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'''Michel Elie''' est un ingénieur et dirigeant d'entreprises français spécialiste de l'architecture des systèmes d'[[informatique distribuée]].
'''Michel Elie''' est un ingénieur et dirigeant d'entreprises français spécialiste de l'architecture des systèmes d'[[informatique distribuée]].
== Biographie ==
== Biographie ==
Jeune ingénieur, il est chargé de projets de [[télématique]] à la [[Compagnie internationale pour l'informatique|CII]] à partir de 1965, puis découvre les premiers balbutiements de l'[[Arpanet]] en 1969-1970, lors d'un séjour l'Université de Los Angeles en Californie (UCLA), où il est assistant de recherche au groupe réseau NWG et le seul européen du groupe<ref>"Témoignage sur l’Internet et les réseaux (1969-1978)", article de Michel Elie dans ''Entreprises et Histoire" en [[2002]] </ref>.
Jeune ingénieur, il est chargé de projets de [[télématique]] à la [[Compagnie internationale pour l'informatique|CII]] à partir de 1965, puis découvre les premiers balbutiements de l'[[Arpanet]] en 1969-1970, lors d'un séjour l'Université de Los Angeles en Californie (UCLA), où il est assistant de recherche au groupe réseau NWG et le seul européen du groupe<ref>"Témoignage sur l’Internet et les réseaux (1969-1978)", article de Michel Elie dans ''Entreprises et Histoire" en [[2002]] [http://www.feb-patrimoine.com/projet/dsa/elie.html]</ref>. Son prédécesseur [[Gérard Deloche]] y avait décroché un Master en Ordinateurs et s'était impliqué dans le premier [[Network Working Group]], avant d'inciter Michel Elie à faire de même.


Si l’on consulte en ligne les [[Requests for comments]], inventées par Steve Crocker dès 1969, la numéro 9 émane de [[Gérard Deloche]]
De retour en France, il participe au développement de [[Transiris]], logiciel réseau de l'[[Iris 80]]<ref>"Témoignage sur l’Internet et les réseaux (1969-1978)", article de Michel Elie dans ''Entreprises et Histoire" en [[2002]] </ref>. Michel Elie est ensuite dans les [[années 1970]] le responsable de l'architecture de réseaux adoptée par la [[Compagnie internationale pour l'informatique|CII]] en [[1971]], baptisée NNA ([[New Network Architecture]]), puis rebaptisée cinq ans plus tard DSA, avec l'idée d'une [[informatique distribuée]].
<ref>LE RÉSEAU CYCLADES ET INTERNET : QUELLES OPPORTUNITÉS POUR LA FRANCE DES ANNÉES 1970 ?" , par VALÉRIE SCHAFER. Professeur agrégée, doctorante à l'Université de Paris IV-Sorbonne, Comité d'histoire du Ministère des Finances, Séminaire Haute Technologie du 14 mars 2007, page 6 [http://www.comite-histoire.minefi.gouv.fr/industrie/haute_techno/documents6946/downloadFile/attachedFile_5/schafer-reseau-cyclades.pdf?nocache=1199972008.03] </ref>. La mise au point du NCP semble avoir débuté par le RFC 9, lancé par Gérard DeLoche<ref>"La force de l'intelligence distribuée spécial internet" par Jean-Claude Guédon dans ''[[La Recherche]]" du 01/02/2000 [http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/force-intelligence-distribuee-01-02-2000-72858]</ref>, jusqu'au RFC 179, rédigé le 22 juin 1971. Le premier lien d'hôte à IMP fut installé et testé à UCLA le 2 septembre 1969, et un mois plus tard, le Stanford Research Institute répétait cette première étape<ref>"La force de l'intelligence distribuée spécial internet" par Jean-Claude Guédon dans ''[[La Recherche]]" du 01/02/2000 [http://www.larecherche.fr/savoirs/dossier/force-intelligence-distribuee-01-02-2000-72858]</ref>.

De retour en France, il participe au développement de [[Transiris]], logiciel réseau de l'[[Iris 80]]<ref>"Témoignage sur l’Internet et les réseaux (1969-1978)", article de Michel Elie dans ''Entreprises et Histoire" en [[2002]] [http://www.feb-patrimoine.com/projet/dsa/elie.html]</ref>. Michel Elie est ensuite dans les [[années 1970]] le responsable de l'architecture de réseaux adoptée par la [[Compagnie internationale pour l'informatique|CII]] en [[1971]], baptisée NNA ([[New Network Architecture]]), puis rebaptisée cinq ans plus tard DSA, avec l'idée d'une [[informatique distribuée]].


