« Cheikha Rabia » : différence entre les versions
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==Biographie== |
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Cheikha Rabia commence à chanter à l'age de 11 ans. Originaire de Relizane, village dans la région de mostaganem, près d'oran, rabia est la fille d'un coiffeur (un ancien combattant de la première guerre mondiale ) et d'une couturière. elle découvre le chant des femmes lors de célébrations et fêtes de mariages. ces chanteuses, appelées «meddehates» interprétaient, devant des assemblées exclusivement féminines des mélopées sur fond de percussions.elle a 14 ans alors et veut apprendre, elle travaille toutes sortes de répertoires, même celui jusque-là interdit aux femmes, celui des « chioukhs ou cheikh», « ces maîtres » qui célèbrent la poésie bédouine et improvisent sur l'actualité, des chants agrémentés par l'harmonieuse musicalité de la flûte de bambou, la gasba. c'est le croisement de ces deux profondes traditions, l'une masculine et l'autre féminine, qui, plus tard, donnera naissance au rai. « une nouvelle musique populaire est née de la rencontre entre le chant et les percussions des meddehates, et celui des flûtes des « |
Cheikha Rabia commence à chanter à l'age de 11 ans. Originaire de Relizane, village dans la région de mostaganem, près d'oran, rabia est la fille d'un coiffeur (un ancien combattant de la première guerre mondiale ) et d'une couturière. elle découvre le chant des femmes lors de célébrations et fêtes de mariages. ces chanteuses, appelées «meddehates» interprétaient, devant des assemblées exclusivement féminines des mélopées sur fond de percussions.elle a 14 ans alors et veut apprendre, elle travaille toutes sortes de répertoires, même celui jusque-là interdit aux femmes, celui des « chioukhs ou cheikh», « ces maîtres » qui célèbrent la poésie bédouine et improvisent sur l'actualité, des chants agrémentés par l'harmonieuse musicalité de la flûte de bambou, la gasba. c'est le croisement de ces deux profondes traditions, l'une masculine et l'autre féminine, qui, plus tard, donnera naissance au rai. « une nouvelle musique populaire est née de la rencontre entre le chant et les percussions des meddehates, et celui des flûtes des «cheikh» d'où le nom de cheikha («maîtresse chanteuse») comme l'explique la journaliste Eliane Azoulay<ref>« les maîtresses du rai », article paru dans télérama le 10/2/99)</ref>. |
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Le nom de ''cheikha'' (maîtresse du chant) est donné à Cheikha Rabia à 18 ans. Dès les [[années 1960]], elle chante dans les cabarets d'[[Alger]] où elle rencontre un franc succès face à un public exclusivement masculin. Elle immigre vers la [[France]] avec son mari et ses huit enfants en [[1977]] et démarre une nouvelle carrière. |
Le nom de ''cheikha'' (maîtresse du chant) est donné à Cheikha Rabia à 18 ans. Dès les [[années 1960]], elle chante dans les cabarets d'[[Alger]] où elle rencontre un franc succès face à un public exclusivement masculin. Elle immigre vers la [[France]] avec son mari et ses huit enfants en [[1977]] et démarre une nouvelle carrière. |
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En 1977, la chanteuse trentenaire quitte la capitale algérienne pour la capitale française Paris, où elle acquiert et tient un bistrot, rue des Pyrénées, tout en continuant à se produire dans les petits cabarets communautaires de la capitale (de stalingrad à la goutte d'or) devant cette première génération des immigrés de l'ouest algérien, nostalgiques de leurs campagnes et de leurs traditions rituelles ancestrales. Après son divorce, une période difficile s'annonce, elle doit se consacrer à l'éducation de ses enfants et elle n'a pas d'autre choix que d'arrêter le chant. Cinq ans plus tard, ces enfants ayant grandi, elle vend son café et recommence à chanter le week-end. Après plusieurs succès discographiques en Algérie, elle enregistre un premier album en 1999 chez Virgin avec un titre puissant, « ana hak », suivi d'une tournée européenne de plus de 60 dates où elle découvre l’Europe et la France. Sa voix rauque est sensible et ne permet aucun relâchement : Cheikha Rabia cumule les dates de concerts, alternant les passages dans les festivals de renom comme dans les centres culturels de banlieue, les bistrots ou les salles prestigieuses. Lors d'une rencontre en 2005 avec la productrice musicienne d'origine tunisienne Dinah Douïeb, elle découvre |
En 1977, la chanteuse trentenaire quitte la capitale algérienne pour la capitale française Paris, où elle acquiert et tient un bistrot, rue des Pyrénées, tout en continuant à se produire dans les petits cabarets communautaires de la capitale (de stalingrad à la goutte d'or) devant cette première génération des immigrés de l'ouest algérien, nostalgiques de leurs campagnes et de leurs traditions rituelles ancestrales. Après son divorce, une période difficile s'annonce, elle doit se consacrer à l'éducation de ses enfants et elle n'a pas d'autre choix que d'arrêter le chant. Cinq ans plus tard, ces enfants ayant grandi, elle vend son café et recommence à chanter le week-end. Après plusieurs succès discographiques en Algérie, elle enregistre un premier album en 1999 chez Virgin avec un titre puissant, « ana hak », suivi d'une tournée européenne de plus de 60 dates où elle découvre l’Europe et la France. Sa voix rauque est sensible et ne permet aucun relâchement : Cheikha Rabia cumule les dates de concerts, alternant les passages dans les festivals de renom comme dans les centres culturels de banlieue, les bistrots ou les salles prestigieuses. Lors d'une rencontre en 2005 avec la productrice musicienne d'origine tunisienne Dinah Douïeb, elle découvre que sa personnalité intéresse les nouvelles générations de musiciens [[electro]] et [[rock]]. Cheikha Rabia signe avec le label Dinamyte l 'album LIBERTI. |
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L'idée de nouvelle structure musicale dans le rai ancien de Cheikha Rabia commence à germer. |
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En [[2012]], la chanteuse septuagénaire Cheikha Rabia enregistre un nouvel album avec Dinah Douieb. Une nouvelle aventure cette nouvelle musique tire egalement son inspiration du rock de [[Black Sabbath]] et du funk de [[James Brown]] . Le groupe comprend la participation des guitaristes "Hero" [[Yan Pechin]] et [[Micky Finn]] du bassiste et synthétiseur [[Nicola Baby]] et [[Dinah Douieb]] à la guitare rythmique et aux synthés. lenol et le printemps concept ''RABIA'' est née et signifie la rage en espagnol et le printemps en arabe. |
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==Discographie sélective== |
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* [http://www.ournia.com/musique/algerienne/cheikha_rabia.html ournia.com] |
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Version du 29 février 2012 à 14:26
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| Activité principale | Chanteuse |
|---|---|
| Genre musical | Raï |
| Instruments | Chant Tar |
| Labels | Dinamyte/Tiferete |
| Site officiel | http://dinamyte.com |
| Membres | Dinah Douieb Yann Pechin Nicolas Baby |
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Cheikha Rabia, née à Relizane (Oranie), est une chanteuse algérienne de rai ancien.
