vautier)
- Groupe d'Epaignes ( ).
- Groupe d'Angerville (Jean-Marie pseudo de Louis Arhante qui remplaça André Thorel assassiné le 25 juin 1944).
Autre "maquis Surcouf", en Bourgogne, installé à la ferme de Mortière, dans les forêts de Chaignay et Villecomte (Côte d'or)**. Voir : http : chaignay/jmdaurelle.fr/surcouf.html
Bibliographie
- Robert Leblanc, presenté et commenté par Alain Corblin, Le journal du Maquis, du débarquement à la libération, rédigée par Robert Leblanc, chef du Maquis Surcouf, Société Historique de Lisieux, 2014.
- Raymond Ruffin, Le maquis Surcouf en Normandie, Ed. Bertout, 1999 (ISBN 2867433665)
- Raymond Ruffin, La Résistance normande face à la Gestapo, Presses de la Cité et Ed. Bertout, 1977, Réédité de 1980 à 1999, Grand Prix des Écrivains normands 1997
- Raymond Ruffin, Ces chefs de maquis qui gênaient, Presses de la Cité, 1980
- Raymond Ruffin, Violette Morris, la hyène de la Gestapo, Ed. Le Cherche Midi, 2004
- Raymond Ruffin, Les lucioles de ma nuit : le maquis Surcouf en Normandie, Presses de la cité.
- http://chaignay.fr
