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« Opération Himmler » : différence entre les versions

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Les militaires lui ayant succédé refusèrent alors tout accord avec un pays démocratique et participèrent au démantèlement de la Tchécoslovaquie en s'appropriant le district de [[Cieszyn | Teschen]].
Les militaires lui ayant succédé refusèrent alors tout accord avec un pays démocratique et participèrent au démantèlement de la Tchécoslovaquie en s'appropriant le district de [[Cieszyn | Teschen]].


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==Mise en route de l'opération==
==Mise en route de l'opération==

Version du 16 mars 2012 à 00:14

Erreur : le thème « Seconde Guerre Mondiale » du modèle {{ébauche}} n’est pas défini.
Tour hertzienne de Gliwice de nos jours, il s'agit de la plus haute structure en bois en Europe.

L’incident de Gleiwitz le a servi de prétexte pour déclencher la guerre contre la Pologne le au début de la Seconde Guerre mondiale. Il s'agit en réalité d'une opération, l'opération Himmler, montée de toutes pièces par les Nazis.

Motivations d'Hitler

Après l'annexion de la Tchécoslovaquie, grisé par les derniers « succès » de sa politique d'agression, Hitler déclara, le 23 mai 1939 : « Il n'est pas question d'épargner la Pologne. »[1].

Il souhaitait rattacher la ville libre de Dantzig, anciennement allemande mais séparée de l'Allemagne par le Corridor de Dantzig, scission décidée lors du traité de Versailles pour offrir à la Pologne un accès à la Baltique.

L'autre volonté du chancelier était, bien entendu, la conquête de son espace vital, le Lebensraum[1].

Situation polonaise

Face à cette agression imminente, la Pologne n’était pas en bonne posture. En effet, de 1926 à 1936, le pays se trouvait sous la dictature[réf. nécessaire] du maréchal Pilsudski, qui, se sentant suffisamment protégé par l'Allemagne, avait, juste avant sa mort, signé un pacte de non-agression avec celle-ci[1].

Les militaires lui ayant succédé refusèrent alors tout accord avec un pays démocratique et participèrent au démantèlement de la Tchécoslovaquie en s'appropriant le district de Teschen.

En outre, le ministre des Affaires étrangères Józef Beck éprouvait une certaine sympathie pour le nazisme[1],[2].

Mise en route de l'opération

Himmler, homme de confiance d'Hitler, fut convoqué le 23 juin 1939 à la réunion du conseil de défense du Reich pour arrêter les modalités de l'opération. Himmler conçut lui-même le plan de l'opération qu'il nomma « opération Himmler », puis confia la réalisation du plan à Heydrich. Heydrich appela l'un de ses bras droits, Alfred Naujocks rencontré à Kiel après son entrée dans les S.S. Naujocks, à son tour, choisit six hommes du S.D. Himmler exigea de l'Abwehr qu'elle lui fournisse de véritables papiers et uniformes militaires polonais. Wilhelm Canaris, chef de l'Abwehr, tenta d’empêcher l'opération, mais Wilhelm Keitel, chef de l'OKW, dont les services de Canaris dépendaient, se rangea avec Himmler[3].

Heinrich Müller, chef de la Gestapo, prodigua les derniers éléments du plan, autrement dit douze criminels issus de camps de concentration, déguisés en Polonais, destinés à être laissés pour morts sur les lieux de « l'attaque ». Heydrich leur donna le nom de code « conserves » ; il leur avait été promis qu'en échange de cet acte patriotique, ils seraient libérés des camps[4].

L'attaque de l’émetteur radio

Les six membres de la S.D et les douze prisonniers déguisés en Polonais arrivèrent à Gliwice et diffusèrent un message appelant la minorité polonaise de Silésie à prendre les armes pour renverser le chancelier allemand Adolf Hitler. Les douze prisonniers furent assassinés et l'on convoqua plusieurs journalistes pour témoigner de l'attaque polonaise. Ce prétexte, repris par la propagande nazie comme casus belli, permit à Hitler d'attaquer la Pologne dès le jour suivant, entraînant dans la foulée la déclaration de guerre de la France et du Royaume-Uni. Le conflit devenait mondial[5].

L'opération qui s'ensuit porte le nom de campagne de Pologne.

Notes et références

  1. a b c et d JACQUES DELARUE, Histoire de la Gestapo,p 223.
  2. Jean Bérenger, « Józef Beck », sur Encyclopédie Universalis.
  3. JACQUES DELARUE, Histoire de la Gestapo, p224-226
  4. JACQUES DELARUE, Histoire de la Gestapo, p227
  5. JACQUES DELARUE, Histoire de la Gestapo.

Articles connexes

Liens externes