Biographie
Cheikha Rabia commence à chanter à l'age de 11 ans. Originaire de Relizane, village dans la région de mostaganem, près d'oran, rabia est la fille d'un coiffeur (un ancien combattant de la première guerre mondiale ) et d'une couturière. elle découvre le chant des femmes lors de célébrations et fêtes de mariages. ces chanteuses, appelées «meddehates» interprétaient, devant des assemblées exclusivement féminines des mélopées sur fond de percussions.elle a 14 ans alors et veut apprendre, elle travaille toutes sortes de répertoires, même celui jusque-là interdit aux femmes, celui des « chioukhs ou cheikh», « ces maîtres » qui célèbrent la poésie bédouine et improvisent sur l'actualité, des chants agrémentés par l'harmonieuse musicalité de la flûte de bambou, la gasba. c'est le croisement de ces deux profondes traditions, l'une masculine et l'autre féminine, qui, plus tard, donnera naissance au rai. « une nouvelle musique populaire est née de la rencontre entre le chant et les percussions des meddehates, et celui des flûtes des «cheikh» d'où le nom de cheikha («maîtresse chanteuse») comme l'explique la journaliste Eliane Azoulay[1]. Le nom de cheikha (maîtresse du chant) est donné à Cheikha Rabia à 18 ans. Dès les années 1960, elle chante dans les cabarets d'Alger où elle rencontre un franc succès face à un public exclusivement masculin. Elle immigre vers la France avec son mari et ses huit enfants en 1977 et démarre une nouvelle carrière. En 1977, la chanteuse trentenaire quitte la capitale algérienne pour la capitale française Paris, où elle acquiert et tient un bistrot, rue des Pyrénées, tout en continuant à se produire dans les petits cabarets communautaires de la capitale (de stalingrad à la goutte d'or) devant cette première génération des immigrés de l'ouest algérien, nostalgiques de leurs campagnes et de leurs traditions rituelles ancestrales. Après son divorce, une période difficile s'annonce, elle doit se consacrer à l'éducation de ses enfants et elle n'a pas d'autre choix que d'arrêter le chant. Cinq ans plus tard, ces enfants ayant grandi, elle vend son café et recommence à chanter le week-end. Après plusieurs succès discographiques en Algérie, elle enregistre un premier album en 1999 chez Virgin avec un titre puissant, « ana hak », suivi d'une tournée européenne de plus de 60 dates où elle découvre l’Europe et la France. Sa voix rauque est sensible et ne permet aucun relâchement : Cheikha Rabia cumule les dates de concerts, alternant les passages dans les festivals de renom comme dans les centres culturels de banlieue, les bistrots ou les salles prestigieuses. Lors d'une rencontre en 2005 avec la productrice musicienne d'origine tunisienne Dinah Douïeb, elle découvre que sa personnalité intéresse les nouvelles générations de musiciens electro et rock. Cheikha Rabia signe avec le label Dinamyte l 'album LIBERTI. L'idée de nouvelle structure musicale dans le rai ancien de Cheikha Rabia commence à germer. En 2012, la chanteuse septuagénaire Cheikha Rabia enregistre un nouvel album avec Dinah Douieb. Une nouvelle aventure cette nouvelle musique tire egalement son inspiration du rock de Black Sabbath et du funk de James Brown . Le groupe comprend la participation des guitaristes "Hero" Yan Pechin et Micky Finn du bassiste et synthétiseur Nicola Baby et Dinah Douieb à la guitare rythmique et aux synthés. lenol et le printemps concept RABIA est née et signifie la rage en espagnol et le printemps en arabe.
Discographie sélective
- Ana Hak (1999)
- Liberti (2007)
- Rabia (2012)
Notes et références
- « les maîtresses du rai », article paru dans télérama le 10/2/99)
== Styles ==
- Arabic rock
- Arabic electro
- Arabic funk
== Liens externes ==
