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L'année [[1969]] avait vu la création du [[Network Working Group]], autour de [[Steve Crocker]], pour définir les [[Request for comments]] (RFCs), diffusées selon un mode collaboratif, ouvert et transparent<ref>"Les télécommunications, entre bien public et marchandise", page 72, par Djilali Benamrane - 2005 - [http://books.google.fr/books?id=K6SAgQiBnywC&pg=PA72&dq=%22Network+Working+Group%22&hl=fr&sa=X&ei=YkP1UqjXNOnJ0QXB7oCoCA&ved=0CFUQ6AEwBg#v=onepage&q=%22Network%20Working%20Group%22&f=false]</ref>, puis le protocole de communication poste-à-poste [[Network Control Program (Arpanet)|NCP]] en décembre [[1970]], adopté entre [[1971]] et [[1972]] par les sites branchés à [[ARPANET]], ce qui permit le développement d'applications par les utilisateurs du réseau.
L'année [[1969]] avait vu la création du [[Network Working Group]], autour de [[Steve Crocker]], pour définir les [[Request for comments]] (RFCs), diffusées selon un mode collaboratif, ouvert et transparent<ref>"Les télécommunications, entre bien public et marchandise", page 72, par Djilali Benamrane - 2005 - [http://books.google.fr/books?id=K6SAgQiBnywC&pg=PA72&dq=%22Network+Working+Group%22&hl=fr&sa=X&ei=YkP1UqjXNOnJ0QXB7oCoCA&ved=0CFUQ6AEwBg#v=onepage&q=%22Network%20Working%20Group%22&f=false]</ref>, puis le protocole de communication poste-à-poste [[Network Control Program (Arpanet)|NCP]] en décembre [[1970]], adopté entre [[1971]] et [[1972]] par les sites branchés à [[ARPANET]], ce qui permit le développement d'applications par les utilisateurs du réseau.


Et octobre 1972, le NWG acquiert une dimension internationale, sous la direction de [[Vinton Cerf]]. Il est rebaptisé INWG (International Network Working Group) lors de la première conférence internationale sur les communications informatiques<ref>"Les télécommunications, entre bien public et marchandise", page 72, par Djilali Benamrane - 2005 - [http://books.google.fr/books?id=K6SAgQiBnywC&pg=PA72&dq=%22Network+Working+Group%22&hl=fr&sa=X&ei=YkP1UqjXNOnJ0QXB7oCoCA&ved=0CFUQ6AEwBg#v=onepage&q=%22Network%20Working%20Group%22&f=false]</ref>. Ses travaux aboutiront à l'élaboration d'un protocole de communication commun. C'est groupe informel qui vise à construire un consensus entre acteurs. La [[France]] y est très active, ses équipes sont menées par [[Louis Pouzin]], chercheur à l'[[IRIA]]<ref>"Le web : 15 ans déjà... et après ?", par Jean - Pierre Corniou, page 13 [http://books.google.fr/books?id=iD21CxD0fTkC&pg=PA13&dq=%22International+Network+Working+Group%22&hl=fr&sa=X&ei=Vkv1UpyPKY_L0AWa5IHIAQ&ved=0CGUQ6AEwCA#v=onepage&q=%22International%20Network%20Working%20Group%22&f=false]</ref> et patron du tout nouveau réseau [[Cyclades (réseau)|Cyclades]], qui a adopté une démarche identique de celle de l'[[ARPANET]]. Neuf mois plus tard seulement, lors d'un séminaire à l'université de [[Stanford]]<ref>"Le web : 15 ans déjà... et après ?", par Jean - Pierre Corniou, page 13 [http://books.google.fr/books?id=iD21CxD0fTkC&pg=PA13&dq=%22International+Network+Working+Group%22&hl=fr&sa=X&ei=Vkv1UpyPKY_L0AWa5IHIAQ&ved=0CGUQ6AEwCA#v=onepage&q=%22International%20Network%20Working%20Group%22&f=false]</ref>, est retenu un protocole appelé TCP, qui va progressivement s'imposer, contre la volonté des opérateurs télécoms.
Et octobre 1972, le NWG acquiert une dimension internationale, sous la direction de [[Vinton Cerf]]. Il est rebaptisé INWG (International Network Working Group) lors de la première conférence internationale sur les communications informatiques<ref>"Les télécommunications, entre bien public et marchandise", page 72, par Djilali Benamrane - 2005 - [http://books.google.fr/books?id=K6SAgQiBnywC&pg=PA72&dq=%22Network+Working+Group%22&hl=fr&sa=X&ei=YkP1UqjXNOnJ0QXB7oCoCA&ved=0CFUQ6AEwBg#v=onepage&q=%22Network%20Working%20Group%22&f=false]</ref>. Ses travaux aboutiront à l'élaboration d'un protocole de communication commun. C'est groupe informel qui vise à construire un consensus entre acteurs. La [[France]] y est très active, ses équipes sont menées par [[Louis Pouzin]], chercheur à l'[[IRIA]]<ref>"Le web : 15 ans déjà... et après ?", par Jean - Pierre Corniou, page 13 [http://books.google.fr/books?id=iD21CxD0fTkC&pg=PA13&dq=%22International+Network+Working+Group%22&hl=fr&sa=X&ei=Vkv1UpyPKY_L0AWa5IHIAQ&ved=0CGUQ6AEwCA#v=onepage&q=%22International%20Network%20Working%20Group%22&f=false]</ref> et patron du tout nouveau réseau [[Cyclades (réseau)|Cyclades]], qui a adopté une démarche identique de celle de l'[[ARPANET]]. Neuf mois plus tard seulement, lors d'un séminaire à l'université de [[Stanford]]<ref>"Le web : 15 ans déjà... et après ?", par Jean - Pierre Corniou, page 13 [http://books.google.fr/books?id=iD21CxD0fTkC&pg=PA13&dq=%22International+Network+Working+Group%22&hl=fr&sa=X&ei=Vkv1UpyPKY_L0AWa5IHIAQ&ved=0CGUQ6AEwCA#v=onepage&q=%22International%20Network%20Working%20Group%22&f=false]</ref>, est retenu un protocole appelé TCP, qui va progressivement s'imposer, contre la volonté des opérateurs télécoms. En 1978, il est scindé en deux