A partir de [[1988]], il est associé à la direction de la recherche et du développement avancé de [[Bull]], puis s’intéresse à partir de 1995 à la prospective de l’internet et ses usages à fort potentiel social et sociétal. En [[1997]], il créée à [[Montpellier]] l’Observatoire des Usages de l’Internet (OUI) et aide plusieurs associations de terrain à utiliser l’internet<ref>"FAUT-IL DEMYSTIFIER L’INTERNET ?", par Michel Elie, mars 2011 [http://blog.forumatena.org/tag/mythes-et-legendes-internet-arpanet-mythologie-michel-elie/]</ref>.
A partir de [[1988]], il est associé à la direction de la recherche et du développement avancé de [[Bull]], puis s’intéresse à partir de 1995 à la prospective de l’internet et ses usages à fort potentiel social et sociétal. En [[1997]], il créée à [[Montpellier]] l’Observatoire des Usages de l’Internet (OUI) et aide plusieurs associations de terrain à utiliser l’internet<ref>"FAUT-IL DEMYSTIFIER L’INTERNET ?", par Michel Elie, mars 2011 [http://blog.forumatena.org/tag/mythes-et-legendes-internet-arpanet-mythologie-michel-elie/]</ref>.

Version du 8 février 2014 à 00:29

Michel Elie est un ingénieur et dirigeant d'entreprises français spécialiste de l'architecture des systèmes d'informatique distribuée.

Biographie

Jeune ingénieur, il est chargé de projets de télématique à la CII à partir de 1965, puis découvre les premiers balbutiements de l'Arpanet en 1969-1970, lors d'un séjour l'Université de Los Angeles en Californie (UCLA), où il est assistant de recherche au groupe réseau NWG et le seul européen du groupe[1]. Son prédécesseur Gérard Deloche y avait décroché un Master en Ordinateurs et s'était impliqué dans le premier Network Working Group, avant d'inciter Michel Elie à faire de même.

Si l’on consulte en ligne les Requests for comments, inventées par Steve Crocker dès 1969, la numéro 9 émane de Gérard Deloche [2]. La mise au point du NCP semble avoir débuté par le RFC 9, lancé par Gérard DeLoche[3], jusqu'au RFC 179, rédigé le 22 juin 1971. Le premier lien d'hôte à IMP fut installé et testé à UCLA le 2 septembre 1969, et un mois plus tard, le Stanford Research Institute répétait cette première étape[4].

De retour en France, il participe au développement de Transiris, logiciel réseau de l'Iris 80[5]. Michel Elie est ensuite dans les années 1970 le responsable de l'architecture de réseaux adoptée par la CII en 1971, baptisée NNA (New Network Architecture), puis rebaptisée cinq ans plus tard DSA, avec l'idée d'une informatique distribuée.

A partir de 1988, il est associé à la direction de la recherche et du développement avancé de Bull, puis s’intéresse à partir de 1995 à la prospective de l’internet et ses usages à fort potentiel social et sociétal. En 1997, il créée à Montpellier l’Observatoire des Usages de l’Internet (OUI) et aide plusieurs associations de terrain à utiliser l’internet[6].

Bibliographie

  • « Le fossé numérique l’internet facteur de nouvelles inégalités ? » dossier publié par La Documentation Française en août 2001

Notes et références

  1. "Témoignage sur l’Internet et les réseaux (1969-1978)", article de Michel Elie dans Entreprises et Histoire" en 2002 [1]
  2. LE RÉSEAU CYCLADES ET INTERNET : QUELLES OPPORTUNITÉS POUR LA FRANCE DES ANNÉES 1970 ?" , par VALÉRIE SCHAFER. Professeur agrégée, doctorante à l'Université de Paris IV-Sorbonne, Comité d'histoire du Ministère des Finances, Séminaire Haute Technologie du 14 mars 2007, page 6 [2]
  3. "La force de l'intelligence distribuée spécial internet" par Jean-Claude Guédon dans La Recherche" du 01/02/2000 [3]
  4. "La force de l'intelligence distribuée spécial internet" par Jean-Claude Guédon dans La Recherche" du 01/02/2000 [4]
  5. "Témoignage sur l’Internet et les réseaux (1969-1978)", article de Michel Elie dans Entreprises et Histoire" en 2002 [5]
  6. "FAUT-IL DEMYSTIFIER L’INTERNET ?", par Michel Elie, mars 2011 [6]