L'INWG servait à" mobiliser les forces internationales pour réfléchir à la définition de protocoles favorisant les réseaux hétérogènes"<ref>LE RÉSEAU CYCLADES ET INTERNET : QUELLES OPPORTUNITÉS POUR LA FRANCE DES ANNÉES 1970 ?" , par VALÉRIE SCHAFER. Professeur agrégée, doctorante à l'Université de Paris IV-Sorbonne, Comité d'histoire du Ministère des Finances, Séminaire Haute Technologie du 14 mars 2007, page 6 [http://www.comite-histoire.minefi.gouv.fr/industrie/haute_techno/documents6946/downloadFile/attachedFile_5/schafer-reseau-cyclades.pdf?nocache=1199972008.03] </ref>. Parmi les quatre personnes qui animent ses quatre sous-groupes, [[Louis Pouzin]] est responsable des protocoles. D. Shepard, qui anime un autre sous-groupe, est un des "pères canadiens" du réseau Datapac et Peter Kirstein qui est à l’origine en Grande-Bretagne d’une liaison entre Arpanet et le [[College of London]]<ref>LE RÉSEAU CYCLADES ET INTERNET : QUELLES OPPORTUNITÉS POUR LA FRANCE DES ANNÉES 1970 ?" , par VALÉRIE SCHAFER. Professeur agrégée, doctorante à l'Université de Paris IV-Sorbonne, Comité d'histoire du Ministère des Finances, Séminaire Haute Technologie du 14 mars 2007, page 6 [http://www.comite-histoire.minefi.gouv.fr/industrie/haute_techno/documents6946/downloadFile/attachedFile_5/schafer-reseau-cyclades.pdf?nocache=1199972008.03] </ref>.
== Notes et références ==
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Version du 7 février 2014 à 23:44

L'Internationak Network Working Group, précédé par le Network Working Group qui avait travaillé en Californie pour travailler aux tout premiers protocoles d'Arpanet, est une instance présidée par Vinton Cerf, qui s'est créé en octobre 1972 pour assurer une gouvernance mondiale de ce qui allait devenir le réseau des réseaux.

Histoire

L'année 1969 avait vu la création du Network Working Group, autour de Steve Crocker, pour définir les Request for comments (RFCs), diffusées selon un mode collaboratif, ouvert et transparent[1], puis le protocole de communication poste-à-poste NCP en décembre 1970, adopté entre 1971 et 1972 par les sites branchés à ARPANET, ce qui permit le développement d'applications par les utilisateurs du réseau.

Et octobre 1972, le NWG acquiert une dimension internationale, sous la direction de Vinton Cerf. Il est rebaptisé INWG (International Network Working Group) lors de la première conférence internationale sur les communications informatiques[2]. Ses travaux aboutiront à l'élaboration d'un protocole de communication commun. C'est groupe informel qui vise à construire un consensus entre acteurs. La France y est très active, ses équipes sont menées par Louis Pouzin, chercheur à l'IRIA[3] et patron du tout nouveau réseau Cyclades, qui a adopté une démarche identique de celle de l'ARPANET. Neuf mois plus tard seulement, lors d'un séminaire à l'université de Stanford[4], est retenu un protocole appelé TCP, qui va progressivement s'imposer, contre la volonté des opérateurs télécoms. En 1978, il est scindé en deux

L'INWG servait à" mobiliser les forces internationales pour réfléchir à la définition de protocoles favorisant les réseaux hétérogènes"[5]. Parmi les quatre personnes qui animent ses quatre sous-groupes, Louis Pouzin est responsable des protocoles. D. Shepard, qui anime un autre sous-groupe, est un des "pères canadiens" du réseau Datapac et Peter Kirstein qui est à l’origine en Grande-Bretagne d’une liaison entre Arpanet et le College of London[6].

Notes et références

  1. "Les télécommunications, entre bien public et marchandise", page 72, par Djilali Benamrane - 2005 - [1]
  2. "Les télécommunications, entre bien public et marchandise", page 72, par Djilali Benamrane - 2005 - [2]
  3. "Le web : 15 ans déjà... et après ?", par Jean - Pierre Corniou, page 13 [3]
  4. "Le web : 15 ans déjà... et après ?", par Jean - Pierre Corniou, page 13 [4]
  5. LE RÉSEAU CYCLADES ET INTERNET : QUELLES OPPORTUNITÉS POUR LA FRANCE DES ANNÉES 1970 ?" , par VALÉRIE SCHAFER. Professeur agrégée, doctorante à l'Université de Paris IV-Sorbonne, Comité d'histoire du Ministère des Finances, Séminaire Haute Technologie du 14 mars 2007, page 6 [5]
  6. LE RÉSEAU CYCLADES ET INTERNET : QUELLES OPPORTUNITÉS POUR LA FRANCE DES ANNÉES 1970 ?" , par VALÉRIE SCHAFER. Professeur agrégée, doctorante à l'Université de Paris IV-Sorbonne, Comité d'histoire du Ministère des Finances, Séminaire Haute Technologie du 14 mars 2007, page 6 [6]